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Labo Arts & Techs

Interfaces gestuelles : le futur à portée de main

Publié le 21/03/2016

Contrôler un ordinateur ou un objet connecté uniquement par le geste, voilà ce que proposent les interfaces gestuelles. Ces technologies sont en plein boom et se posent comme l’un des enjeux majeurs des industries numériques pour les prochaines années.

Alors dans quels domaines ces interfaces gestuelles se développent-elles ?  A quoi ressemblent-elles ? Le Labo Arts et Techs fait le point. / Jeanne Pinard

L’interface gestuelle au service du divertissement et des pratiques artistiques

S’il est un secteur porteur pour les interfaces gestuelles, c’est bien celui du divertissement. Les grands groupes du monde vidéoludique comme Nintendo, Sony et Microsoft l’ont compris depuis quelques années déjà. Le lancement des consoles « nouvelle génération » (Ps4 et Xbox One) en novembre 2013 a élargi l’utilisation de ces interfaces. Avec la 2ème version de la Kinect, Microsoft a misé sur des menus intégralement contrôlés avec les mains et la voix. Des phrases et des mouvements clés permettent de gérer les contenus et d’accéder aux différentes fonctionnalités de la console.

Les possibilités offertes par les interfaces gestuelles ne séduisent pas seulement les grands groupes. L’entreprise nantaise Naonext a lancé en 2013 un nouvel objet multimédia nommé Crystal Ball. L’interface combine deux outils : un pad et cinq capteurs optiques. Le pad permet d’associer une série de sons, d’effets ou de samples à chacun des capteurs optiques. Ces derniers sont ensuite contrôlables grâce à une série de mouvements.

Loin d’être réservée aux spécialistes, la Crystal Ball se veut intuitive et pratique. De la vidéo à la création sonore, elle dispose d’un énorme potentiel créatif. Sa taille réduite permettra aux artistes une proximité et un échange maximal avec le public.

Accueilli en résidence à Stereolux en 2012, l’artiste Laurent La Torpille avait déjà fait de la Kinect un vrai moyen de navigation. Le point de vue de l’utilisateur était contrôlé par les mains et Kinect permettait de voyager à travers l’univers 3D de l’artiste.

 

 

La souris et le tactile obsolètes ?

Arrivé sur le marché en 2012, la technologie Leap Motion pourrait bien marquer la mort de la souris. Ce petit boîtier, connecté à l’ordinateur par un simple port USB, fait fonction d’outil de navigation et de clavier. Le pilotage de la machine se fait intégralement par des gestes que les créateurs ont voulu les plus naturels possible afin de rendre l’outil intuitif. Pour ne rien gâcher, Leap Motion est disponible pour moins de 100 euros.

En 2013, l’artiste Aurélien Lafargue a présenté ses créations graphiques à Stereolux. Une installation interactive pilotée par la Leap Motion, que les visiteurs ont pu découvrir avec étonnement.

 

 

Le tactile a beau être récent, il n’en est pas moins dépassé par les avancées en matière d’interfaces gestuelles. La dernière innovation en date développe le concept du multi-hovering, ou multipoints, qui permet le contrôle de l’écran par un survol des doigts jusqu’à une hauteur de 5 centimètres. Développé par la société française Fogale nanotech, ce nouvel écran adaptable sur Smartphone répond au doux nom de Fogale sensation et a suscité beaucoup d’enthousiasme au Mobile World Congress qui s’est tenu à Barcelone du 24 au 27 février 2014.

  Le corps support de l’interface

En 2010 déjà, Microsoft avait lancé son projet Skinput. Ce brassard placé au-dessus du coude permet de détecter le son produit par les différents mouvements du corps. En associant un contrôle à un impact sur la peau, le corps lui-même devient une télécommande. Le dispositif offre également la possibilité d’intégrer un petit projecteur dans le brassard. En affichant les menus sur le bras, il transforme la peau en outil de navigation. Skinput n’est toujours pas commercialisé mais le concept du brassard a inspiré d’autres entreprises.

Que ce soit pour le divertissement ou les objets du quotidien, les interfaces gestuelles sont déjà parmi nous et devraient rapidement transformer nos rapports aux objets connectés. Ce qu’on retient surtout, c’est cette volonté de démocratiser ces dispositifs en jouant sur deux tableaux : la simplicité d’utilisation et des prix particulièrement abordables.

C’est le cas de la start-up canadienne Thalmic Lab qui a développé l’interface Myo. Grâce à des capteurs EMG (électromyographiques), le brassard détecte l’activité musculaire de l’avant-bras et permet de contrôler tous les objets connectés. Compatible avec Windows, Mac, Android et iOS, Myo fonctionne grâce à une simple connexion Bluetooth (4.0 tout de même). L’interface sera disponible dans quelques mois pour une centaine d’euros.

J'ai testé pour vous : électronique pas de panique

Publié le 21/03/2016

Si vous vous êtes renseigné sur les workshops qui se déroulent à Stereolux en ce début d'année, vous avez dû en voir certains consacrés à l'électronique. Ces rendez-vous sont l'occasion de découvrir comment fonctionnent certains composants et leur utilité, en commençant par la surface des choses pour continuer à l'intérieur.

Domotique : et si la maison devenait arty ?

Publié le 21/03/2016

Stereolux et son Laboratoire Arts & Technologies se sont intéressés à la place de la créativité dans la domotique (automatisation électronique du domicile) en proposant une résidence ouverte ainsi qu'une conférence sur le thème "Domotique créative VS habitat du futur".
Pendant 7 jours, un groupe d'artistes, de designers, d'électroniciens et de développeurs ont enchaîné brainstorming et productions collectives de projets autour des applications créatives et ludiques de la domotique.

 

QU’EST-CE QUE LA DOMOTIQUE ?
La domotique investit le quotidien dans une maison, pour nous faciliter la vie, grâce aux technologies de l’électronique, de l’information et des télécommunications. Ses applications sont diverses : sécurité, confort, gestion d’énergie et de la communication. 

Concrètement, la domotique permet, par exemple, de programmer et réguler son chauffage pièce par pièce ou allumer et éteindre les lumières d’une maison d’un seul geste ! 
 

L’APPORT DE L’ART NUMÉRIQUE DANS LA DOMOTIQUE
A Stereolux, c’est avec Bérenger Recoules, qu’artistes et créatifs ont réfléchi autour de la domotique créative. 
Des brainstormings ont amené les participants à inventer des applications créatives et ludiques. L’enjeu est de capter l’environnement de l'habitat pour le retranscrire artistiquement. 

L’apport de l’art numérique dans la domotique pourrait rendre la vie dans l’habitat plus agréable et ludique : des jeux de lumières, photographies interactives, jusqu'aux télécommandes décoratives, tout est possible pour rendre notre espace de vie plus chaleureux ! 

LES PROJETS RÉALISÉS AU COURS DE LA RÉSIDENCE
Le premier projet s'est concentré sur « l’interface de contrôle », comment lui donner un aspect décoratif ? Cette interface de contrôle régit toute la technologie de la domotique dans une maison, c’est grâce à cet objet que l'on peut par exemple allumer toutes les lumières d’une pièce ou changer la température du chauffage. Ici, l'idée est, grâce au design d'objet et à lboi'ergonomie, d'allier l'utile à l'agréable. 

Le second projet propose une « tapisserie évolutive ». Imaginez un papier peint qui se transforme selon la lumière, change de coloris et d'ambiance. Différents motifs de couleurs sont posés sur les murs d’une pièce, les spots lumineux renvoient des couleurs qui varient et révèlent alors divers motifs. 

Le projet de « cadre photo numérique » donne une profondeur 3D à une simple photographie. La photographie est matérialisée par de gros pixels se déformant suivant l’atmosphère sonore de la pièce. Des capteurs relèvent le niveau sonore de la pièce pour proposer, en fonction des sons prélevés, une animation générative. Ici, la domotique créative est utilisée comme représentation des modalités de l’environnement via des formes graphiques. 


Retrouvez les participants à la résidence et leurs projets dans la vidéo.

Les Journées du Code Créatif et Processing vues par VLIPP

Publié le 21/03/2016

L'équipe de la webtv VLIPP a profité de la deuxième édition des Journées du Code Créatif en 2014 pour se plonger dans l'univers visuel de Processing et de la création informatique.

Découvrez leur vision de l'évènement et leur décodage des multiples possibilités qu'offre le logiciel.

En 4 rubriques, le magazine Code_in[ART] réalisé pour l'occasion par VLIPP.fr explore les possibles du logiciel Processing :

- On attrape son Dico(de) pour quelques définitions !

- Art-duino s'ouvre sur un projet original, dans tous les sens du terme : Tempest d'Antoine Schmitt et Franck Vigroux.

- Décodez-moi ! invite un utilisateur de Processing à dévoiler les dessous de la plateforme, aujourd'hui ça sera politique avec Abelardo Gil Fournier et son projet Hello World.

- Et puis, vous avez bien sûr la parole dans Version Bêta, votre version du code et de sa pratique !

Retour sur les journées du code créatif 2014

Publié le 21/03/2016

Cette deuxième édition des Journées du Code Créatif dédiée à Processing à été une réussite.
500 participants, 14 intervenants, pour 2 jours de conférences, workshops, performances, rencontres et 17 jours d'exposition.
Découvrez la vidéo de cette édition ainsi qu'un zoom sur un des workshops proposés pendant les journées. A bientôt pour la prochaine édition !

Florelle, super adhérente à Stereolux, a testé le workshop "Arduino et Processing" animé par Xavier Seignard. Retour sur ses impressions !

 

 

Sprint tourisme : La création numérique au service de l’expérience touristique

Publié le 21/03/2016

Les 18 et 19 décembre 2013, Stereolux organisait son premier sprint créatif sur le thème du tourisme. L’occasion d’imaginer les meilleures façons de renouveler le secteur grâce aux arts et à la création numérique. / Mathieu Perrichet.

Comment conférer un nouveau souffle à l’expérience touristique par le biais de services créatifs innovants (parcours sonore, technologies mobiles, bornes interactives, réalité augmentée…) ? Comment mettre en scène les lieux de visite en rendant ces derniers plus attrayants ? Voici, peu ou prou, les problématiques que se sont posées les participants du sprint créatif mis en place à l’initiative du Laboratoire Arts et Technologies de Stereolux en partenariat avec l’Ecole de Design Nantes Atlantique, le Conseil Général du département et Loire Atlantique Développement.

Le but de ces 48 heures de brainstorming : « mettre en commun des compétences de personnes venant d’univers différents mais complémentaires pour produire des concepts innovants » résume Lucile Colombain, responsable du Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux et coordinatrice générale de l’événement.

Inventer le tourisme de demain

Du mercredi matin au jeudi soir, une cinquantaine de personnes - parmi lesquelles une vingtaine d’étudiants et de professionnels du tourisme, seize étudiants en design d’interaction, sept architectes, scénographes ou artistes – répartie en sept équipes homogènes a donc relevé le défi de réinventer l’expérience touristique. Avec en ligne de mire, la volonté de faire face à l’évolution de la demande des consommateurs et au développement de la concurrence. Chaque équipe a planché « sur un projet proposé par des acteurs du secteur touristique local avec à chaque fois des problématiques très simples » explique Laurent Neyssensas de l’Ecole de Design Nantes Atlantique et l’un des six coachs en méthodes créatives chargés de chapeauter les groupes.

Par exemple, certains ont dû réfléchir à quoi ressemblera l’office de tourisme de demain pour le point d’accueil OH LA L.A. ! « Il s’agit d’endroits où l’on se rend mais qui ne sont pas très attractifs. Le challenge était donc d’apporter au lieu une valeur ajoutée grâce à la création numérique afin de décupler l’expérience d’exploration » détaille Pierre Méar, designer d’interaction et également coach dans le cadre de ce sprint créatif.

D’autres se sont penchés sur la meilleure manière de captiver les visiteurs du zoo de la Boissière en rendant interactif le parcours de visite. « Tandis qu’un groupe avait pour mission de travailler sur la mise en place d’un transport collectif amélioré reliant différents lieux culturels de la communauté de communes de Pornic afin d’en faire une expérience touristique créative à part entière » explique le designer.

Deux projets lauréats, deux prototypes en 2014

Finalement, au terme de ce workshop de deux jours durant lesquels les cerveaux ont fonctionné à plein régime, deux vainqueurs ont été nommés. Le projet Quai Vert, accompagné par Stereolux, soumettait un parcours à bicyclette connecté via un objet se clipsant sur le vélo et recalculant à la volée l’itinéraire afin de signaler les points d’intérêt à proximité. Ces installations sonores étant déclenchées au passage du cycliste.

A l’issue de la visite, une visualisation du trajet et de certains paramètres (vitesse, temps d’arrêt…) est aussi envisagée. Le projet Garenne-Lemot a lui reçu le soutien du Conseil Général dans le cadre des ses actions en faveur de l’innovation touristique et de l’open data. Objectif : enrichir la visite et recueillir les impressions des visiteurs grâce à une série d’objets interactifs originaux (des lapins !) placés dans les endroits clés du parc.

Pour parvenir à un tel choix, le jury, composé de deux membres du Conseil Général , de deux représentants de Stereolux et d’un autre de l’école de design, s’est appuyé sur plusieurs critères : originalité et créativité, reproductibilité du modèle, production et réutilisation de données et faisabilité.

Car, tous présentés sous forme de maquettes – vidéo, croquis, jeux de rôles… -, « l’originalité de ce sprint réside dans le fait de faire aboutir les projets gagnants à des prototypes réalisables » rappelle Pierre Méar. Un point essentiel également souligné par Lucile Colombain : « On ne va pas en rester au stade des idées. On veut aller jusqu’à l’expérimentation sur le terrain ».

Ainsi, courant 2014, dans le cadre du Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux, et toujours en lien avec les équipes du sprint et les représentants des lieux ayant pris part au projet, le défi sera de passer de la théorie à la pratique afin de confronter les travaux aux conditions du réel. La dernière étape étant, sous réserve d’un montage financier suffisant, d’aboutir à l’équipement des lieux.

En attendant, ces deux jours d’émulation collective auront d’ores et déjà permis de bousculer le secteur touristique et de confirmer son envol numérique.

PROCESSING[ART] : 2 jours d'expérimentations graphiques et multimédia

Publié le 21/03/2016

Processing est un langage de programmation simple pour la création multimédia : création visuelle, modélisation 3D, design d’interaction, art génératif, développement web/android, etc.

Le 30 et 31 janvier 2014, Stereolux organise sa deuxième édition des Journées du Code Créatif : venez découvrir et expérimenter les possibilités créatives de Processing avec des workshops, des conférences, une exposition, une performance...

RETOUR SUR LE WORKSHOP ARDUINO ET XBEE OCT.2013

Publié le 21/03/2016

Des objets du quotidien intelligents ? Avec Xavier Seignard, développeur et bidouilleur.

 

 

Aurélien Lafargue en résidence à Stereolux (mars 2013)

Publié le 21/03/2016

Nature Graphique (*) était en résidence de recherche et d'expérimentation autour d'un mapping à 360° .

Ce travail de vidéo projection sur une composition de volumes aux formes géométriques complexes permet de créer un univers propice à l'illusion et l'immersion du spectateur. Ce projet, en cours de développement, intégrait une partie de post-production (réalisation d'un clip à voir ci-dessous) ainsi qu'un travail sur l'intégration d'interfaces de contrôle interactives comme le Leap Motion ou le Cristall Ball (Naonext). 
A suivre pour la suite de cette résidence courant 2013.

Directeur artistique et Motion designer : Aurélien Lafargue
Volumes et composition : Zoé Jiquel
Caméra : Zoé Jiquel et Ulysse Dikoumé
Sound design : Mourad Bennacer

(*) Nature Graphique était à l'origine de la scénographie d'une des scènes de la Friche Electro à Scopitone 2012 et de la soirée Digital Nation le 28/03/2013 à Stereolux

Sur le web

Coup de Foudre en résidence

Publié le 21/03/2016

Coup de Foudre était en résidence à Stereolux du 18 au 22 novembre 2013, pour travailler sur une dimension plus interactive du spectacle. Équipés d'une bobine de Tesla, les membres du collectif ont développé avec l'aide de Xavier Seignard un instrument midi couplé à la bobine, ainsi qu'une application pour tablette, afin de générer en synchronisation du son et des arcs électriques. 

Sur le web