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jeu. 20 sept. 2018 18H00

Les miniconférences de Scopitone

Apéro & création numérique

Terminé
Tarif sur place : Gratuit 0€
Insula
18h > 19h30
Organisateur : Stereolux

Scopitone invite plusieurs artistes programmés à présenter leur démarche et leurs créations : pour ce faire, ils disposeront chacun de quinze minutes.
Ces miniconférences sont l’occasion d’aller à la rencontre des créateurs et de mieux comprendre les nouvelles formes artistiques, autour d’un verre et à deux pas du cœur battant du festival.
Passionnés de création numérique, professionnels du secteur, étudiants, développeurs, ne ratez pas ce rendez-vous, convivial et propice à l’inspiration !


Avec :
Chevalvert 
Thom Kubli 
Aki Inomata 
Ken Furudate 
Dylan Cote-Colisson et Pierre Lafanechère

Chevalvert (FR)

Stratum

Et si l’on pouvait transformer la géographie intangible de nos mouvements en une symphonie de lumière et de son ? C’est ce que propose Stratum, une oeuvre participative du studio Chevalvert.

Véritable paysage imaginaire et sensible, cette installation transforme le spectateur en acteur. Invitant le public à faire l’expérience d’une création singulière et intime, Stratum réagit au mouvement de la main au-dessus d’une interface de captation. Le parcours éphémère de cette main se matérialise alors dans l’espace en animant 92 totems métalliques surmontés de lampes LED. L’ensemble compose également une bande-son réactive, qui évoque la chorégraphie d’un interprète de thérémine, premier instrument de musique contrôlé sans contact (création d’un ingénieur russe, Léon Theremin, en 1928).
Stratum est aussi une exploration, proposant de découvrir plusieurs univers : la grotte, le terrain, l’averse, la foudre et la stratosphère – chacun bénéficiant de son propre environnement sonore.

Basé à Paris, Chevalvert est un studio de design visuel cofondé par Patrick Paleta et Stéphane Buellet en 2007. Les réalisations du studio se partagent entre commandes institutionnelles, culturelles et industrielles, et projets autoproduits.  


Auteur : Studio Chevalvert (contributeurs : Stéphane Buellet, Arnaud Juracek, Patrick Paleta et Julia Puyo Calvo)
Développement technique & fabrication : Hémisphère - Chevalvert
Production : Mirage Festival - Dolus & Dolus
Captation et montage : Élodie Croquet - Matcha-prod
Création originale : Lyon - La Fête des Lumières 2017

 

Dans le cadre des Rendez-vous du Labo, Chevalvert participe / propose :
Table ronde “La Poétique du code”, mercredi 20 septembre au Bâtiment B - Gratuit sur inscription
Les Miniconférences de Scopitone, jeudi 21 septembre à Insula - Gratuit sur inscription
Workshop “WIP MAP, cartographie générative et collective”, jeudi 20 & vendredi 21 septembre à Stereolux - 10€ / 20€

Thom Kubli (DE)

Black Hole Horizon

Disposé dans l’espace d’exposition, un étrange orchestre vous attend : des sculptures, évoquant des embouchures d’instruments à vent, vibrent alternativement en produisant de grosses bulles au rythme du son émis par l’ensemble. Sous son aspect fantaisiste, Black Hole Horizon invite à de nombreuses réflexions.

Au croisement de l’ancien et du moderne, de la sculpture et du dispositif, Black Hole Horizon propose une étude ludique sur la forme et le son à travers cette représentation éphémère des ondes. Une méditation esthétique sur les effets physiques de la gravité, de la pression et de l’environnement sur la production des sons, illustrée par l’évolution dans l’espace de ces bulles de savon...

Pour cette œuvre au sein de laquelle le public croise le chemin des bulles, l’artiste allemand utilise le mécanisme des cornes de brume. La taille de celles-ci, l’intensité des modulations émises, mais aussi l’espace dans lequel elles retentissent, créent un ensemble de formes en trois dimensions en constante évolution.


Thom Kubli est un artiste et un compositeur basé à Berlin. Son approche pluridisciplinaire mêle éléments de composition, sculpture et approches conceptuelles. Ses œuvres oscillent entre spectacle et installation, utilisant l'immédiateté esthétique que peuvent créer les environnements sonores et invitant à la contemplation.


Mécatronique : David Jaschik
Dispositif : Zackery Belanger
Avec le support d’EMPAC, Troy/New York

Dans le cadre des Rendez-vous du Labo, Thom Kubli participe à :
Les Miniconférences de Scopitone, jeudi 21 septembre à Insula - Gratuit sur inscription

Aki Inomata (JP)

Why Not Hand Over a “Shelter” to Hermit Crabs ? 
(salle Blanche)

Sommes-nous meilleurs designers que la Nature ? C’est la question, à la fois critique et poétique, que nous sommes en droit de nous poser en découvrant l’exposition de la Japonaise Aki Inomata : celle-ci met en scène des bernard-l'ermite qui se sont emparés des extravagantes coquilles artificielles créées en 3D par l’artiste.

Pour réaliser son installation Why Not Hand Over a “Shelter” to Hermit Crabs ? (Pourquoi ne pas créer un abri aux bernard-l’ermite ?), l’artiste a étudié la structure des coquilles choisies par le petit crustacé et en a fabriqué de nouvelles, toutes plus folles et excentriques les unes que les autres. Dans l’enceinte de l’exposition qui présente ses différents modèles, Aki Inomata propose des coquilles en forme de skyline new-yorkaise, de château baroque ou de Muraille de Chine ! Ces structures sont modélisées à partir d’un logiciel graphique de création 3D, et imprimées en suivant un complexe processus d'impression et d’extrusion. L’ensemble évoque un défilé de mode organique et complètement fou, mis en scène dans une collaboration entre l'Humanité, la technologie et la Nature, où chaque petit animal porterait une pièce unique. L’ensemble évoque le rapport à l’habitat artificiel et éphémère dont s’empare naturellement le crustacé, dans une étonnante intégration du numérique par l’organique.


Aki Inomata est diplômée de l'Université des Arts de Tokyo, section Art Inter-Media. Son travail se concentre sur les relations et les processus de collaboration entre l’humanité et la Nature. Elle transforme des créatures vivantes en œuvres d'art afin de nous faire réfléchir sur des questions esthétiques, sociales ou politiques.


Courtesy : Maho Kubota Gallery, photos : Ken Kato 

Exposition coproduite par Stereolux / Scopitone et le Musée d’arts de Nantes

Dans le cadre des Rendez-vous du Labo, Aki Inomata participe à :
Les Miniconférences de Scopitone, jeudi 20 septembre à Insula - Gratuit sur inscription

Dans le respect de la législation et de notre volonté commune avec le Musée d'arts de Nantes et l'artiste de ne pas maltraiter les animaux, cette exposition a été déclarée aux services de la Direction Départementale de la Protection des Populations - Services Vétérinaires Environnement (DDPP-SV).
Comme indiqué à l'entrée de cette exposition, nous précisons que les animaux présents dans cette œuvre font l'objet d'un suivi sanitaire quotidien (contrôle du matériel et alimentation) et de visite régulières d'un professionnel, capacitaire habilité (entretien des aquariums, nettoyage, analyses) sur toute la durée de l'exposition.

Ken Furudate (JP)

Pulses/Grains/Phase/Moiré

Les festivals Digital Choc (organisé par l’Institut français du Japon) et Scopitone (Stereolux, Nantes), organisent le quatrième prix Digital Choc, pour la jeune création japonaise en arts numériques. Ken Furudate, lauréat cette année, sera accueilli à Nantes lors du festival Scopitone afin de présenter son travail, puis à Tokyo début 2019.

Avec Pulses/Grains/Phase/Moiré, monumentale installation sonore immersive, le Japonais Ken Furudate propose d’expérimenter physiquement toute la gamme des sensations produites par l’émission de fréquences sonores : vibration (pulse), texture (grains), oscillation (phase) et contraste produit par une même note jouée par différents éléments (moiré).

À travers cette installation composée de 300 haut-parleurs et du même nombre de LED, Ken Furudate explore la densité du son en coordination avec l’environnement dans lequel celui-ci est joué, dans un exercice de spatialisation, à cheval entre noise music et avant-garde.
L’artiste crée ainsi des motifs combinatoires complexes à partir de formes simples, produisant une nouvelle musique faite de vagues de sons, une symphonie de données aux stupéfiantes propriétés acoustiques et physiques.


Ken Furudate est un artiste programmeur japonais, fondateur du Sine Wave Orchestra. Dans son travail, il utilise des matériaux primitifs auxquels il mêle différents éléments, créant ainsi des interférences et de la complexité. Ken Furudate est également membre du collectif  Dumb Type, et a collaboré avec des artistes d’importance, tels que Ryuichi Sakamoto ou Shiro Takatani pour le théâtre.


Conception,design, programmation : Ken Furudate
Construction: Yugo Konishi
Assistant : Michiko Haga
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Prix Digital Choc 2018
Coproduction : Digital Choc (Institut français du Japon) et Stereolux / Scopitone (LOGO)
Comité de selection : Cédric Huchet (Scopitone), Yukiko Shikata (commissaire indépendante / AMIT (Art, Media & I, Tokyo), Samson Sylvain (responsable de la programmation du festival Digital Choc)

- PREMIÈRE FRANÇAISE -

   

Dans le cadre des Rendez-vous du Labo, Ken Fudurate participe à :
Les Miniconférences de Scopitone, jeudi 21 septembre à Insula - Gratuit sur inscription

Dylan Cote-Colisson & Pierre Lafanechère (FR)

Fluence

Qu’advient-t-il des traces de nos activités et déplacements, virtuels ou bien réels, dans un environnement de plus en plus interconnecté ? Une question à laquelle Fluence se propose de répondre à sa manière, étrange et poétique.

Avec cette projection vidéo générative, qui s’adapte aux différents environnements dans lesquels elle est présentée, Fluence constitue une incarnation plastique de la masse de nos données personnelles évoluant généralement de manière invisible autour de nous, fantôme d’individualités numériques perdues dans la machine, ghost in the shell et spectres intangibles de nos goûts, habitudes et centres d’intérêt.
Cette œuvre, signée par Dylan Cote-Colisson et Pierre Lafanechère, met en scène le flux canalisé d’informations dans un écoulement projeté, constitué d’un agglomérat d’éléments qui se compilent et se superposent en temps réel. Entre ectoplasme numérique de nos identités virtuelles et fuite de data autoréplicatives, Fluence évoque une créature abstraite dont l’inquiétante étrangeté n’est pas étrangère à notre univers hyper connecté, fasciné par les technologies de communication.


Dylan Cote-Colisson est étudiant à l'ENSAAMA, Pierre Lafanechère designer et plasticien freelance (ancien étudiant de l'ENSAAMA). Fluence est la création lauréate de l’appel à projets « Arts & Technologies » enseignement supérieur 2018 initié par Electroni[k], auquel se sont associés La Gaîté Lyrique et Stereolux.


Équipe artistique : Dylan Cote-Colisson et Pierre Lafanechère
Soutien technique : Augustin Lafanechère
Fluence est la création lauréate de l’appel à projets « Arts & Technologies » enseignement supérieur 2018, mis en place par Electroni[k], La Gaîté Lyrique et Stereolux
Coproduction : Gaîté Lyrique, Electroni[k] / Maintenant, Stereolux / Scopitone
Projet accompagné par la Gaîté Lyrique


Certaines données émises par votre smartphone peuvent être récoltées à des fins artistiques uniquement. Elles ne sont pas conservées à l'issue de l'installation.

Fluence détecte la présence des smartphones environnants grâce aux "probes requests" émises par ces derniers. Les probes requests sont inhérentes au protocole Wi-Fi. Il s'agit de requêtes préalables à une association entre deux appareils. Ces données contiennent l'adresse MAC (identifiant unique de chaque appareil), le nom du constructeur de la carte réseau, et peuvent parfois contenir le nom d'un réseau Wi-Fi auquel l'appareil a pu se connecter dans le passé. Un appareil en recherche de Wi-Fi aura donc tendance à s'annoncer aux réseaux voisins en envoyant régulièrement ce type de requêtes.

 

Dans le cadre des Rendez-vous du Labo, Dylan Cote-Colisson et Pierre Lafanechère participent à :
Les Miniconférences de Scopitone, jeudi 21 septembre à Insula - Gratuit sur inscription