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Du jeu. 14 Au dim. 17 sept. 2023

L'exposition Scopitone

Terminé
Halles 1 & 2, Open School Galerie - Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire
En semaine : 13H00 - 21H00 (dernière entrée 20H30) // Samedi 11H00 - 21H00 (dernière entrée 20H30) // Dimanche 11H00 - 19H00 (dernière entrée 18H30)
Organisateur : Stereolux

Les artistes du XXIe siècle explorent de nouvelles formes d'expression, de techniques, de médiums et de concepts. En cela, ils et elles sont les explorateur·rices modernes d’un monde demeurant mystérieux à bien des égards. Cette nouvelle édition du festival Scopitone questionne plusieurs facettes de ces artistes explorateur·rices. L’exposition est construite en trois chapitres :

Les artistes explorateur·rices invitent à embarquer à la découverte d’univers inconnus. Les voyages qu’elles et ils entreprennent les poussent à explorer de nouveaux horizons : au cœur d’un territoire ancestral du Québec (Paul Duncombe, Manicouagan), au plus proche des aurores boréales en Norvège (Sébastien Robert, The lights which can be heard) ou en sondant son histoire familiale (Magalie Mobetie, Anba tè, adan kò). À travers leurs œuvres, ces artistes nous invitent à réfléchir, à ressentir et à nous interroger sur notre place dans le monde. Leurs créations sont le reflet de leur propre cheminement, et nous incitent à entreprendre notre propre voyage intérieur.

Le voyage et la mobilité sont des éléments clés dans notre monde contemporain. Les transports modernes ont ouvert de nouvelles possibilités de déplacement, de communication, rapprochant ou invisibilisant certaines cultures. Cette dynamique façonne notre compréhension de l'espace et du temps (Gabriel Lester, Conveyor-belt Series). Elle doit également être questionnée à travers l’impact environnemental et de ses conséquences (Luminariste, Cymopolée / Stéphanie Roland, Science-fiction Postcards). Plusieurs artistes examinent ces multiples aspects, ceux des migrations humaines (Anne de Giafferri et Christian Delécluse, Cargo) et des avancées technologiques (Emilie Brout & Maxime Marion, Ghosts of your Souvenir / David Bowen, tele-present water).

Le carnet de voyage est un médium privilégié des explorateur·rices. Aujourd'hui, les artistes adoptent de nouvelles approches pour nourrir leur recherche et enrichir leur documentation. Ces nouvelles formes de carnets s’incarnent dans des laboratoires visuels (fuse*, Artificial Botany) ou sonore, où les technologies numériques se mêlent à la sensibilité humaine. À travers l'utilisation de l'IA (Alistair McClymont & John Fass, Of machines learning to see lemon), les artistes témoignent de nouvelles dimensions à la vie, révèlent des perspectives insoupçonnées et stimulent notre réflexion sur notre rapport au vivant (Golnaz Behrouznia & Dominique Peysson, Phylogenèse Inverse). 

 

Commissaire d'exposition : Mathieu Vabre

 

À retrouver également dans le Hall de Stereolux :ff