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Un vent d'inventivité avec Catastrophe ! (interview)

Musique Publié le 20/11/2019

La soirée Le Beau Label : Tricatel promet de casser les codes ! Catastrophe, groupe inclassable qui porte haut l’esprit propre au célèbre label indépendant, invente une forme de performance artistique, mêlant musique, théâtre, danse, littérature...
En amont de cette soirée, Blandine Rinkel, membre du groupe, invite le public le temps d'une recontre littéraire autour de son nouveau roman Le nom secret des choses.
Aussi, au vu de la richesse artistique de ce groupe, Stereolux a proposé à Catastrophe de travailler avec des élèves du Club Théâtre du Lycée de la Herdrie à Basse-Goulaine. Défi relevé avec enthousiasme et envie ! Après une première rencontre début novembre, un atelier aura lieu toute la journée du 3 décembre à Stereolux entre la quinzaine d’élèves et les membres du groupe. Le travail artistique sonore réalisé ensemble sera présenté à l’ouverture de la soirée du 4 décembre.
 

- Pourquoi "Catastrophe" ?

Parce que "Catastrophe" est un mot qui claque, comme de la foudre. Parce que c’est un mot actuel, terrifiant, et qu’il fait pourtant rire les enfants.
 

 

- Quel serait le credo de Catastrophe ?

"Tout pourrait être autrement". On se demande souvent : qu'aurait fait Salvador Dali à notre place ? 

 

- Pouvez-vous nous partager quelques références qui nourrissent votre univers singulier ?

La liberté de Lizzo

Les Sunday Services de Kanye West 

L’Appel d’Air d’Annie Le Brun

La transparence des choses de Vladimir Nabokov

Le rap de Moussa

Le nez de Katerine

  

- Vous jouez à Stereolux dans le cadre de la soirée Le Beau Label : Tricatel, d'après-vous quel est le point commun des artistes signés sous ce label ?

D'essayer des choses nouvelles. 

 

- Et si "tout change à chaque instant", qu'est ce qui a changé au cours de cette tournée ?

L'amitié entre nous, qui s'est fortifié. L’humour, pas toujours de bon goût, qui s’est affirmé. "L'interplay" entre nous qui s'est affiné. On essaye de penser nos sets comme des variations de jazz autour de motifs, ce qui implique de s'écouter à chaque seconde, de se regarder, de se sentir. On parle plus directement aux gens aussi : les yeux dans les yeux.

 


 

 

- Quels sont les futurs projets de Catastrophe ? De quoi rêvez-vous pour la suite ?

On travaille d'arrache-pied sur un musical pour 2020, qu'on voudrait actuel, suant et multicolore. On rêve d’un public varié, qui n’aurait pas peur de soudain se mettre à danser.