PARK est né d’une collision des membres de Lysistrata et du chanteur de Frànçois and the Atlas Mountains, deux groupes aux sonorités différentes, mais originaires de la même ville de Saintes. Que donne la confrontation entre un rock à sensations fortes et une pop légère et éclectique ? Eh bien un univers musical à part entière, évidente alchimie humaine et artistique, avec un style qu’on pourrait définir de post-pop ou pop saturée. La sortie de l’album éponyme est prévue pour le 25 mars, sous le label Vicious Circle Records.
Les musiciens ont accepté de répondre à nos questions sur leur travail et en particulier sur ce dernier album, dans le cadre de leur concert à Stereolux jeudi 7 avril.
1. Comment est né ce projet ? Souhaitiez-vous sortir de votre zone de confort ?
Nous nous sommes rencontrés à Saintes, la ville dont sont originaires Lysistrata et Frànçois and the Atlas Mountains. Quelques années auparavant, on s’est croisés au Coconut Music Festival de Saintes et on a discuté jusqu’à tard dans la soirée. François avait des chansons et des débuts de morceaux et voulait rendre ça plus bruyant et noise. Par la suite on s’est retrouvés dans des caissons de répétition entre Saintes et Poitiers, et on a tout réécrit ensemble puis composé ensemble par la suite.
2. Votre quatuor est une formation éphémère. Pourquoi ce choix ? Aviez-vous des appréhensions ou attentes particulières ?
Park est un groupe pris entre Frànçois and the Atlas Mountains et Lysistrata qui sont des groupes qui nous prennent du temps. Effectivement, autant pour nous que pour les gens qui découvrent Park, la rencontre de ces deux bands est assez inattendue. On doit donc créer des nuances pour donner à un moment plus de lumière à nos groupes principaux et à un autre moment à Park. L’idée est de rendre Park assez précieux.
« On doit donc créer des nuances pour donner à un moment plus de lumière à nos groupes principaux et à un autre moment à Park. L’idée est de rendre Park assez précieux. »
3. Vous décrivez le clip de votre premier single, Réveil Heureux, comme représentatif d’un son « cool et crade ». Pouvez-vous nous en dire plus sur ce style ?
Pour nous quatre, Park est une grande récréation. C’est un projet qu’on aborde avec beaucoup de légèreté. Les premiers enregistrements que nous avons fait étaient fait avec le 4 pistes cassettes de Frànçois entre Saintes et Poitiers et il a été compliqué pour nous d’imaginer un enregistrement autrement que la façon dont on le faisait. Finalement, nous avons fait l’album au Shorebreaker près de Bayonne avec Johannes Buff et c’était la première fois que nous abordions le studio avec autant de détente. Le studio est une grande maison où des amis passent tout le temps, il y a un grand jardin pour faire du Frisbee et un grand sous-sol aménagé pour enregistrer. Nous étions à cinq minutes de la mer et on avançait sur l’album comme on le souhaitait. On a d’ailleurs découvert notre son en studio car nous n’avions jamais fait de concert avant. Tout a été enregistré en live sauf les voix qui ont été enregistrées chez Frànçois pour certaines, parfois tard dans la nuit au studio pour les voix de Ben, Max et Théo.
4. Cette formation est très nouvelle pour vous, la tournée démarre seulement après une première date au Coconut Music Festival à Saintes. Comment abordez-vous la performance scénique ?
C’est en cours de travail, on a fait très peu de concerts avec Park pour l’instant mais on a plein d’idées pour le live !
5. des surprises pour le show Nantais ?
On prévoit après le concert une diffusion cassette de musique traditionnelle thaïlandaise !
Découvir aussi Lysistrata et Frànçois and the Atlas Mountains (si ce n'est pas déjà fait) :
