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L.A. WITCH S'APPRÊTE À ENFLAMMER LA SALLE MICRO (INTERVIEW)

Musique Publié le 09/05/2022

Ellie English, Irita Pai, Sade Sanchez se rencontrent à Los Angeles en 2011 et s’unissent sous le nom L.A. Witch et sous le signe du rock de tous les instants, de toutes les ères, de tous les goûts. Du haut de leurs trois albums, les sorcières de Los Angeles ont su se faire une place de choix dans le paysage Garage nord-américain. Play With Fire, leur dernier projet sorti en 2020, est une ôde à la pluralité du rock, de la psyché au blues, de la country au surf, elles nous embarquent dans un roadtrip fébrile et poussiéreux. Avec un rock aussi mouvant que généreux, le trinôme vient de l'autre côté de l’Atlantique pour mettre le feu en salle Micro mercredi 11 mai. Elles ont répondu à nos questions.

L.A. Witch + PUISSANCE CUBE


1. Vous foulerez la scène de Stereolux CE MERCREDI 11 mai, en pleine tournée d’Europe et du Royaume-Uni. Le public européen est-il différent du public américain ? 

On a vraiment l’impression qu’en Europe, les gens respectent les musiciens et les artistes. Leur hospitalité est incroyable. Nous avons à chaque fois un lit où dormir et un bon repas chaud. Parfois même, on nous accueille en nous cuisinant un repas de chez nous, ce qui est vraiment appréciable quand on a le mal du pays. 

2. ça fait quoi d’être pionnières d’un genre musical quasi-exclusivement masculin ? Comment appréhendez-vous votre place en tant que femme dans l’industrie musicale ? 

Je ne pense pas que nous nous percevons nous-même comme des femmes musiciennes, mais comme des personnes musiciennes. Nous avons été assez chanceuses, nous n’avons jamais senti que l’on nous traitait autrement du fait de notre genre. Et la plus belle récompense, c’est lorsque des jeunes filles viennent nous dire que nous leur donnons envie de jouer de la musique.

La plus belle récompense, c’est lorsque des jeunes filles viennent nous dire que nous leur donnons envie de jouer de la musique.

3. Votre dernier album, “Play With Fire” traverse de bout en bout l’histoire du Rock américain, de la psyché des 60’s à l’art new-yorkais des 80’s, en passant par la scène punk des 70’s. Pourquoi ? 

Nous écoutons toutes des esthétiques musicales différentes, de n’importe quelle période. Tout se fait et se compose inconsciemment, même si nous n’avons jamais visé un résultat sonore spécifique.

4. Comment écoute-t-on le rock ?

La meilleure des manières d’écouter du rock, c’est de le laisser exploser dans une voiture les fenêtres ouvertes !