NUIT ELECTRO #2 : AILI · COMBO BONGOS · GLITTER55 B2B FLORE · MADBEN · MAELSTROM & LOUISAHHH · MAINLINE MAGIC ORCHESTRA · MC YALLAH & DEBMASTER · SABRINA BELLAOUEL · TELENOIA· VANILLE

Bienvenue à Tokyo, Belgique. Arrivée à 7 ans dans le plat pays, Aili Maruyama n'a jamais coupé les liens avec son pays d'origine. La preuve avec ce duo lancé en 2021 avec le multi-instrumentiste Orson Wouters, alias Transistorcake. Tout y est chanté en japonais, dans un processus de retour à l'enfance propice à une exploration des sentiments les plus intimes. Un lâcher-prise d'autant plus aidé par cette techno-funk délicieusement rétro, piochant habilement dans le post-punk, le disco et l'acid house. Minimalistes et bourrés d'humour - perceptible malgré la barrière de la langue - leurs morceaux s'épanouissent dans des live brisant la barrière entre live et club. Tout comme celle entre néerlandophones et francophones. Les boucles hypnotiques et ludiques se chargent de briser la glace.

À la fois agence artistique aux talents multiples, et bureau de production novateur, Combo Bongos diffuse une vision collective et spontanée de la culture où le sens du partage est maître et l’esprit de la fête est roi.

ALAN.D (NANTES)
Véritable noctambule de la scène nantaise, Alan.D est sur tous les fronts depuis 2010. Derrière des projets comme le festival Paco Tyson, il est également programmateur du Rond Point, lieu où il prône un éclectisme musical fédérateur. Mais c’est en tant que DJ qu’il s’épanouit ! D’une efficacité redoutable sur scène, il est toujours à la recherche de la perle house qui retournera le dancefloor.

SIWAL (NANTES)
Siwal, originaire d’un petit village dans le Sud-Ouest quitte sa terre natale pour s’implanter à Nantes il y à 6 ans. Adepte du vintage et amoureux·se de musique depuis toujours, iel se lance dans l’univers du vinyle et finit par se dégoter une paire de platines. La technique se perfectionne, les disques se multiplient, et la collection s’agrandit. Son empreinte musicale s’affine et puise son inspiration du jazz, du trip hop, et des musiques électroniques. Bill
Evans, Bouzou Bajou et Kerri Chandler l’ont largement influencé, dans ses choix musicaux. La House music est à l’honneur, mais pas que, on lui retrouve aussi des sonorités garage, techno et très deep.

GLITTER55 (MA/FR):

Originaire de Rabat (Maroc) , GLITTER55 diffuse des dj sets intensément syncopés, boostés aux rythmiques breakbeats et gqom. Si elle agrémente souvent ses prestations d’un classique chaabi,  c’est bien à coups de kicks qu’elle s’est faite une place sur les plateaux des meilleurs festivals et clubs français ou étrangers et est devenue DJ résidente sur Rinse France depuis 2019.

FLORE (FR) :

Originaire de Lyon, Flore est une figure majeure de la scène électronique / bass française, connue pour ses talents de DJ, de productrice, de curatrice, et directrice du label POLAAR. Ses sets énergiques mélangent  acid house, techno ou influences afro-caribéennes. Une sélection musicale impeccable et variée, caractérisée par des beats syncopées, des lignes de basse explosives, et des percussions intenses.

Elles proposeront un DJ set inédit à 4 mains où la techno dominera les débats !

Elles remplacent Sama' Abdulhadi qui ne pourra assurer sa prestation en raison d'une erreur de planning de son management.

Son succès ne doit rien au hasard. Depuis ses débuts ado dans les années 90, le Lillois a suivi l'exemple des plus grand·es. Des légendes de Detroit Jeff Mills ou Dave Clarke aux poids lourds hexagonaux Laurent Garnier ou Manu Le Malin, il a su prendre le meilleur de chacun pour faire pas à pas son apprentissage, d'abord comme DJ puis producteur. Sans jamais forcer la hype, il a façonné son style. À savoir une techno bouillonnante capable de stimuler le corps comme l'esprit. Habile équilibre entre bricolage et méticulosité, sa musique lui a ouvert les portes de labels comme Off Recordings, Sous Music, Cod3 QR ou Ellum, fondé par Maceo Plex. Couronné par un passage au Berghain en 2019, le DJ récemment installé à Nantes s'est désormais imposé comme une valeur sûre de la techno française.

En un mot : badass. Pionnière du rap en Afrique de l'Est, la Kényano-Ougandaise MC Yallah est une membre clé du collectif Nyege Nyege, moteur d'une musique électronique africaine révolutionnaire. Depuis vingt ans, elle impose sa virtuosité technique, découpant comme personne ses textes en swahili ou en luganda. Avec le Français Debmaster, derrière ses deux derniers albums et son live, elle trouve le parfait complément à son énergie brute. Ses beats sombres et lents installent une ambiance menaçante, où la rappeuse peut déployer toute son intensité. Grime, trap ou même punk, on ne sait plus où ranger ce rap futuriste qui peut également incorporer du gqom ou du kuduro. Le son est généreux, vertigineux. Voilà un concert à côté duquel il sera difficile de passer.

C'est plus que de la complicité : après plus de dix ans de collaboration artistique, Maelstrom et Louisahhh ont atteint une forme de fusion. Alors que le Nantais s'adonne à une techno de plus en plus cérébrale et que l'Américaine, parisienne d'adoption, s'adonne à ses live darkwave, aucun·e n'a délaissé leur projet commun. De single en single, jusqu'à un album en février sur leur label RAAR, iels ont patiemment élaboré cet univers commun. À savoir une techno punk faisant le trait d'union entre concerts punk et free party. Portés par la voix angoissée de Louisahhh, les titres croisent des rythmiques indus ou EBM mais aussi jungle et gabber. Le son est radical, le propos sombre. Mais la confiance totale entre les deux musicien·nes fait également jaillir un certain espoir. Une rage de vivre.

La seule chose certaine, c'est qu'on sera surpris·e. Ces quatre Barcelonais savent comment transformer leurs concerts en véritables happenings, maniant costumes loufoques et mise en scène hilarante. Avec leurs masques de prédicateurs extra-terrestres ou de body-builders forains, qu'on n'aille pourtant pas les prendre (uniquement) pour des comiques. Signés sur le label de Primavera Sounds, Nile Fee, John Heaven, JP Sunshine et Daniel 2000 produisent une balearic house délicieusement rétro. Leurs singles font instantanément danser sans jamais tourner en rond, grâce au renfort des instruments live. Le tout amène une touche entre disco et pop, parfaite pour compléter cette ambiance généreuse et hédoniste. C'est stupéfiant, mais surtout d'une bonne humeur totale.

Peu importe le genre : ce qui compte c'est l'audace. Capable de puiser dans la house, l'IDM, le rap ou la pop 70's, la Franco-Algérienne incorpore tout cela dans un R'n'B épuré et atmosphérique. Après plusieurs EP, elle publiait en mars son premier album chez InFiné, Al Hadr ("le présent" en arabe). L'occasion d'ancrer un univers unique, où les passages d'un style et d'une langue à l'autre se font avec fluidité, et où les tempos lents laissent s'épanouir la sensualité. Simplement accompagné d'une claviériste, ses live intimistes mêlent ambiance onirique et technologie de pointe, avec des contrôleurs placés au bout de ses doigts. Mais c'est surtout avec sa personnalité solaire et sa voix envoûtante qu'elle sait captiver le public. Pour l'inviter dans sa psyché.

Tout se joue dans les interstices de notre cerveau. C'est ce qu'explore depuis 2015 le collectif CELA, qui réunit musicien·nes, graphistes, photographes pour des installations et performances immersives visant à explorer notre rapport au réel. Côté musique, le dernier né se nomme Telenoia, fusion de Clément Leveau, alias Jumo, cofondateur du collectif, et Sylvain Pelier, échappé du duo Maze. Leur nom fait directement référence à l'art télématique, dont les installations interactives repensent - voire abolissent - le rapport entre artiste et spectateur·rice. Taillé pour les dancefloors, le projet mêle sophistication des compositions avec des basses acid et des kicks profonds. Avec l'aide de Luce Terrasson, autre fondatrice de CELA, leur live fait s'entrecroiser ondes sonores et visuelles, entre minimalisme et chaos. Pour trouver de nouvelles manières de se connecter.

Tabasser sans violence : voilà le son que cherche Vanille. Baignée très tôt dans l'univers rave, elle s'envole à 21 ans à Londres pour y faire ses armes. L'admiratrice de Jeff Mills ou Anetha y est alors rapidement repérée par Honey Dijon - un soutien qui lui ouvre de nombreuses portes, dont une résidence à Rinse FM. Le succès est amplement mérité pour la DJ, très à l'aise pour balayer de la house au hard style ou à l'afro pour des mixes au BPM élevé. Les ambiances peuvent varier du tout au tout, mais une seule chose compte : le groove. Et ne pas le perdre implique aussi un espace parfaitement safe, qu'elle provoque dans ses propres soirées Headbutt, dédiées à la mise en avant d'artistes queer et racisé·es, mais aussi partout où elle passe. Car l'euphorie ne se vit que partagée.

LINE 4 fait référence au légendaire jeu de stratégie “Puissance 4” bien connu depuis les années 70.

Le jeu : quarante-deux disques lumineux sont disposés le long d’une grille de sept verticales et six horizontales. Chaque participant·e possède un bouton au pied lui permettant de choisir la bonne colonne pour lancer son pion virtuel.

Le but : Aligner quatre disques lumineux de sa couleur en premier.

Les bonus : Une programmation lumineuse et sonore invite les joueurs & joueuses à prendre place pour débuter la partie. Un son discret, drôle et rythmique en ponctue le cours, tout en bruitant la chute des pions. Les animations lumières et sonores (moments d’attente, débuts de partie, victoires) fonctionnent comme des tableaux cinétiques et musicaux.

Vincennes en Fêtes 2020 (FRA) - Fête des Lumière de Lyon 2021 (FRA) - Lumières 2021 à Saint-Gervais-les-Bains (FRA) - Fêtes de la Saint-Barbe 2022 à Lievin (FRA) - Habits de Lumière 2022 à Epernay (FRA) - Gloucester, Hull, Dagenham (ENG) 2023