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dim. 09 déc. 2018 18H30

Charlotte Gainsbourg + Saint Dx

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 4€ | Guichet 30€
Une petite faim ? Le foodtruck Amir vous attend sur la terrasse !
STEREOLUX Salle Maxi Debout - assis non garanti
Placement libre debout/assis non garanti
Organisateur : Stereolux

Enfin affranchie de l’héritage de son père, Charlotte Gainsbourg se livre comme jamais, et en français, dans son dernier album. Elle s’affirme et ne chuchote plus mais vous enveloppe d'une émotion sincère. Reste encore un peu Charlotte…

Charlotte Gainsbourg (Fr)

C'est en quelque sorte une histoire de fantômes – ou plutôt de certain fantôme paternel, de certaine silhouette sororale qui hantent les entre-lignes de Rest, cinquième album de Miss Gainsbourg, à la fois invocation magique et évocation intime de figures disparues ; Charlotte chante l'absence. Rest n'a pourtant rien d'une longue ode funéraire et, sous ses dehors d'épure glacée, révèle des instants volés de douceur ouatée en boucles électroniques délicates et enveloppantes – une orfèvrerie orchestrale façonnée par SebastiAn, musicien et producteur de l'écurie Ed Banger. Autoportrait exempt de maniérisme, exploration (im)pudique des espaces émotionnels, Rest accueille également (une habitude depuis 5:55) des invités prestigieux : une moitié de Daft Punk et un quart de Beatles apportent leur contribution aux humeurs enténébrées d'un album qui, davantage qu'une confession ou qu'un de profundis sophistiqué, est une lettre ouverte à celui qui, parti dans les étoiles, écrivait que « pour la vie il n'y a pas d'antidote » – Shush Charlotte...

 

Saint DX (Fr)

Aurélien Hamm, ex-membre du groupe Apes & Horses, a ainsi baptisé son projet solo en hommage au synthétiseur Yamaha DX7 dont les sonorités ont inondé la musique des années 80-90 de manière fulgurante. En maniant les fameux presets de l’instrument, il développe une musique directe et émotionnelle qui s’adresse à l’imaginaire nostalgique, inconscient ou rêvé d’une génération qui a grandi en écoutant les bandes originales d’Eric Serra et les disques de Sade et de Riuychi Sakamoto. Oscillant entre les textures du synthétiseur et le timbre organique du saxophone,textes anglais et français se laissent porter par une même voix, profonde et fragile.