
Vendredi Sur Mer + JOSEPHE
La jeune suissesse pose une voix lascive sur fond de disco-synth-pop éthérée aux influences 80’s. Du talk-over poétique, ni chanson, ni rap, ni vraiment électro, où elle flotte subtilement, portée par une mélancolie assumée. Ce deuxième album pourrait être celui de la métamorphose.
Vendredi sur Mer (CH)
C'est une histoire d'eau. Son nom de scène, invitation à la rêverie océanique, son inspiration (le premier EP de Charlotte Mignot s'intitulait Marée Basse, son nouveau single, « Le Lac ») : tout tourne autour de l'élément aqueux – féminin, insaisissable, primordial.
C'est également, à sa manière, une Histoire d'O : avec des textes crus, une sensualité affirmée tout au long de son nouvel album, et signe d'une maturité acquise au fil d'une écriture du désir, celui d'un cœur mis à nu, fort, vulnérable, ardent.
Une maturité, donc, qui dit aussi l'évolution musicale de la Suissesse : à l'electropop colorée, à la préciosité délicieusement queer de Premier Émois, succèdent des brumes sourdant une mélancolie modulée par un phrasé particulier, en parlé-chanté, mélancolie que viennent pourtant adoucir les tons pastel qui lui sont chers. Une évolution qui a tout d'une Métamorphose.

JOSEPHE (FR)
Bercée par les chansons R&B et Hip-Hop de ses grands cousins, Josephe s’est très vite lancée dans la musique. Et le choix fut payant. Aujourd’hui auteure, compositrice, multi-instrumentiste, interprète et auto-productrice, le talent de cette autodidacte de 22 ans en surprendra plus d’un·e.

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