Stereolux accueille Olivia-Faye Lathuillière en résidence

Après une première résidence de recherche au Lieu Unique, Olivia-Faye Lathuillière prend ses quartiers à Stereolux le temps de quelques jours pour développer son nouveau projet.

Olivia-Faye Lathuillière réalise des installations et sculptures sonores pour ensuite passer progressivement aux arts de la scène. Le corps, l’objet en mouvement et l’éphémère sont autant de concepts émergeant systématiquement de son travail plastique et scénique. Jonglant sans cesse entre installations et performance, en passant par la vidéo et la photographie, ses œuvres sont présentées à l’international dans de nombreux festivals et galeries. En 2016, elle fonde EQUIVOC, une compagnie de création d’art contemporain, d’installations sonores et d’explorations chorégraphiques immersives. L’artiste produit et réalise également des clips vidéos pour la scène musicale indépendante montréalaise, notamment pour Chevalier Avant Garde, Hélène Barbier, ItchySelf et YlangYlang.

Pour ce projet d'abord en développement au Lieu Unique du 25 octobre au 2 décembre, puis à Stereolux du 4 au 15 décembre, Olivia-Faye Lathuillière s’est intéressée à l'hypothèse de la cellule LUCA (généalogie cellulaire), qui serait le dernier ancêtre commun universel dont sont issues toutes les espèces vivant actuellement sur Terre. Imaginé sous la forme d’une installation à la fois visuelle et sonore, l’artiste explore le principe d’une cellule monumentale immersive, une structure ayant sa vie propre et réagissant au public qui l’entoure. Le prototype utilise un matériau très symbolique : la couverture de survie (space blankets) inventée par la NASA en 1964 pour isoler ses satellites, navettes, ou même combinaisons spatiales. De l’infiniment petit à l’infini cosmique, l’artiste interroge la survie du vivant et son universalité.