Logo Stereolux

SCOPITONE DANS L'OEIL DU COLLECTIF YAPA : RENCONTRE (INTERVIEW SCOPITONE)

Publié le 08/09/2022

Alors que Scopitone va bientôt ouvrir ses portes pour sa vingtième édition, nous avons eu le plaisir de rencontrer le collectif YAPA, chargé de la scénographie du hall et des extérieurs du site du festival. Ils ont pu nous expliquer leur implication sur Scopitone et ce qu'ils avaient imaginé pour cette édition 2022... Rencontre avec Alexandra, Mahaut, Julien et Paul.

Scopitone 2022


De gauche à droite : Paul Chopin, Julien Deauverné, Alexandra Pasturel, Mahaut Houette

1. Pouvez-vous présenter le collectif Yapa en quelques mots ? Quand le collectif est-il né et sur quels projets avons-nous pu vous voir ?

Nous nous sommes rencontré·es à l'école d'architecture de Nantes quand nous étions étudiant·es. A partir de 2017, nous avons commencé à mener quelques projets de scénographie, de video mapping, ou de  micro construction, à côté de nos études. Le collectif est né en 2018 dans le but d'avoir une structure un peu plus officielle pour continuer à travailler sur ces projets, personnels et/ou sur des commandes extérieures. Le collectif est composé de plusieurs entités répondant à plusieurs types de projets. Mais à l'heure actuelle, l'une de nos principales activités est de produire des installations scénographiques pour des événements principalement musicaux, en s'appuyant sur des compétences acquises en vidéo, videomapping, vjing et création lumineuse et interactive. Ces installations peuvent être manipulées en live ou programmées numériquement pour interagir avec la musique ou le public. Le groupe scénographie qui travaille aujourd'hui sur la scénographie du festival Scopitone est composé de trois personnes (Alexandra Pasturel, Mahaut Houette et Julien Deauverné) ainsi que d'un intervenant extérieur (Paul Chopin). Vous avez pu nous voir sur les évenements Résonance d'ABSTRACT, au Nouvel An 2019 à Macadam pour ANDROGYNE, à la soirée de lancement du label 44tours à Trempolino, ou au LAB pour BOEM.

 

au LAB de l’association nantaise Boem, 2020 / © Phili Foto

2. Comment s’est faite la rencontre entre vous et l’équipe de Scopitone ?

La rencontre s’est faite dans un premier temps avec la proposition de la part de l’équipe Scopitone de participer à la mise en concurrence restreinte autour des scénographies des espaces non scéniques du Stereolux. Nous avons ensuite pu échanger sur notre collaboration et présenter plus amplement nos créations passées autour de réunions entre les deux structures.

Nous avons eu à coeur de construire une scénographie utilisant le plus possible des éléments en réemploi, ou en leur évitant de devenir des déchets par la suite.

3. Pourriez-vous nous donner une idée du travail que vous allez réaliser sur le festival ? Quelles sont vos inspirations ?

L'idée est de transformer le lieu de Stereolux le temps du festival. C'est pourquoi nous avons imaginé différentes scénographies, se répondant entre elles pour créer une scénographie globale, s'étendant sur tous les espaces (hors scènes) et accompagnant le public dans ses parcours. Nous nous sommes basé·es sur des concepts d'accumulation et d'immersion, pour produire des éléments interactifs jouant avec la verticalité et l'horizontalité, créant ou répondant au flux de la musique non audible des scènes Maxi et Micro ou des déplacements du public. Nous avons également eu à coeur de construire une scénographie en utilisant le plus possible des éléments en réemploi ou en leur évitant de devenir des déchets par la suite.

à gauche : festival Résonance d’Abstrack, septembre 2021 /  à droite : festival Aoustock 2021

4. Quel·le est, selon vous, l’artiste à ne manquer sous aucun prétexte à Scopitone cette année ?

La performance à 8 mains du jeudi soir avec Maelstrom, Fasme, Flore et Djedjotronic ! Que des artistes qu'on aime déjà voir individuellement, mais dans une création originale et jamais vue. Pour nous c'est l'immanquable de l'édition. (La programmation des vendredi et samedi soir est alléchante aussi bien sûr). Et par ailleurs, nous serons ravi·es d’être en présence de nos ami·es de Zone Rouge et 44 Tours qui ont, nous le savons, le secret de sets très convaincants.

© Phili Foto