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Scopitone 2021 : de retour à la (vraie) vie

Publié le 22/09/2021

La 19e édition du festival Scopitone se termine, après douze jours consacrés aux cultures électroniques et arts numériques, à Nantes. Une édition imaginée au printemps, se voulant insubmersible, et mettant cette année l’accent sur l’exposition Hyper Nature. Un public nombreux (23 400 visiteurs et visiteuses) et enthousiaste à l’idée de s’immerger à nouveau dans ces cultures. Retour sur cette édition toute particulière, en quelques points.


L’exposition Hyper Nature

Avec dix-sept installations présentées à Stereolux. Un parcours invitant à découvrir trois espaces, transformés pour l’occasion en salles d’exposition. L’attention portée à la médiation est particulièrement saluée, permettant à un public très varié de décoder les œuvres. Une démarche contribuant à s’interroger sur les relations (plus ou moins positives) que l’humain et les technologies entretiennent avec la nature.
 

© Sarah Bellanger 

“Il est vraiment appréciable de trouver un événement qui mélange à ce point les publics ! C’est une exposition pour tous.” Une dame, dont les voisons ont parlé de Scopitone

L’installation immersive Passengers

Un kaléidoscope géant faisant le plaisir d’un large public - de 7 à 77 ans - invité à le traverser de jour comme de nuit, au Jardin de plantes. 
 

© Sarah Bellanger 

Quatre soirées de spectacle vivant

Une collaboration inédite avec le Warehouse. Un choix volontaire de proposer des formes vivantes sur cette édition à travers des propositions plus hybrides qu’habituellement : trois performances et lives audiovisuels chaque soir, et la part belle laissée à des créations et collaborations étant parfois le fruit même du covid-19.
 

© Sarah Bellanger 

Parmi les découvertes : le live envoûtant de Tryphème & Ulysse Lefort, la performance musicale et audiovisuelle Bird signals for earthly survival, l’hommage à la culture club de la DJ La Fraîcheur et de la danseuse Véronique Lemonnier.
 

© Sarah Bellanger 

Scopitone adepte du grand écart : des familles aux pros

Chaque week-end, les activités dédiées au grand public ont fait le plein : visites guidées de l’exposition (enfants et adultes) ainsi que les ateliers (création sonore et stop-motion) proposées aux jeunes festivalie·res. Deux ciné-concerts également, proposées au Théâtre 100 noms, rassemblant petits et grands.
 

© Sarah Bellanger 

Les “Rendez-vous du Labo” ont, quant à eux, rassemblé 150 professionnels français et européens (avec notamment des Rencontres Hacnum, contribuant à la structuration du secteur des arts numériques). La première édition également de DIWO (Do It With Others), programme de deux semaines mélangeant workshops et temps de création et consacré cette année à l’approche éco-consciente de l’art numérique.
 
Egalement, une collaboration avec le Planétarium de Nantes réussie puisque les 14 séances proposées ont affiché complètes, y présentant une création issue d’un dispositif d’accompagnement porté par un consortium de planétariums et lieux d’expérimentation artistique franco-québécois.
 
© Sarah Bellanger 
 

Une programmation paritaire

À noter également cette année une attention particulière portée quant à la parité dans l’ensemble de la programmation. Si nous avons atteint la parité dans le champ de la programmation musicale depuis plusieurs années, c'était encore un défi sur le volet installations. En effet en 2019, nous avions tenu une table ronde sur ce sujet. Cette année, la programmation de notre exposition a été composée de 11 femmes, 3 hommes et 2 collectifs mixtes, fruit d’une démarche active, en accord avec nos engagements
 
Stereolux / Scopitone remercie infiniment ses équipes et bénévoles pour leur participation et leur engagement au cours de cette édition, les partenaires publics et privés du festival, ainsi que le public pour son enthousiasme et sa curiosité.

Découvrez également toutes les photos du festival sur notre album en ligne.