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Electrons Libres : 3 questions à Guillaume Marmin

Arts numériques Publié le 13/06/2017

Comment est née l'idée de la performance Walter Dean ?
Walter Dean c'est d'abord l'envie de travailler avec Jean-Baptiste Cognet et de produire un environnement visuel autour de sa musique. On a débuté ce projet en novembre dernier pour le festival Musiques Volantes à Metz. On pourrait dire que c'est comme un film sans dialogue fait de lumière et de musique. On s'est imaginé un scénario qui n'est pas directement perceptible par le public mais il est question de paysages désolés, de champs de bataille désertés et de dieux en colère. 
Et puis pour cette occasion, on a invité la violoniste Carla Pallone (Vacarme, Mansfield Tya) à venir nous rejoindre. Elle a dit "ok", on a dit "Chic ! ".

Comment cette création s’inscrit-elle dans l'"art numérique" ? 
J'ai toujours du mal avec l'appellation "art numérique". Aujourd'hui ce sont plutôt les productions qui n'utilisent pas le numérique qui sont singulières. Sans négliger l'impact du numérique et les bouleversements auxquels nous assistons, ce n'est pas l'objet de mon travail. La technique occupe une place importante mais j'essaie de vite l'oublier au profit d'un contenu ou d'une intention. 
C'est d'une certaine manière, aussi ce que nous souhaitons faire avec ce projet : sortir des cases autant que possible pour jouer dans tous types d'évènements et devant des publics différents.

Cette soirée s'appelle "Electrons libres", qu'est-ce que cela t'évoque ?
C'est très mystérieux mais on remarquera que si on change les lettres ça fait Emmanuel Satan, hasard ou coïncidence ?

 

 

 

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