Last Train + Bandit Bandit
Spontané et hypnotique, le rock brut et puissant des Alsaciens pourrait s’avérer classique. Mais le quatuor met un point (doigt ?) d’honneur à le jouer avec les tripes. Ne ratez pas le dernier train, vous le regretterez amèrement !
last train (fr)
Comme dit le dicton (à qui on la fait pas), c'est dans les vieux chaudrons qu'on fait les meilleures patates à l'eau. Preuve en est le quatuor mulhousien dont le succès, public et critique, ne cesse de croître, et qui – ni passéiste ni revivaliste – s'applique avec brio à maintenir bien vivante la flamme d'un rock garage bluesy, celle qui éclaira le Zeppelin et, depuis, Black Rebel Motorcycle Club ou encore Royal Blood. Élégant, racé, nerveux sans être brouillon, ce rock-là est celui de l'instant, de l'urgence, du risque ; des riffs tranchants et des lignes de basse conquérantes ; sans fioritures ni pose, sombre sans être glauque, il est celui de l'énergie, de la fougue juvénile – sans compter que ces quatre-là ne manquent ni d'idées, ni d'à-propos : outre un deuxième album en cours de réalisation, ils ont monté leurs propres label, agence de booking et festival rock ! Comme quoi, les vieux chaudrons, c'est comme les chapeaux de magicien, c'est plein de surprises.
Bandit Bandit (FR)
À l'origine il y a ce duo, ce duel. Français ou anglais, aimants ou amants, qui se complètent dans ce paradoxe évident. Entre psyché, garage et pop française,Bandit Bandit serait une sorte de Bonnie and Clyde ténébreux et frontal, nourri par leurs aînés (dont leurs camarades Grand Blanc, signés comme eux sur le label Entreprise), mais capables de braquage très personnel.
