La jeune rennaise mêle subtilement pop, electro et RnB sur des textes qui évoquent la libération des corps, l'égalité et l’affirmation de soi. Son deuxième album explore les vertiges de la perte d'identité et de la solitude. Instinctive et intime, Joanna a trouvé la lumière.
Joanna (FR)
Si Freud posait le deuxième album de Joanna sur sa platine (connectée à d’autoritaires enceintes Vienna Acoustics, bien sûr), il serait surpris de découvrir qu’entre le ça et le surmoi de la jeune Rennaise, les pensées sont rythmées de basses lourdes et scandées avec une grande détermination. Evidemment, les hymnes de Mylène Farmer ont ensemencé les synapses de l’enfant Joanna, mais c’est désormais dans l’axe Rosalia - FKA Twigs, dans une étourdissante parure pop, que l’horizon de la jeune femme se positionne, celui d’une immense liberté formelle et ultra contemporaine, que ce soit dans la représentation ou l’incandescente sincérité de ses textes. Les rapports hommes femmes y tapissent tous les recoins, par le prisme de l’amour ou de la violence, collés au plus près des corps et de la réalité.
Olympe Chabert (FR)
Entre rap et chant, paroles tranchées et flow mélancolique emprunts d’un regard cynique sur la société dans laquelle elle grandit, Olympe retranscrit dans ses morceaux les doutes et les espoirs de sa génération. En parallèle de ses études de comédie musicale à Paris, la chanteuse caennaise se fait une place sur YouTube avec ses covers de rap en reprenant Ninho, Orelsan, Vald… D’abord révélée par Columbine, elle sort en autoproduction deux premiers singles Trop et Meuf avant d’être ensuite signée sur le label Bonne Étoile de Bigflo & Oli. Dans ses morceaux aux allures pop mais aux textes assumés, elle chante son vertige d’avoir la vingtaine et la vie devant soi.
Vous devriez aimer…
