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jeu. 18 oct. 2018 20H00

Eddy De Pretto + Muddy Monk

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 4€ | Guichet 26€
Présence du foodtruck Paws sur la terrasse
STEREOLUX Salle Maxi Debout - assis non garanti
Placement libre debout/assis non garanti
Organisateur : Stereolux
Eddy Bellegueule s’est soigné à la chanson, une Cure assidue avec quelques injections de hip-hop ou d’électro. Un timbre à la Nougaro, des textes intimes, une ambiguïté omniprésente, une force plein d’humilité. Propulsé (trop ?) vite phénomène, il prouve sur scène que ce n’est pas de foire…

Eddy de Pretto (Fr)

La rumeur insatiable enflait depuis quelques années, le phénomène est dorénavant en marche. Musique, mode, cinéma : en cette année 2018, Eddy de Pretto est partout, et son nom sur toutes les lèvres, comme les paroles de ses compos. Phénomène donc, avec un premier album, Cure, qui, à peine sorti, le propulse dans la lumière crue de la célébrité après qu'il a raflé plusieurs prix et déjà arpenté les planches de salles prestigieuses. Phénomène parce que, sans grosse artillerie ni déclarations ostentatoires, il bouscule sérieusement certains codes, aussi bien sociaux que musicaux ; mêlant hip-hop et chanson (on le compare, plus ou moins à bon escient, à Stromae, dont il partage le goût de la narration mais dont il se démarque par son ambiguïté foncière) ; explorant sa propre fragilité et celle des lieux communs de la masculinité, faisant de ses failles le moteur de sa créativité, défiant les normes qui excluent, ostracisent, méprisent. Cure est composé de chroniques de l'intime, qui sont tout autant des radiographies d'une époque, sans misérabilisme ni effets de manche : le remède à nos maux ?

Muddy Monk ( Suisse)

Propulsé sur le devant de la scène après la sortie de son EP Première Ride, et ses collaborations avec Myth Syzer, Bonnie Banane et Ichon, Muddy Monk séduit par des sonorités synthwave lointaines et des textes au romantisme délicat, qui appellent à la nostalgie et l’aventure. Passé maître dans l’art de composer des complaintes planantes, le jeune Suisse n’hésite pas à mêler la poésie de la chanson française à la nostalgie lancinante des synthés. Un appel à l’évasion.