De la braguette à la jupette : les masculinités dans l’histoire de la mode
Dans le cadre du Festival Être un homme
De la braguette à la jupette
Les masculinités dans l’histoire de la mode
Quel est le point commun entre le rappeur A$AP Rocky et la reine Elizabeth Ire d’Angleterre, qui régna au XVIe siècle ? La Renaissance, par ses « braguettes » quasi-monumentales, a-t-elle encouragé le manspreading (consistant, pour certains hommes, à s’étaler dans l’espace public aussi largement que possible, par exemple dans les transports en commun) ? Les dandys du XIXe siècle portaient-ils des Wonderbra ? L’unisexe est-il « the new black » ? Quel est vraiment le sens du poil ?
Toutes ces questions capitales autour de la mode masculine méritent bien une conférence : joyeuse, décalée, rigoureuse sans académisme, pleine d’images surprenantes, où les parures d’hier et d’aujourd’hui dialoguent en champ-contrechamp pour évoquer les fluctuations de l’apparence masculine au gré du temps.
Pour savoir de quoi est tissée la masculinité, remontez le fil à travers l’Histoire, celle de la mode avec Julia Butault, et celle de l’art avec Élodie Évézard, deux chercheuses pas bêcheuses qui explorent les mutations de l’élégance et de la bienséance.
FESTIVAL ÊTRE UN HOMME
Un festival pour célébrer les masculinités plurielles
Cinq ans après #Me Too, à l’heure des nouvelles générations féministes et de la fluidité des genres, comment peut-on encore être un homme ? Le festival invite chercheur·ses, artistes et activistes à croiser leurs approches pour explorer l’idée de masculinité. Comment réinventer un masculin pluriel débarrassé de ses tendances toxiques au virilisme et à la domination ? Qu’est-ce que les femmes ont à dire sur le sujet, et qu’en disent les hommes, qu’ils et elles soient cisgenres, non-binaires ou trans, et quelle que soit leur orientation sexuelle ? Comment réinvestir joyeusement les espaces de liberté ouverts par la critique du patriarcat ? Sur ce sujet de société brûlant, le festival propose un parcours fait de spectacles, lectures, projections, performances, conférences, jeux et ateliers divers. Il fait en sorte aussi que de jeunes adultes puissent prendre la parole et laisser libre cours à leur créativité sur un sujet qui les concerne : ainsi, des étudiant·es de tous horizons travaillent avec les artistes et les chercheur.ses et présentent leurs réalisations au public.
Un projet imaginé par Le Grand T avec Stereolux et Nantes Université (Nuit blanche des chercheurs, École nationale supérieure d’architecture de Nantes, École des Beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire, Cluster Gender (11 labos), Pôle Humanités du département LSH). En partenariat avec le TU-Nantes, le Conservatoire de Nantes, l'Atelier Chardon Savard.
Avec le soutien de l'État-DRAC des Pays de la Loire dans le cadre du Plan de relance.
