C'est dans ma nature
De novembre 2022 à juin 2023, cinq classes de collégien·nes de Loire-Atlantique expérimentent la photographie avec Adeline Praud sur le thème "C'est dans ma nature". Au travers de la plateforme Classe Culturelle Numérique, Adeline les invite à réfléchir de façon ludique et créative aux relations que l'Homme occidental entretient avec la nature. Les élèves doivent réaliser des portraits de super-héro·ïnes / mi-homme / mi-nature. Adeline les rencontre en janvier et en avril.
Vernissage de l’exposition : le lundi 5 juin de 14h à 16h
C'est dans ma nature
Pourquoi certains peuples ont-ils oublié qu’ils faisaient partie du vivant, au même titre que la faune et la flore ? Cette question est bien-sûr rhétorique car nous en connaissons la réponse : les richesses de la terre nourrissent le ventre du capitalisme et fournissent aux peuples occidentaux les matières premières dont ils ont besoin pour continuer de vivre dans l’opulence. L’extractivisme fait des ravages. Des vies et des terres sont anéanties.
Adeline Praud a proposé à cinq classes de collégien·nes d’imaginer des super-héros et des super-héroïnes, mi-être-humain mi-nature, qui auraient pour mission de ralentir le désastre qui s’annonce ou même de sauver la planète, car après-tout, nous avons aussi le droit de rêver !
Adeline Praud a accompagné les élèves à distance. Ils et elles ont d’abord caractérisé leur personnage, pour enfin leur donner vie. Début avril, avec le soutien de la photographe, les collégien·nes ont réalisé les portraits présentés dans cette exposition.
La classe culturelle numérique
Découvrez ici le lien du projet sur lequel les élèves ont travaillé cette année !
Une classe culturelle, qu’est ce que c’est ?
Adeline Praud
Adeline Praud est née en 1979 à Nantes. Elle travaille en France et à l'étranger. Après quelques années à l'École des Beaux-Arts de Nantes, elle fait le choix de mettre sa pratique artistique de côté, pour mieux y revenir plus tard. Entre-temps, elle reprend ses études en sociologie et travaille dans le secteur culturel. À partir de 2011, la photographie reprend une place centrale dans sa vie. De 2014 à 2017, elle est membre du collectif bellavieza. Fin 2016, elle part vivre aux États-Unis pour six mois, avec l'intuition qu'un projet l'y attend. Ce projet s'intitule aujourd'hui A place I can call home. Elle le développe depuis 2019 dans le Vermont. La-bas, elle travaille aux côtés de personnes dépendantes aux opiacés, en parcours de rétablissement. Adeline Praud s'intéresse de près aux questions de santé mentale, au féminisme et aux enjeux liés aux rapports de domination. Enfin, désireuse de mobiliser la photographie dans le champ de l’action sociale, elle initie en 2018, la création de l’association L’œil parlant, dans le but de mettre en œuvre des projets photographiques d'intervention sociale, à destination de publics fragilisés dans une démarche participative d’empouvoirement.
