Sarah McCoy + Afrodite
Cette Américaine cabossée de la vie promène son blues-jazz des bas-fonds magnifié par une voix baignée dans le whisky, à mi-chemin entre Janis Joplin et Nina Simone. Une pianiste-chanteuse phénoménale.
Sarah McCoy (Usa)
Trajectoire fulgurante, pleine de fuites et de fêlures, que celle de Sarah McCoy ; trajectoire chaotique à la Kerouac, de bitume avalé, de dèche, de squats. Une halte parmi d'autres à la Nouvelle-Orléans, des concerts au piano dans des bastringues, puis une rencontre qui sert de déclencheur : la jeune femme à la tournure gothique se retrouve à l'affiche des Nuits de l'alligator, scotche le public, qui en redemande. Son charisme, ses élans théâtralement délurés, son énergie folle comme une tornade ravageant les plaines du Mississippi ; sa voix surtout, de diva soul, de performeuse jazz, vibrante, voilée, puissamment incantatoire (ce sont, avec elle, toutes les grandes voix féminines du siècle passé qui ressurgissent), capable de vous saisir les tripes pour en faire des scoubidous, de vous pâmer de joie et de tristesse, imposent Sarah McCoy avec une évidence aussi désarmante que le flot d'émotions que son art suscite.
Afrodite (Nantes)
Ce projet féminin réunit Audrey Lopes, jeune chanteuse nantaise à la tête d’un projet new-soul, et Maclarnaque, une Rennaise qui allie beatmaking et djing, créativité et technique. La musique et la danse, comme points de départ, définissent la couleur de leur projet. Un mélange bien dosé aux sonorités groove, soul, hip-hop, funk et afro-house, où les vibrations du duo résonnent et vous irriguent.
