
Cela fera 20 ans que le collectif formé à Aix-en-Provence arpente les scènes de France et d’Europe. L’homme chinois a trois têtes : Sly, Mateo et High Ku, qui puisent leurs influences dans le hip hop, le trip-hop, le dub, l’electro ou le reggae. Un son lourd, des basses puissantes et surtout un groove omnipotent !
Chinese Man (FR)
“Oxymore Groove” pourrait très bien caractériser le genre musical défendu par Chinese Man depuis plus de 20 ans : derrière ce “Man” s’ébat en réalité un trio qui agglomère avec appétit tous les courants groove pourvu que le kick soit rutilant avec les samples les plus exquis de la discothèque mondiale. Les DJs Matteo et High Ku et le beatmaker SLY, tels des Evelyne Dhéliat azimutés, continuent de désigner Marseille sur la carte du beat chaloupé, d’abord avec leurs Groove Sessions (la première en 2007, qui comptait le culte I’ve got that tune, reste aujourd’hui une référence) et à la tête de Chinese Man Records, le vaisseau de leurs emballements pour des artistes de tous horizons (Deluxe, Scratch Bandits Crew…). On imagine aisément les bureaux de CMR comme un carrefour des énergies rap, electro et consorts apportés par un mistral facétieux. Une énergie (propre) que Chinese Man parvient à restituer sur scène.
