Parcels + Pépite

2017, annus mirabilis pour le quintet australien : prestations dantesques aux plus grands festivals, collaboration avec le-duo-qui-transforme-tout-ce-qu'il-touche-en-or – j'ai nommé Daft Punk –, cote d'amour pulvérisée, foule d'inconditionnels ; une année jalonnée de singles imparables, traversée par les éclairs d'une passion foudroyante entre ces cinq garçons dans le vent et un public en extase. Apôtre du cool, porte-étendard du plaisir, Parcels incarne réellement sa musique (jusque dans les coupes de cheveux) : enfants spirituels des Beach Boys, de qui les fab five ont hérité la science des harmonies vocales, et de Nile Rodgers, qui leur a infusé l'essence même du funk – enfants du siècle aussi, pour qui les rythmiques électroniques n'ont jamais eu le moindre secret, et qui expérimentent selon les codes d'un joyeux et turbulent syncrétisme – avec un seul mot d'ordre : prendre son pied, et un seul leitmotiv : faire danser. Pure love, pure joy.

Ils sont les aventuriers du sentiment, ils chantent leur quête d’ivresse et de sensations. Une épopée nocturne, la douceur d’une danse, l’euphorie d’un baiser. Des couleurs chaudes tapissent leurs rêves et leurs espoirs. Ils nous transportent avec une pop colorée, et nous réconfortent quand la fin de l’été approche. Thomas chante et écrit, Edy fait les choeurs et produit, les deux composent. De Beach House à Berger, leurs influences musicales se moquent des époques – mais leur vrai point de rencontre est, croyez-le ou non, le dub jamaïcain. Le duo s’est rencontré il y a longtemps au bord de la mer, a troqué guitares contre synthétiseurs, et chante depuis l’amour et les couleurs fanées de l’été. Préparez-vous à voir cette vague d’amour déferler sur la scène musicale.