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jeu. 14 sept. 2023 18H30

Les Miniconférences de Scopitone

Terminé
Trempo
18H30-20H00
Organisateur : Stereolux

Scopitone invite plusieurs artistes programmé·es à présenter leur démarche et leurs créations pendant vingt minutes chacun. Ces miniconférences sont l’occasion d’aller à leur rencontre, avant ou après avoir découvert leurs œuvres, et de mieux comprendre les formes artistiques contemporaines.

Passionné·es de création numérique, professionnel·e du secteur ou simples curieux·ses, ne ratez pas ces rendez-vous, conviviaux et propices à l’inspiration !

Avec :

DAVID BOWEN
Oeuvre présentée pendant le festival : Tele-present water
https://www.dwbowen.com/

GOLNAZ BEHROUZNIA & DOMINIQUE PEYSSON
Oeuvre présentée pendant le festival : Phylogenèse inverse
https://dominiquepeysson.net - https://www.golnazbehrouznia.com/

MAGALIE MOBETIE
Oeuvre présentée pendant le festival : Anba tè, adan kò
https://www.magaliemobetie.fr/

SÉBASTIEN ROBERT
Oeuvre présentée pendant le festival : The Lights Which Can Be Heard
https://sebastienrobert.nl/    

 

David Bowen (US)

tele-present water
Halles 1 & 2

tele-present water reproduit les mouvements de la mer à partir d’une bouée connectée, partie à la dérive depuis 2011. Les données sont toujours récoltées et transmises : elles indiquent l’intensité et la fréquence des vagues. Ces datas sont mises à l’échelle et transférées sur une grille métallique et articulée, sorte de simulateur des effets physiques produits en mer. L’esthétique brute et mécanique de l’installation tele-present water contraste avec la délicatesse de ses mouvements gracieux. Véritable bidouilleur technologique, David Bowen mêle dispositifs robotiques, logiciels sur mesure ou capteurs pour construire des œuvres imprévisibles et changeantes. L’artiste a reçu le Grand Prix du Japan Media Arts Festival et une Mention honorifique à Ars Electronica. 


Crédit image : Gunner Knechtel Photography, CCCB, Barcelona
David Bowen / Tallieu Art Office

Golnaz Behrouznia & Dominique Peysson (IR/FR)

Phylogenèse Inverse
Halles 1 & 2

Les scientifiques ont récemment découvert une espèce de méduse capable d’opérer une inversion de son cycle de vie, lui permettant de retourner à un état cellulaire antérieur. D’autres espèces vivantes pourraient-elles suivre un processus de rajeunissement ? C’est cette inversion phylogénétique qui est explorée. Des œuvres délicates - images mouvantes, sculptures animées, fluides microfluidiques, traces fossilisées - sont disséminées dans l'esprit d'un muséum d’histoire naturelle. Entre fiction et science, Phylogenèse Inverse questionne les aspects inconnus du vivant et l’évolution biologique sur terre. Dominique Peysson est artiste plasticienne, après avoir été chercheuse en physique. Elle interroge avec délicatesse et poésie les hybridations entre processus vivants et techniques. Golnaz Behrouznia est connue pour un travail mixte axé sur le vivant intégrant dessins, installations et performances.


Format
Un muséum d'histoire naturelle parallèle
Installation transmédia Art-Science
12 dispositifs au sein d'un parcours scénographique
Création 2022

Crédits
Phylogenèse Inverse
Un projet de Dominique Peysson & Golnaz Behrouznia
Création scénographique Rémi Boulnois
Design sonore Florent Colautti

Production
> Production scénographique : Teatros Del Canal Madrid
> Dominique Peysson supports production oeuvres :
Projet de résidences STARTS dans le cadre du programme STARTS de la Commission européenne, 
basé sur des éléments technologiques du projet LEVITATE, avec le soutien de la production BIPOLAIRE
Interaction réflexive/EnsadLab, PSL, Paris, France Paris 1 Panthéon Sorbonne, Paris, France
80/PRIME, CNRS, Laboratoire LIG-INS2I-DR11, Grenoble, France FEW, Parcours d'art contemporain,
WattWiller, France
> Golnaz Berouznia supports production oeuvres :
Aide individuel à la création, Sculptures en médias liquides, Préfet de la région Occitanie (DRAC)
Bourse de création d'oeuvre multimédia, CNC (dicréam), création réalisée en résidence à
VIDEOFORMES avec le concours de Clermont Auvergne Métropole dans le cadre de sa politique de
création, et le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes Résidence CIRPAC, Centre international de
recherche sur les arts de la pierre (Saint Béat - FR)

Magalie Mobetie (FR)

Anba tè, adan kò (Under the ground, in the body)
Halles 1 & 2

Partie à la rencontre de sa famille en Guadeloupe en 2021, Magalie Mobetie tente de briser le silence autour de l'histoire de la traite négrière et de l'esclavage. Anba tè, adan kò invite les visiteur·euses à circuler autour d'un arbre, référence explicite à l'arbre généalogique. À travers une application de réalité augmentée, des corps de deux familles apparaissent. Quelles histoires cachent ses corps et ses noms ?  Les traumatismes vécus par un·e ancêtre pourraient-ils encore subsister chez celles et ceux qui ne les ont pas vécu ? Magalie Mobetie est une artiste qui mêle vidéo, son, 3D, réalité augmentée et interactivité dans son processus de création. Elle s’intéresse à ce qu’on ne dit pas, à ce qu’on ne voit pas et aux raisons du silence. 


Produit par Le Fresnoy, studio national des arts contemporains.
Accompagnement : L'ensemble de l'équipe du Fresnoy, studio national des arts contemporains, Athina Tsangari, Daniel Dobbels et Madeleine Vandoren.
Ingénieure son : Valentine Gelin
Programmation unity : Alexis Hallaert
Aide manuel et relecture : Brice Nouguès, Julie Everaert, Ines Pujol et Kévin Le Dû.
Documents généalogiques : CM98 – anchoukaj.org
Avec la participation des familles Mobetie, Gamon, Nirelep, Denecy et Gob.

Sébastien Robert (FR/NL)

The Lights Which Can Be Heard
Open School Galerie - Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire

Les aurores boréales produisent-elles des sons ? Si de nombreux témoignages l’affirment, la communauté scientifique occidentale a longtemps réfuté cette hypothèse. Aujourd’hui, le débat est toujours ouvert. En dépit d’enregistrements réussis sur l’île d’Andøya en Norvège, Sébastien Robert s’est rendu compte que ces sons sont de plus en plus difficiles à percevoir car noyées dans une multitude signaux artificiels. L’artiste développe The Lights Which Can Be Heard, un corpus d’œuvres autour de cette recherche permettant au public de percevoir - de façon visuelle et sonore - les aurores boréales. Sébastien Robert est un artiste et chercheur mêlant art visuel et sonore, technologies, science et ethnographie. Ses projets explorent les rituels sonores et les cosmologies indigènes en voie de disparition. Il s’attache à créer un dialogue entre les perspectives non occidentales et les nouvelles technologies. 


Crédit photo : The Sun, My-Father @ Chroniques ©-Pierre Gondard

Coproduit par la Plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS avec le soutien de la Région Sud, de la ville de Marseille et de l'Institut français de Paris, coordonné par SECONDE NATURE et ZINC. En partenariat avec Les Méjanes - Bibliothèque et Archives Michel Vovelle - Avec le soutien financier de Stroom Den Haag, du DICRéAM et du Fonds [SCAN] Auvergne-Rhône-Alpes - Avec le soutien intellectuel de la Bibliothèque royale des Pays-Bas, de l'Observatoire géophysique de Tromsø, de Fiona Armery (Université de Cambridge), Rob Stammes (Polar Light Center) et Harald Gaski (Université de Tromsø) - Avec le soutien technique de Tony Rolando (Make Noise), Lucien Nicou (design + production), Leandros Ntolas (lumière + optique), Pim Kerssemakers (métallurgie) et Mark IJzerman (logiciel) - Recherche commandée par le Festival STRP, initiée lors de la résidence Arctic Wave (Andøya, NO) sous la direction artistique de Jean-Emmanuel Rosnet.

Avec le soutien de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas :