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mer. 04 avril 2018 20H00

Dominique A + Laetitia Velma

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 4€ | Guichet 25€
Le foodtruck Beurre Sucre vous attendra sur la terrasse pour vous régaler !
STEREOLUX Salle Maxi Debout - assis non garanti
Organisateur : Stereolux

le mot du programmateur

Artiste sensible, engagé, humain, lyrique, brut, rock, chanson, féminin, ouvert, accessible, touchant, lettré… n’en jetez plus la coupe est pleine ! Que pourrait-on ajouter sinon que c’est bien un grand A qui accompagne définitivement le patronyme du Nantais.

Dominique A (Fr)

2018, année faste pour Dominique A : outre diverses collaborations avec des gens bien sous tous rapports, il publie – presque – coup sur coup deux albums : Toute Latitude et La Fragilité ; l'un électrique et même électronique, l'autre principalement acoustique. Preuve en est (quand bien même serait-il encore nécessaire d'en fournir) de l'inspiration toujours vive du néo-Nantais, et d'une créativité jamais mise en défaut depuis le liminaire La Fossette, de glorieuse mémoire. Celui que l'on considère depuis lors comme le chef de file de la nouvelle scène française (sa modestie dût-elle encore en souffrir) n'a cessé d'expérimenter, de combiner, d'aller voir ailleurs si par hasard il ne s'y trouvait pas, toujours avec la même opiniâtreté, la même humilité, la même cordialité bienveillante, qui rendent sa démarche si particulière et attachante. C'est aussi par la grâce entêtante de ses compositions, son écriture fine à nulle autre pareille, sa voix nuancée que Dominique A parvient à cet équilibre parfait entre pudeur et lyrisme, entre intimisme et hyperboles. Avec cette ténacité qui n'est rien d'autre que le courage (des oiseaux ?) de suivre son talent où celui-ci le mène.

    

Laetitia Velma (Fr)

Artiste auteur-compositeur, Laetitia Velma a sorti son premier album en 2011. Produit et arrangé par Dominique A, Les Eaux Profondes est enregistré par des musiciens issus de la scène pop belge (Pierre Jacquemin de Venus, Julien Paschal de Sharko et le regretté, Denis Wielemans de Girls in Hawaii). Laetitia revient en 2018 avec Cinq Lunes. Elle propose un répertoire au piano, mi instrumental, mi chanté, dans une veine ouvertement cinématographique, et avec un minimalisme enchanteur, évoquant à la fois Philip Glass et la pop onirique d'Agnes Obel.

Arlt / ANNULÉ

Arlt chante à deux : voix d’eau (Eloïse Decazes) et voix de terre (Sing Sing) comme des haïkus tournés mantras contrariés. Leur incandescente austérité fait des trucs. Toutes les chansons sont des chansons d’amour et Arlt l’a compris, qui décline ça sur tous les tons menacés, inquiets, bagarreurs, hésitants, rieurs, étonnés. La guitare de Sing Sing est une sauterelle blessée, sèche comme une porte sur les doigts, ressassant blues paranormaux, folklore insituable et pop bercée sans casque un peu trop près des murs qu’on sait. Decazes, impassible, aimante, larguée ou colère, bricole à cœur ouvert des orages et des aubes claires. Guitariste borgésien, Mocke prête main forte à Arlt. Il recycle, en arrière-fond spectral, lambeaux de jazz oblique, polyrythmies déglinguées, baroquismes divers. Des pop-songs brèves et louches aux humeurs contradictoires, dont le primitivisme relatif n’empêche pas une certaine élégance de la mise. Un ovni si l’on veut, mouvant, grave et presque drôle.