
Carpenter brut + SIERRA
Carpenter Brut (Fr)
C'est bien connu, Dieu vomit les tièdes (Apocalypse, 3:15) – ce qui ne risque pas d'arriver au (très) discret Carpenter Brut, dont les compos (qui se doivent d'être puissantes ou tristes, selon le principal intéressé) excluent l'entre-deux, le mitigé : si la musique est électronique, l'état d'esprit est résolument metal, tout comme la construction des morceaux – une darksynth sombre, rapide, lourde ; une basse saturée, des beats à la charge, des nuées d'arpèges ; comme une transe hypnotique, quelque part entre Obituary, Justice et la B.O. d'un film d'horreur bien flippant, du type de ceux de Carpenter (John), sur fond d'esthétique 80s. Épaulé, sur scène, par le guitariste du groupe de metalcore Hacride et du (très) expansif batteur de Klone, il enchaîne tournées et festivals prestigieux, de Coachella au Hellfest, toujours au pas de charge, déchaînant ses hordes synthétiques – annihilant toute tiédeur sur son passage.

SIERRA (FR)
Entre violence et mélancolie, douceur et brutalité, la jeune parisienne mélange les ambiances et les styles pour créer un univers singulier inspiré par l’EBM, la darksynth et la synthwave. En 2017 elle sort son premier EP Strange Valley, puis en 2019 son deuxième EP Gone, avant un troisième début 2021. Elle a présenté son premier live il y a trois ans, puis a déjà joué en Angleterre, en Allemagne, en Europe de l'est et à New York. La française continue de progresser, l’ambiance est sombre et percutante, et démontre la puissance de sa musique.
