BLOOM • ORBITS • MOI, CENTRE DU MONDE

Bloom est une expérience permettant de percevoir l’effet des fréquences sonores sur une matière liquide. Un ballet de gouttes d’eau en suspension fait apparaître une fleur naissante dont la corolle s’épanouit. Puis, face aux aléas des modulations sonores, celle-ci se rétracte à l’état de bourgeon... Certains mouvements du liquide, normalement imperceptibles à l’oeil nu, apparaissent grâce à un système stroboscopique. 

Située à la frontière de l’op art et de l’art cinétique, cette installation se joue de nos perceptions et permet de poser un regard sur la beauté des phénomènes physiques.

Son auteur, Tristan Menez est un artiste rennais diplômé d’une Licence en arts plastiques et d’un Master recherche en art et technologies numériques. Ses travaux, d’une précision scientifique, portent sur les ondes vibratoires, le son et la lumière. 
Bloom a été présenté lors de différentes manifestations comme la biennale Bains Numériques (Enghien-les-Bains) ou le festival Maintenant (Rennes).

Coproduction : Le Bon Accueil – Lieu d'arts sonores - Rennes

Si le ciel est source d’inspiration, la présence de satellites en orbite - composante cosmologique moderne - ne semble en rien l’amoindrir. La preuve avec Orbits qui dévoile avec esthétisme la présence des satellites souvent invisibles à l’oeil nu… 
A partir de données de l’US Air Force et des sources d’observateurs amateurs, Orbits génère des tableaux de trajectoires de ces appareils. Présents par milliers au dessus de nos têtes, le déplacement des satellites forme une chorégraphie à l’allure chaotique mais pourtant parfaitement orchestrée. Les trajectoires se coupent et forment d’incroyables motifs géométriques minimalistes. 
Orbits se situe à la croisée de l’art et des sciences et réconcilie deux imaginaires souvent opposés : celui d’un cosmos intangible et celui d’un monde contemporain désenchanté.

Le travail de Quadrature porte sur les données et les expériences physiques avec notamment l’univers comme sujet. Composé d’un duo d'artistes berlinois, Quadrature adopte une approche transdisciplinaire et utilise divers médias. Ses réflexions évoquent à la fois les émotions les plus élémentaires et les théories scientifiques les plus avancées.

Orbits est également présenté le 12 mars, lors du lancement, en performance live. 

Savez-vous qu’assis dans le hall de Stereolux vous vous trouvez à égale distance de la rue Bonaparte de Martelange en Belgique (celle qui traverse la forêt), du chemin adjacent à l’usine Toyota de Burnaston en Angleterre ou encore de la gare des phosphates du gouvernorat de Ma’an en Jordanie ? 

Le principe de Moi, centre du monde est simple : un spectateur ou une spectatrice est au centre d’un dispositif en forme de cercle. Après avoir indiqué une distance, six écrans projettent les paysages alentours de six directions différentes.

Moi, centre du monde est donc une installation unique qui malgré son nom offre une expérience tout sauf égocentrique. Il s’agit ici d’ouvrir de nouvelles perspectives - normalement invisibles depuis notre position géographique - sur le monde qui nous entoure.

Pierre Gufflet est un artiste multimédia, co-fondateur du collectif Visualsystem avec qui il a notamment réalisé des scénographies live (NTM, Laurent Garnier...) et des dispositifs interactifs (Atomium à Bruxelles, hall de la Gaîté Lyrique à Paris...). Il a co-conçu avec Laurent Mareschal, activiste et touche-à-tout de la scène artistique nantaise, cette installation pour la toute première fois présentée.

Conception : Pierre Gufflet, Laurent Mareschal
Production Stereolux - PREMIÈRE