Logo Stereolux
mer. 19 janv. 2022 20H00

Bise Festival

Aasana · Crenoka · Geoffrey Le Goaziou · GRANDE · Green Line Marching Band · Komorebi · Lova Lova · Mad Foxes · Nina Louise · Tonn3rr3 · Tracy de Sá · Tukan · Uzi Freyja · Zaho de Sagazan

Annulé
Stereolux / Trempo / Nefs Placement libre
Organisateur : Stereolux; VADYM; TREMPO

Suite aux annonces gouvernementales du 27 décembre qui interdisent les concerts debout, le BISE Festival 2022 est malheureusement annulé. Vous allez être remboursé·e selon ces modalités : Les personnes ayant pris leur(s) billet(s) en ligne seront remboursées automatiquement par virement bancaire au plus tard 15 jours après la date de l'événement annulé. Vous n’avez aucune démarche à effectuer. Les personnes ayant acheté leur(s) billet(s) au guichet ou par téléphone seront contactées par la billetterie. Dans cette attente, vous n’avez aucune démarche à effectuer.

Le B!SE fait son grand retour les 18 et 19 janvier 2022 ! Le festival de showcases et de rencontres professionnelles nantais, en parallèle des Biennales Internationales du Spectacle (BIS), revient pour une seconde édition à Stereolux et Trempo.

 Qu’ils soient Pop, Hip-Hop, Electro, Rock… le B!SE Festival fera de nouveau la part belle aux talents émergents.

 

PASS 2 JOURS :

Bise Festival

AASANA

Co-programmatrice du club Macadam et des soirées Androgyne à Nantes, Aasana est aussi co-créatrice du collectif féminin et intersectionnel Zone Rouge qui défend des valeurs inclusives, militantes et paritaires.

Aasana est un électron libre qui s’imprègne de l’énergie du monde pour ouvrir un passage vers un monde chaotique où l’espoir de l’Ambient et du Breaks, et la nostalgie de l’IDM co-existent. Elle y dévoile toutes ses sensibilités, accumulées et découvertes au fil du temps associant Deep Techno et Bass organique.

Elle a récemment été invitée à jouer à Astropolis l’été, Quincé l’Ete à Rennes par Théo Muller, Atom Festival, la Friche Lucien à Rouen, la Machine du Moulin Rouge ou encore sur Rinse radio.

CRENOKA

Crenoka, c’est le projet solo de Nastasia Paccagnini, également connue des projets Boys in Lilies et Thé Vanille. 

Fidèle à l’artisanat qu’invoque la création, Crenoka explore et expérimente. Bruits du monde intra et extraterrestres, sons digitaux, chansons maladroites lofi, fragments de réalité volée au dictaphone composent une pop de chambre précieuse et lumineuse. Le royaume de fiction qu’elle bâtit est teint de cyberpunk aux allures de manga où se bousculent les thèmes de la condition humaine, la mémoire, la réalité vs la technologie.

Armée de ses machines, Crenoka crée un cocon fragile et intimiste pour conter ses histoires dans une mise à nu la plus totale.

GEOFFREY LE GOAZIOU

Auteur-compositeur, Geoffrey Le Goaziou est partisan du minimalisme et de l’autoproduction. Membre du collectif Folk Forty Four, il s’investit pour promouvoir le style folk en région nantaise à travers divers concerts et événements.

Avec pour seuls instruments sa guitare et sa voix, il livre une musique scintillante et intimiste inspirée par les grands espaces et la nature. Il puise également son inspiration de la ville et son rythme entêtant ou bien encore, des thèmes plus larges, introspectifs, imageant le quotidien parfois redondant ou encore l’apaisement.

Ses influences diverses puisent principalement dans le folk moderne, mais aussi la pop et les musiques rock, laissant résonner des artistes tels que The Tallest Man on Earth, Jeff Buckley, Villagers ou bien même Devendra Banhart.

GRANDE

GRANDE bâtit un monde où des êtres imaginaires s’invitent à danser avec nos joies, nos colères et nos peurs. Dans cette fiévreuse farandole, les corps se perdent, les peaux se touchent, les cœurs se percent et les âmes se frôlent. C’est une voix qui écorche et berce nos âmes, la frénésie enveloppante d’un violon et une guitare qui parfois caresse, parfois blesse.

Furieusement mélancolique et joyeusement triste, leur ballet grandiose entraine à lui le monde. Et nos démons se laissent prendre, comme nous, dans les filets de GRANDE.

Depuis 2016 le duo a fait ses armes sur la scène alternative. Des débuts dans les bars, aux scènes de festivals, il s’est taillé son expérience en live pour construire un univers inclassable. Passant de la folk et ses ballades dépouillées à la hargne empruntée au rock, on pense à PJ Harvey, pour ses émotions brutes, aux paysages d’Agnès Obel, aux envolées rageuses d’A Perfect Circle… le tout teinté de musique traditionnelle irlandaise.

Après la sortie de deux EP, en 2021, le groupe s’agrandit et intègre deux nouvelles musiciennes : Annabelle Arnault à la batterie et Mélanie Loisel à la contrebasse. À quatre, GRANDE devient GANG, encore mieux armé pour perforer les cœurs tendres.

GREEN LINE MARCHING BAND

Né en 2019 au plus près de la ligne verte du Voyage à Nantes et de sa variation festive, la Nuit du VAN ; Green Line Marching Band est depuis la fanfare attitrée de cet événement marathon et populaire.

Mais attention, ici, le terme fanfare n’est pas à entendre dans son sens traditionnel. Cela aurait été trop facile.

Non, Green Line Marching Band, groupe mobile et entièrement autonome techniquement, dépoussière le genre. Tout en malice et puissance sonore.

Articulé autour du cinq majeur guitare-basse-batterie-clavier-chant, Green Line Marching Band est un superband constitué du meilleur de la scène rock nantaise d’aujourd’hui. Dès que le tocsin de la fête à l’air libre sonne, les membres de Von Pariahs, French Cowboy, Bl2OM, Blond Neil Young ou encore Albinos Congos serrent les rangs et ne forment plus qu’un.

Au fil d’une déambulation au long cours, le régiment électrique et costumé ainsi formé s’amuse à reprendre des standards connus – « Heroes » de David Bowie, « Hey Ya! » d’Outkast, « Bitter Sweet Symphony » de The Verve… – ou non – The Cars et leur « Just What I Needed » – de la planète pop.

L’important pour le public n’est pas de connaître ou reconnaître tel ou tel tube ; mais bel et bien de marcher dans les pas d’une fanfare aussi folle que surprenante et entraînante. Alors let’s go ; toutes et tous en désordre de marche maintenant !

KOMOREBI

Komorebi, en japonais, c’est cette image de la lumière du soleil qui filtre à travers les feuillages des arbres. Après 3 ans de scène, Claire et Clara viennent de sortir leur premier EP ICI, qui raconte un chemin semé d’émotions à traverser pour se transformer.

Derrière une écriture profondément poétique, les voix enivrent, les mélodies attrapent. S’inspirant de Camille et Flavien Berger, en passant par Jeanne Added et James Blake, KOMOREBI propose une musique oscillant entre synthés chavirants et rythmiques émotives.

LOVA LOVA

Depuis 2016, Wilfried Luzele, aka Lova Lova, évolue au sein de la scène culturelle alternative kinoise (République Démocratique du Congo) en tant que musicien et performeur. Son style musical est multiple, principalement rock, parfois punk et souvent inspiré de la musique traditionnelle congolaise. Il chante en lingala, en kikongo, en tshiluba et en français. Ses textes décrivent avec humour et intensité la vie urbaine de Kinshasa. Parfois, ses mots quittent le réel pour s’envoler vers des univers fantasmagoriques et des paysages délirants.

En concert au festival de cinéma de Douarnenez en 2018, il y avait été élu « coup de cœur musical ». En 2019, il s’est produit dans deux festivals d’envergure à Kinshasa (RDC) : le JazzKiff et l’Africa Music Forum. En 2020, Lova Lova s’installe en France, où il est lauréat de Variation(s), le programme d’accompagnement du FGO-Barbara (Paris). La même année, il lance l’album « Mutu Wa Ngozi » et se produit notamment aux Trans Musicales de Rennes et au Ici Demain Festival. 

Son univers visuel a récemment été mis en valeur dans l’exposition « Kinshasa Chroniques » (Cité de l’Architecture et du Patrimoine de Paris, 2020).

MAD FOXES

Mad Foxes, c’est l’histoire d’un groupe Nantais qui hésite entre la crête et la chemise à carreaux, et qui finalement ne choisit pas. Le trio tient à la fois du flegme de la scène post-punk anglaise et de la spontanéité du grunge de Seattle. Un propos intense & incandescent, un amour indélébile porté à Slaves, All Them Witches ou Shame. Ces “renards fous” propagent un rock garage enragé parsemé d’épisodes plus apaisés mais pas moins intenses et qui passe allègrement les frontières, en témoigne leur épatant passage au Tonight Show de Jimmy Fallon aux USA. Leur 2ème album ‘Ashamed’, évoque des sujets nécessaires et intimes : toxicité masculine, patriarcat, introspection, cynisme de l’amour…

Une œuvre urgente et frontale, passionnée et généreuse, des titres fonceurs et frénétiques dont l’énergie est comme une candide réponse à la noirceur ambiante.

NINA LOUISE

Nina Louise a tout juste dix-neuf ans et pourtant sa voix chaude et singulière fait déjà preuve d’une grande maturité. C’est en fait un paradoxe qu’elle entretient jusque dans ses goûts musicaux et inspirations qui vont du rap, à la pop, aux chansons à texte. De Damso à Lana Del Rey, Barbara et Brassens. Cet éclectisme musical, Nina le travaille et le cultive dans les contours soul de sa voix et les notes anglo-saxonnes de ses interprétations. Jeune, elle s’essaye vocalement sur les titres d’Amy Winehouse, une de ses idoles, et saisit toutes les opportunités pour étendre toujours davantage sa culture musicale.

Les textes de ses premières chansons sont l’expression de sa personnalité et de ce qu’elle vit et observe au quotidien. Des mots sur ses relations, sur ses sentiments, sur sa génération et sa vision du monde. Les mots se veulent parfois doux, parfois volontairement juvéniles, mais la phrase cinglante n’est jamais loin.

TONN3RR3

Par les forces répétitives des boîtes à rythmes et des synthés, par les peaux, l’acier et le bois des percussions, par les orgues et les claviers électriques d’un autre âge, Tonn3rr3 invite à la danse et au syncrétisme sonore.

Ainsi est l’énergie triangulaire de Tonn3rr3 : une vibration organique, électronique et improvisée qui se tisse au gré des cérémonies et de l’énergie des présents.

Quand les rythmes psychédéliques nigérians échangent avec les pulsations électro héritées de Chicago et les sonorités d’un disco à la française, Tonn3rr3 prône la divagation des paradoxes pour un mélange des sueurs et des ondes.

TRACY DE SÁ

Féministe évidente, fière dans un milieu hip-hop régi par les hommes, Tracy De Sá déroute l’auditeur par ses changements de rythmes imprévus mais maîtrisés, le galvanise de ses rimes guerrières. Le fait sourire, lui parle d’amour, de vie, de doute. Lui raconte l’histoire d’une petite fille partie d’Inde, construite dans le chaos de milliers de kilomètres parcourus.

Avec son deuxième album, Tracy de Sá va encore plus loin pour redonner aux femmes la place qu’elles méritent dans notre société. Sans tabou et sans gêne, elle aborde des thèmes tels que la sexualité et le plaisir féminin, la réappropriation du corps, le pouvoir, la liberté, la fierté d’être ce qu’on est, la fierté d’être une femme.

TUKAN

Tukan naît de la rencontre de quatre musiciens au jazz studio à Anvers. C’est l’aboutissement de nombreux projets divers et variés, chaque membre apportant sa pièce au puzzle musical. Principalement destiné au live, où l’énergie se fait sentir le mieux, le groupe a profité du confinement pour enregistrer son premier EP et mettre l’eau à la bouche des corps dansants en quête de sens.

C’est grâce à la victoire du Concours Circuit que Tukan a su se développer malgré l’absence de lives possibles. Sonorités et ambiances allant du jazz à la musique électronique, leur rythme soutenu et enivrant n’attend que de partager cette énergie au public. Leur EP homonyme symbolise l’éclosion du projet, mêlant leurs toutes premières compositions aux plus récentes, tel un Imago (titre de leur single) de papillon qui sort de sa chrysalide.

UZI FREYJA

Uzi Freyja est né de la rencontre entre Kelly Rose et Stuntman5 lors d’un « open mic » dans les rues de Nantes. Le flow et l’énergie de la Parisienne anglophone d’origine camerounaise mettent tout le monde d’accord : ils entament une collaboration le jour même et seront rapidement rejoints par FotonDanger pour former un trio.

Kelly Rose a été́ élevée par une famille de musiciens dans la culture du Gospel et de la Soul Music (James, Franklin, Turner, Simone). Adolescente, elle voit le hip-hop comme une évidence : Eminem, Queen Latifah puis Nicki Minaj la confortent dans son envie de chanter et de faire du rap. De freestyles dans sa chambre en karaokés, c’est au lycée, dans le cadre d’un atelier musical, qu’elle s’exprime pour la première fois. Quelques années plus tard, elle s’immerge dans un environnement d’artistes, de danseurs, peintres et chanteurs…

La musique d’Uzi Freyja ce sont des textes à la fois engagés et sensuels, sur des prods influencées par des artistes comme Death Grips ou Ho99o9, chers au label WARRIORECORDS.

ZAHO DE SAGAZAN

Zaho de Sagazan, c’est une voix singulière et puissante, de celles qui font dresser nos poils.

Un timbre grave porté par des rythmes électroniques qui côtoient la techno berlinoise et l’electronica française. Passant des murmures aux cris, l’artiste de 21 ans s’amuse, se raconte et dissèque les travers humains sur des textes en français d’une sincérité tranchante. Ses mots, drapés de mélodies puissantes à la mélancolie subtile, nous plongent dans une intimité partagée, où l’on goûte à la délicieuse liberté de danser, de penser et de s’émouvoir.

Au côté de son batteur Tom Geffray, Zaho nous livre une krautpop moderne inspirée de ceux qui l’ont fait danser tels que Koudlam et Autumn. Côtoyant la folie de Catherine Ringer ou Brigitte Fontaine, vient toujours le moment où elle retourne s’asseoir les yeux fermés à son piano, fidèle allié de ses créations.