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Objet connecté : Soif de parti

Projet créé dans le cadre d’un workshop sur la création d’objets connectés, organisé par le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux, « Soif de parti » est un distributeur de boissons qui permet de goûter l'équilibre politique sur Twitter en temps réel.
Retrouvez le projet en vidéo sur The Creators Project et sur le site internet www.datacocktail.net.


SOIF DE PARTI

Equipe : Bertille Masse, Manon Le Moal-Joubel, Sébastien Maury, Thibaut Metivier, Clément Gault.

Tout est parti en février 2014 lors d’un workshop de prototypage organisé par Stereolux. Comme son nom l’indique, ce moment est consacré à la création et au test d’un maximum de possibilités autour d’une même idée. Ici : Transcrire le Buzz d’une manière tangible…

Alors que la campagne des élections pour les municipales fait rage, nos étudiants en Ecole de Design décident de montrer d’une manière amusante la place de trois parties : PS, UMP et FN sur les réseaux sociaux (pour l’expérimentation, seul Twitter sera retenu).

Afin de matérialiser cette donnée, les créateurs ont décidé d’attribuer à chacun des partis un liquide : crème de framboise pour le PS, limonade bleue pour l’UMP et Rhum coco pour le FN. Le principe est simple, tous les cinq tweets mentionnant l’un des trois partis, la machine crée un cocktail correspondant à l’importance de chacun des trois partis. Par exemple, si sur les cinq tweets trois sont représentés par le PS, un l’UMP et un par le FN, alors trois portions de crème à la framboise seront mélangées à une portion de limonade bleue et une portion de rhum-coco. Est-ce un hommage au piano à cocktail de Boris Vian ?

Au Web2day, l’événement dédié au numérique à Nantes, la machine fût présentée à la nouvelle maire de Nantes Johanna Rolland et la ministre en charge du numérique Axelle Le Maire. La question de l’alcool et de la gestion d’une ville est en effet une question sensible, qui intéresse souvent beaucoup les politiques.

Il est intéressant de constater que la place du designer ici est bien de prendre un sujet au départ très technique, et de créer un objet participatif, sensible, qui amène à se poser des questions. C’est aussi et surtout cela l’intérêt de la matérialisation des données, des flux.