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Labo Arts & Techs

LAURÉATS ► APPEL A PROJETS « ART NUMÉRIQUE & MOBILIER URBAIN »

Publié le 26/11/2018

Stereolux, scène de musiques actuelles et d'arts numériques de Nantes, et JCDecaux, en lien avec Nantes Métropole, ont lancé, en septembre dernier, un appel à projets international intitulé "Art numérique & mobilier urbain".
Celui-ci visait à sélectionner deux projets proposant une approche artistique et sensible des mobiliers urbains via l’intégration d’œuvres artistiques dans des mobiliers pourvus d’écrans et interactifs.

Après délibération du jury, les deux projets retenus sont :
- Translate de Screen Club & Superscript²
- EXISTER (titre provisoire) de Scenocosme

Les deux projets artistiques retenus vont maintenant entrer dans une phase de production en étroite collaboration avec les équipes techniques de JCDecaux, et seront exposés au printemps prochain sur des bornes numériques de l’agglomération nantaise.
 

TRANSLATE
Screen Club & Superscript²

Le projet Translate revient aux origines de l’art numérique et des premiers algorithmes conçus par les pionniers du dessin généré par ordinateur. Pensé comme un hommage, et inspiré par des initiatives telles que le Recode Project, ce dispositif a pour objectif de faire revivre et de ré-interpréter les expérimentations des pionniers de l’art numérique en leur donnant une dimension interactive et en les transposant dans l’espace urbain.


 

Martial Geoffre-Rouland (Screen Club) est un designer interactif français, résident à Lyon, il est le fondateur du studio de design interactif Screen Club. Diplomé d’Elisava Barcelona, École supérieure de design et d’ingénierie, ses travaux sont axés sur l’art numérique et les nouvelles technologies. Touche à tout, ses projets sont les fruits de collaborations avec des agences, des artistes, des studios indépendants, des graphistes, des entreprises dans des domaines aussi différents que le web, les installations numériques ou la scénographie. Depuis 2009, il réalise des ateliers et des conférences en France et à l’international, sur des sujets techniques et théoriques.
www.screen-club.com

Superscript² est un studio de design graphique basé et fondé à Lyon en 2006 par Pierre Delmas Bouly et Patrick Lallemand. Le studio investit différents champs d’expression relatifs au design graphique : édition, identité visuelle, création typographique, scénographie ou encore le design interactif. Depuis 12 ans, le studio collabore avec des commanditaires de tous types aussi bien dans les domaines culturels, institutionnels ou industriels.
www.super-script.com

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EXISTER (titre provisoire)
Scenocosme : Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt

EXISTER cherche à créer un lien entre un personnage fictif, Otto Ecce, et les passants. Les interactions avec les visiteurs permettent de lui donner une existence et une reconnaissance. Le personnage invite les passants à le prendre en photo afin de la publier sur son mur Facebook Otto Ecce ou sur leurs propres murs, ou sur d’autres réseaux sociaux. Il semble ainsi gagner progressivement une reconnaissance sociale, bien qu’illusoire qui dépasse son cadre de vie originel. Otto Ecce devient aussi un ami fictif en commun de personnes qui ne se connaissent pas.

Le couple d’artistes plasticiens Scenocosme réunit Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt. Ils vivent en France, en région Rhône-Alpes. Leurs créations singulières prennent forme à travers diverses expressions : installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectives, etc. En distillant la technologie numérique, ils en font ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible, voire fragile. Leurs œuvres sont présentées dans de nombreux musées, centres d’art contemporain et festivals d’art numérique dans le monde.
www.scenocosme.com

 

Retour sur le workshop Wip Map par Chevalvert / Scopitone 2018

Publié le 09/11/2018

Le Studio Chevalvert avait un planning décidément bien chargé lors de la dernière édition du festival Scopitone, participation à des tables rondes et conférences, exposition de leur installation Stratum, et animation d’un workshop de deux jours consacré au système de cartographie générative et collective que le studio a créé : Wip Map. Ce système permettant de générer des cartographies collaboratives en temps réel était au centre du workshop, l’idée étant d’ouvrir ce processus de création aux participants, de façon qu'ils puissent concevoir leur propre matière visuelle appliquée par la suite à la génération de cartes.

 

Il a fallu dans un premier temps concevoir un outil qui puisse être pris en main rapidement et qui permette aux participants d'utiliser leur propre base de données graphique pour concevoir une cartographie paramétrique. Les données géographiques et environnementales étant "calculées" par Wip Map.

Le workshop s'est ensuite déroulé en trois grandes étapes :

  1. Les participants ont pu paramétrer le générateur via les sliders
  2. Ils ont glissé/déposé leurs fichiers image dans la web app et géré les textures via un fichier JSON embarqué
  3. Ils ont ensuite exporté leurs réalisations pour les imprimer sur traceur en grand format.

Techniquement, Wip Map Builder est une web app qui utilise l'élément canvas, un composant de HTML qui permet d'effectuer des rendus dynamiques d'images bitmap via des scripts directement dans le navigateur.


  


Chaque participant a pu intégrer ses propres composants graphiques en les créant dans le logiciel de son choix. Wip Map accepte tout type de visuel, noir et blanc, couleur, scan, dessin vectoriel etc. (Le format PNG est conseillé, notamment pour la gestion de la transparence).
Durant le workshop, suite aux retours des participants, une nouvelle fonctionnalité a été développée pour permettre de gérer les textures par calques, ce qui permet encore plus de possibilités.

Une fois les cartographies réalisées et exportées, les participants ont pu les apprécier hors écran et se rendre compte des contraintes comme des possibilités plastiques proposées par l'outil.
Wip Map Builder est conçu sur une métaphore cartographique, mais cette web app peut aussi très bien être utilisée pour concevoir une identité visuelle, des illustrations ou toute autre création visuelle.
 


Aperçu des productions des participants au workshop

Il existe de nombreux générateurs de terrains paramétriques 3D, mais ce qui intéresse principalement le studio dans cet outil est la possibilité de détourner ce type d'application pour les rendre plus intéressantes graphiquement (par les illustrations des utilisateurs notamment) et de s'appuyer sur une "2D et demi" comme contrainte créative. Chevalvert envisage toujours de mettre en place un espace en ligne de collection de cartographies issues de Wip Map Builder, une façon pour eux de nourrir collectivement les imaginaires autour de la question de la cartographie et du territoire.


Chevalvert est un studio de design visuel basé à Paris. Privilégiant une approche ouverte, multidisciplinaire et transversale du design, le studio aborde et conçoit des projets sans a priori, dans lesquels la forme est mise au service de l’idée. Les pratiques de Chevalvert englobent le support imprimé, l'écran, l’installation.

De nouvelles occasions d'innover avec les étudiants !

Publié le 26/10/2018

Situé au coeur d'un écosystème en pleine expansion, particulièrement dans les secteurs de l'innovation et de l'éducation, le Laboratoire Arts & Technologies renforce son positionnement au croisement de l'art et de la recherche, en impulsant des initiatives collaboratives. Et cette rentrée donne le ton avec deux projets mis en oeuvre : le premier avec Audencia, à l'occasion de Scopitone, autour de la "ville créative", le second, avec l'École de Design Nantes Atlantique, autour de la représentation des données associées à Stereolux.

Les étudiants d’Audencia transformés en « sonic flâneurs »

Dans le cadre du festival Scopitone, en septembre 2018, les quinze nouveaux étudiants de du Master d’Entrepreneuriat en économie créative d’Audencia Business School, ont arpenté la ville de Nantes afin d’en élaborer une carte sonore.

Pour Catherine Morel, directrice du Master, il s’agit, pour ces étudiants internationaux, de découvrir « leur nouvelle ville hors des sentiers battus ». En effet « la métropole nantaise est présentée depuis de nombreuses années comme une métropole créative : comment cela se transcrit-il au quotidien ? »
Accompagnés par l’artiste et développeur Mickaël Lafontaine, partenaire de longue date de Stereolux, ces étudiants avaient donc pour mission de parcourir différents quartiers pour y capter sons, paroles, entretiens et images leur permettant d’élaborer une carte originale de la « ville créative ».

 

Ils se sont particulièrement intéressé à la seconde vie de lieux réhabilités, comme le Wattignies Social Club, ou le Blockaus DY10. En plein cœur de Scopitone, c’était également l’occasion pour eux de découvrir différents lieux emblématiques de la ville, à travers le parcours du festival.

L’objectif ? « Découvrir comment la création numérique peut conjuguer l’art et la technologie afin d’explorer de manière poétique, scientifique et stimulante la créativité de leur ville » nous explique Mickaël Lafontaine. Un projet pédagogique inédit, fruit de la collaboration entre Stereolux et Audencia.

Après une semaine de déambulation, les étudiants ont présenté leurs réalisations à Mediacampus le vendredi 21 septembre. S'en est suivi un débat en anglais autour de ces questions : qu’est-ce que l’on ressent en marchant dans les rues d’une ville créative ? Est-ce que cela s’entend, se sent, se voit, se goûte ?

  

 

READIOLUX : REPRÉSENTATIONS DE DONNÉES ASSOCIÉES À STEREOLUX PAR DES ÉTUDIANTS DE READI DESIGN LAB

En cette rentrée, les étudiants de Master 2 de READi Design Lab, plateforme créative d'expérimentations créée par L'École de Design Nantes Atlantique, accompagnés par l'agence FELD de Berlin, se sont penchés, le temps d'un workshop d'une semaine, sur les données de Stereolux. Fréquentation, programmation, partenariats...  six années (de 2012 à 2017) d'informations provenant de rapports d'activités et d'archives de Stereolux ont été passées au peigne fin ! Au terme de cette semaine, 6 projets - et prototypes d'installations - sont nés, associant plusieurs typologies de données. Des formats originaux et variés, qu'on imagine bien à disposition des publics pour informer de façon ludique sur le projet Stereolux. 

Découvrez les projets

 

 

Readiolux : représentations de données de Stereolux par des étudiants de READI Design Lab

Publié le 25/10/2018

En cette rentrée, les étudiants de Master 2 de READi Design Lab, plateforme créative d'expérimentations créée par L'École de Design Nantes Atlantique, accompagnés par l'agence FELD de Berlin, se sont penchés, le temps d'un workshop d'une semaine, sur les données de Stereolux. Fréquentation, programmation, partenariats...  six années (de 2012 à 2017) d'informations provenant de rapports d'activités et d'archives (site web, billetterie) de Stereolux ont été passées au peigne fin ! Au terme de cette semaine, 6 projets - et prototypes d'installations - sont nés, associant plusieurs typologies de données. Des formats originaux et variés, qu'on imagine bien à disposition des publics pour informer de façon ludique sur le projet Stereolux. 

1/ highlight

Pour ce projet, le groupe a choisi de représenter des données de programmation musicale et de fréquentation à travers un dispositif interactif qui reprend les principes du projecteur et de la tablette de l’ingénieur son. On navigue entre les années en déplaçant le projecteur, et à travers les jeux de données (nombre de concerts, spectateurs ou artistes) en appuyant sur les boutons de la console. L’idée est de littéralement mettre en lumière l’activité musicale de Stereolux.

 

2/ RADIOLUX

Autre point de vue avec ce projet valorisation l’implication de Stereolux dans l’économie culturelle de la ville. Celle-ci est représentée schématiquement avec Stereolux au centre de quatre îlots symbolisant quatre catégories : festivals, économie numérique, diffusion musicale, recherche et innovation. Les partenaires sont représentés dans ces îlots sous forme d'immeubles, plus ou moins grands selon la fréquentation et le nombre d'acteurs mobilisés. L'objectif est de laisser le public découvrir chaque partenaire en le faisant naviguer entre les immeubles comme s'il changeait la fréquence d'une radio. Une fiche détaillée sur chaque acteur et projet apparaît en cliquant sur un bouton. 

 

3/ RETROLOGRAM

Retrologram reprend les données de programmation musicale. On navigue entre les styles musicaux en insérant des cassettes dans une grosse machine entre jukebox et borne d'arcade à l'esthétique vintage ! Au centre, la Terre, représentée en hologramme classe les groupes par zones géographiques. Une véritable encyclopédie musicale de Stereolux !

 


4/ Stiméolux

Stimeolux rattache les différentes typologies d’événements de Stereolux aux 5 sens : concert = ouïe / workshop = toucher / exposition = vue / bar-resto = goût et odorat. En partant des données de programmation, le but de ce projet est de retranscrire les experiences vécues en invitant le public à interagir avec 5 boîtes noires qui stimulent les 5 sens. 

 

5/ Scopitone

Le projet Scopitone est une drôle de machine génératrice de posters aléatoires. En fonction de ce qu’on a envie de découvrir (données de programmation artistique, fréquentation et typologies d’évènements), on voit apparaître "SON" affiche de festival.

 

6/ Stereoshape

Stereoshape s'intéresse à la diversité du public et à la répartition des âges en fonction des activités. En appuyant sur chaque bâtiment, on fait apparaître une activité et la typologie de public associée.

 

 

 

Sur le web

Révéler la ville invisible grâce au numérique

Publié le 24/10/2018

En 1972, Italo Calvino déchiffre dans Les villes invisibles l’identité de cités lointaines, de lieux qu’on ne peut pas voir. Il donne également à imaginer d’autres villes, invisibles car invraisemblables, évoquant leur portée symbolique, l’idée d’utopies.
Françoise Choay théorise cette lecture des villes dès 1965 en dressant le portrait d’un siècle témoin de la fin de « la ville » au profit de « l’urbain » plus large et protéiforme. Le XXIe siècle voit quant à lui naître, sous l’impulsion du numérique, un nouveau bouleversement de l’expérience et de la fabrication de la ville.
 

   
La cité-jardin utopique (HOWARD, Ebenezer, 1898 : Garden Cities of Tomorrow) // Les nouveaux outils numériques de production de la ville : le Buiding et le City Information Modelling (BIM & CIM) (Digital City, © David Fung, 31 mars 2014 - Youtube) 


Du big data à la smart city : le numérique, une histoire récente, une trajectoire longue

Les données ne sont pas le produit du numérique. Comme le décrit Antoine Picon, c’est dès la fin du XIXe siècle qu’apparaissent les données de masse - le big data - et les besoins techniques nécessaires à leur gestion, comme les machines à écrire et les tabulatrices.

C’est ensuite la naissance de l’informatique : premiers calculateurs électroniques, micro ordinateur personnel, internet puis le smartphone, qui nous fait entrer dans l’ère de la ville numérique. Aujourd’hui, le développement de la géolocalisation des personnes et des objets, ainsi que de la réalité augmentée, crée une continuité totale entre l’espace physique et l’espace numérique.


Visualisation des flux domicile-travail à l’échelle de l’agglomération de Nantes en septembre 2007. Image réalisée à partir des données de téléphonie mobile de communication du réseau Orange de 2007. © Camille Boulouis


François Ménard propose trois portraits de villes numériques. La ville ubérisée, terrain de jeu et nouveau marché pour des entreprises privées. La ville offrant un bouquet de services, telle qu’a pu la décrire Isabelle Baraud-Serfaty, où les données permettent la création de plateformes et le développement de nouveaux usages. La ville collaborative, la ville open source, où le partage des données vise une plus forte participation citoyenne.
 


L’application GPS Waze, enrichie en temps réel par les données utilisateurs. © Innovant.fr

Apparaît cependant le risque d’une ville technophile, sclérosée par la matérialité de ses infrastructures (capteurs, réseaux et datacenters) et confrontée au respect des données privées. La ville numérique doit révéler sa sensibilité afin de remettre l’humain et l’inclusion au cœur de ses enjeux.
 


La « virtualité augmentée » dans Sim City (2013).  © Pierrick Rancoeur
 


Représenter la ville numérique : de la ville des choses qui sont à la ville des choses qui arrivent

Difficile d’appréhender la matérialité des données d’une ville numérique, à la fois trop ignorée (avez-vous déjà vu un datacenter ?) et trop familière (votre smartphone tient dans votre poche…). Quand les premières théories du numérique ont commencé à s’appliquer à la ville, l’idée était de dupliquer la ville réelle, de passer d’une ville de briques à une ville de bits (A. Picon). Une transposition qui induit une nécessaire remise en question des représentations traditionnelles - la carte, le plan, la coupe - à travers un dialogue avec d’autres disciplines des domaines du design, des arts, etc.


Modélisation par maquette 3D des parcours quotidiens de Claire Sauvaget, artiste plasticienne. © Claire Sauvaget
 

Cette représentation des données permet, d’entrer dans la boîte noire de la ville numérique. Elle offre une appréhension des faces subjectives et imaginaires de la ville invisible, traduisant les usages, les représentations, les émotions de chacun. Reflet de nos pratiques individuelles mais aussi des mutations de nos sociétés (Eric Sadin), la ville semble alors de plus en plus considérée comme la somme des événements qui s’y déroulent, c’est-à-dire comme un ensemble de choses qui arrivent.

« Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes, leurs perspectives trompeuses ; et toute chose en cache une autre. » Italo Calvino

Les membres de la revue Sur-Mesure
 

 

En croisant les approches scientifiques et créatives, le cycle “Ville (in)visible” propose d’explorer les façons dont la traduction numérique des données urbaines peut être représentée et visualisée.

Appel à projets Art numérique & Mobilier urbain : candidatez jusqu’au 20 octobre

Publié le 25/09/2018

L’appel à projets lancé par JCDecaux et Stereolux, en lien avec Nantes Métropole, marque la rencontre entre l’univers des arts numériques, du mobilier urbain et de l’espace public.

Élément essentiel du paysage urbain, le mobilier urbain fait l’objet de nouvelles opportunités créatives et expérimentales dans la ville. Cet appel à projet vise à proposer une approche artistique et sensible des mobiliers urbains via l’intégration d’œuvres artistiques dans des mobiliers pourvus d’écrans et interactifs.
 

  
 

L’appel à projets est ouvert à tous les artistes œuvrant dans les domaines du numérique, de la vidéo, du design, de l’architecture, etc. Le projet peut être porté individuellement ou collectivement.
Il doit prendre la forme d’une œuvre originale intégrée aux mobiliers mis à disposition.

Il récompensera deux projets artistiques qui seront révélés à l’automne 2018 et exposés sur les « mobiliers numériques tactiles » JCDecaux en 2019.
 

Calendrier :

  • Date limite de candidature : 20 octobre 2018
  • Choix définitif des projets et annonce des lauréats : 26 novembre 2018
  • Production et réalisation : du 26 novembre 2018 au 20 février 2019
  • Diffusion : à partir de mi-avril 2019

Informations et candidature


Rendez-vous le 8 et 9 octobre à Stereolux pour tester les bornes


Un temps de démonstration des mobiliers aura lieu à Stereolux les 8 et 9 octobre 2018. Il permettra aux candidats de découvrir et tester les mobiliers urbains mis à disposition et de poser des questions techniques ou administratives :

  • Une borne sera disponible en libre accès le 8 octobre de 14h à 17h et le 9 octobre de 10h à 12h30 (possibilité de voir à quoi elle ressemble, de tester l'écran, etc)
  • Une équipe technique de JCDecaux sera présente le 9 octobre de 14h à 17h lors de deux sessions d’une heure et demie, afin de répondre aux questions techniques des candidats. Pour participer à ce temps d’échange, les personnes intéressées sont invitées à s’inscrire via ce formulaire, qui leur permettra de sélectionner la session de leur choix. Un mail de confirmation leur sera envoyé quelques jours avant la date de la session.

 

 

   

 

C'EST LA RENTRÉE À STEREOLUX !

Publié le 06/09/2018

La rentrée est là et Stereolux a glissé dans son cartable de quoi rendre la reprise particulièrement enthousiasmante !

Côté Musique

Le meilleur de la nouvelle scène française : Kazy Lambist, Eddy de Pretto, Odezenne, Agar Agar, Minuit, The Pirouettes, Thérapie Taxi, Jeanne Added, Feu ! Chatterton….
La scène locale sera elle aussi à l’honneur : le samedi 20 octobre fera la part belle au label nantais Kythibong qui présentera Slow Sliders, Binidu et The World tandis qu’Inüit sera en release party le 24 novembre pour présenter son nouvel album Action.
Les amateurs de rock ne seront pas en reste avec les retours flamboyants d’Anna Calvi, Suuns et The Limiñanas !
Le Stereotrip de ce trimestre quant à lui vous transportera vers Vienne avec une belle brochette indé pop-rock-electro composée de Leyya, Cari Cari et Dives.

 

Côté Arts Numériques 

Au cœur de la nouvelle saison danse, Con Grazia, la chorégraphie hors norme de Martin Messier et Anne Thériault sera présentée le 22 novembre tandis que le plateau Electrons Libres du trimestre vous invitera à découvrir 5 nouvelles performances et lives audiovisuels insolites.
Entre sculpture audiovisuelle et art optique, le travail de Cinzia Campolese sera quant à lui exposé du 27 novembre au 16 décembre, inauguré par un vernissage en présence de l’artiste.

Côté Labo 

La thématique des données urbaines sera abordée autour de tables rondes, ateliers, workshop…
Tandis que les sessions hebdomadaires du Code Créatif continueront de jalonner ces semaines d’automne.

Côté Jeune Public 

De nouveaux ciné-concerts, lectures dessinées et ateliers attendent les spectateurs en herbe qu’ils viennent avec leur classe ou en famille !

Alors ne perdez pas une minute de plus pour la découvrir, cette nouvelle programmation est en ligne !

 

 

Cartographie générative : le studio Chevalvert lance une exploration collaborative

Publié le 03/09/2018

Les 20 et 21 septembre, pendant Scopitone, le studio Chevalvert vous invite à rejoindre le projet collaboratif Wip Map. Votre objectif ? Contribuer à la création de bases de données graphiques pour créer des cartes collectives. 

COMMENT EST NÉ projet Wip Map ET COMMENT ÉVOLUE-T-IL ? 

Les notions de terrain, de paysage, de cartographie sont présentes dans un bon nombre des projets du studio, que cela se matérialise en design graphique ou sous la forme d'installations interactives comme avec Wip Map.

Durant l’été 2017, nous avons commencé à esquisser l'idée d’un générateur de cartographie qui puisse également fonctionner à plusieurs participants et permettre une évolution constante : Wip Map (Wip pour Work in progress) est né. Par la suite, nous avons pu le présenter à différents types de publics et faire évoluer le programme grâce aux retours des utilisateurs. 

Wip Map a fait partie des expositions "Dessiner aujourd'hui" à la Maison des Arts plastiques Rosa Bonheur (avec le soutien du Lavoir Numérique), "La fête du code créatif" au Centre Pompidou et nous avons mené une série d'ateliers à la Gaîté Lyrique en lien avec l'exposition "Capitaine Futur et la Supernature". 
Nous avons adapté le projet pour chacune de ces manifestations tout en conservant le cœur du concept de Wip Map.
 

 

Cette adaptabilité du dispositif est stimulante : Wip Map peut être tour à tour un plotter connecté à une interface avec laquelle les utilisateurs vont venir dessiner des cartographies sur papier, une vidéo projection multi-participants sur laquelle un groupe d'explorateurs va venir dévoiler ce monde inconnu, ou encore un atelier plus "manuel" avec papier, crayon et des activités pour se familiariser avec les codes cartographiques.

  

 


Comment avez-vous adapté Wip Map pour le workshop à Scopitone ? 

Pour le workshop à Stereolux nous sommes en train de faire évoluer l'outil en un générateur de cartes collectives qui sera ouvert aux contributions graphiques des participants. 
Avec cette base de données enrichie par les participants et l'interface de génération de cartes conçue par Chevalvert, nous pourrons créer une collection de cartes qui sera disponible en ligne et qui pourra continuer à évoluer et s'enrichir après le workshop.

 

Connectez-vous l'ensemble des cartes créées pour construire un projet global ? 

Tout à fait, c'est justement l'idée de la plateforme que nous sommes en train de développer pour le Labo Arts & Techs de Stereolux. Notre intention est que chacun puisse contribuer à la base de données graphiques avec laquelle l'utilisateur pourra générer une carte et ainsi étoffer la collection en ligne de cartes Wip Map.

LES RENDEZ-VOUS DU LABO : DÉCOUVRIR LES RÉFLEXIONS ET LES OUTILS DES ARTISTES DU FESTIVAL SCOPITONE

Publié le 17/08/2018

Les artistes du festival Scopitone seront de nouveau particulièrement sollicités lors de cette édition : en complément de leurs installations, performances ou expositions, ils partageront leurs démarches et réflexions dans le cadre des Rendez-vous du Labo.

Miniconférences, workshops, masterclass, tables rondes complètent ainsi le programme artistique du festival et permettent de s’emparer autrement des problématiques et des questionnements soulevés par ces artistes, ainsi que des outils qu’ils utilisent. Autant d’occasions pour écouter, apprendre, s’inspirer, discuter, en présence de ceux qui constituent les forces vives de la création d’aujourd’hui.

Ces rendez-vous  s’adressent à tous les passionnés de création numérique, professionnels du secteur, étudiants, développeurs, designers, artistes ou amateurs éclairés.


ROBERT HENKE

Exposition :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Château des Ducs de Bretagne : Phosphor

Rdv du Labo :

  • Mercredi 19 septembre - 11h00 / Bâtiment B : conférence de Robert Henke

 

  


STUDIO CHEVALVERT

Exposition :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Stereolux : Stratum

Rdv du Labo :

  • Mercredi 19 septembre - 15h30 / Bâtiment B : table ronde “la poétique du code”
  • Du jeudi 20 au vendredi 21 septembre / Stereolux : workshop “Wip Map”
  • Jeudi 20 septembre - 18h00 / Insula : Les miniconférences de Scopitone

  

  


AKI INOMATA

Exposition :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Musée d’arts de Nantes : Why Not Hand Over a “Shelter” to Hermit Crabs ?

Rdv du Labo :

  • Jeudi 20 septembre - 18h00 / Insula : Les miniconférences de Scopitone

  


THOM KUBLI

Exposition :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Jardin des Plantes : Black Hole Horizon

Rdv du Labo :

  • Jeudi 20 septembre  - 18h00 / Insula : Les miniconférences de Scopitone

   


DYLAN COTE-COLISSON & PIERRE LAFANECHÈRE

Exposition :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Cale 2 Créateurs : Fluence

Rdv du Labo :

  • Jeudi 20 septembre - 18h00 / Insula : Les miniconférences de Scopitone

  



KEN FURUDATE

Exposition :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Cale 2 Créateurs : Pulses/Grains/Phase/Moiré

Rdv du Labo :

  • Jeudi 20 septembre - 18h00 / Insula : Les miniconférences de Scopitone

  


SAT CIRCUIT : PERFORMANCES IMMERSIVES POUR DÔME 

Performances :

  • Du mercredi 19 au dimanche 23 septembre / Château des Ducs de Bretagne : Entropia, Interpolate, Versus, end(O)

Rdv du Labo :

  • Jeudi 20 septembre : Journée thématique “dôme immersif pour expériences audiovisuelles”

  

    




 

Bachelor Design graphique & Communication : l'école LISAA partenaire de Stereolux

Publié le 03/07/2018

Stereolux a développé, cette année, un partenariat avec l'école nantaise LISAA (L'Institut Supérieur des Arts Appliqués). Les élèves du Bachelor "Design graphique & Communication des organisations culturelles" ont ainsi eu l'occasion de réfléchir et travailler sur plusieurs aspects de sa programmation. 

En septembre 2017, ils ont débuté leur prise de connaissance avec Stereolux par le biais de son festival Scopitone, en endossant le rôle de médiateurs sur les expositions :

Ils ont ensuite eu l'occasion de réfléchir à la refonte des supports de médiation des expositions de Stereolux, avec le service action culturelle. 

Dans un deuxième temps, c'est un partenariat avec le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux qui s'est mis en place dans le cadre du cours de motion design dispensé par l'école. Les étudiants ont alors eu pour mission de réaliser une courte vidéo afin de sensibiliser les entreprises aux activités du Labo. L'objectif étant alors d'interpeller ces acteurs pour les amener à vouloir en savoir plus sur notre activité.

Découvrez le projet lauréat, réalisé par Élodie Auffret et Romane Batard :

 
Enfin, l'équipe de Stereolux a eu l'occasion de participer au jury de fin d'études des étudiants le 27 juin 2018. Un moment fort intéressant grâce à la qualité des travaux proposés par les étudiants dont voici un extrait (ci-dessous). Toute l'équipe de Stereolux remercie chaleureusement les étudiants ainsi que les enseignants de LISAA pour ce partenariat de qualité.