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Nuit blanche des chercheurs : la ville de Jack In My Head

Labo Arts & Techs Musique Publié le 29/03/2018

Le 12 avril, des dizaines de chercheurs en urbanisme, économie, culture, santé, climat, histoire décortiqueront la ville, l'analyseront et tenteront de l'améliorer. Une Nuit Blanche des chercheurs, mais aussi des artistes qui nous feront traverser la ville de long en large, à l'image de Jack In My Head pour qui les paysages urbains sont la matière première d'une performance entre violoncelle, électro et vidéo. 

Pourquoi avoir choisi le territoire de Saint-Herblain comme terrain de création de votre Phonorama Subjectif ? 

Saint-Herblain a été une opportunité plutôt qu’un choix. C’est Jérôme Binet (Maison des Arts de Saint-Herblain) qui nous a donné carte blanche. C’était l’occasion parfaite !

Vos créations sont basées sur “le paysage sonore et visuel d'un lieu”, sous quelle(s) forme(s) retranscrivez-vous ces éléments ? 

Pour le côté visuel, c’est assez simple : dernière moi, sur scène, il y a une série de 13 lés de tissus, disposés en arc de cercle, qui servent d’écrans. Les images tournées sur place (photos et vidéos) y sont projetées parfois de manière brute, mais le plus souvent elles sont transformées ou superposées. C’est Sébastien Bouclé (régisseur lumière et vidéo) qui réalise ces transformations en direct. 

Les sons captés sur place sont aussi utilisés de multiples façons : par moment, j’utilise de longs samples d’ambiance sonore, d’autres moments, ce sont de très courts échantillons, plus ou moins transformés. Par exemple, le son de grosse caisse qu’on va retrouver sur quasiment tous les morceaux du concert, c’est en fait le son d’un gros container sur lequel j’ai tapé avec la paume de la main. En tout cas, quelle que soit la façon des les utiliser, les sons ont servi de point de départ à la composition des morceaux.

Comment imaginez-vous la ville de demain ? Quels en seraient les paysages et les sons ? 

J’imagine la ville de plus en plus grosse ! En tout cas, quand on voit comment Nantes a évolué ces 20 dernières années, on se dit qu’elle n’a pas fini de s’étendre.
Pour ce qui est du paysage sonore, il se pourrait qu’on aille vers une ambiance plus calme, notamment si les véhicules électriques se développent. Quels types de sons cela fera-t-il apparaitre ?
Pour ce qui est du paysage visuel, j’avoue ne pas être très enthousiaste face à bon nombre d’immeubles récents. Ce qui est rassurant, c’est que comme ils sont construits avec des matériaux beaucoup moins durables qu’avant, on en sera vite débarrassé !

 

 

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