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LE BEAU LABEL I HMS RECORDS : RENCONTRE AVEC CHARLOTTE DECROIX

Musique Publié le 10/10/2017

Her Majesty's Ship fête ces 5 ans ! Cinq année que HMS (pour les intimes) multiplie les rencontres musicales singulières aussi bien françaises (DBFC, La Mverte, Yan Wagner) qu'internationales (Sarah Rebecca (US), Mijo (MX)) autour d'une esthétique commune : "l’électronique comme avatar moderne d’un rock moite, entre mélodies sensuelles et rythmiques chamaniques". Un Beau Label immanquable le 3 novembre, porté par ses deux fondateurs, David Shaw et Charlotte Decroix, qui donne d'ailleurs quelques indices sur le ton de la soirée à venir... 

 

Cette année vous célébrez les 5 ans du label Her Majesty’s Ship, quel est le cap à tenir des 5 prochaines années ? 

Maintenir le niveau de qualité des sorties bien sûr mais surtout améliorer la diffusion, notamment à l'export. On commence à avoir une petite fanbase assez solide en France, mais il y a encore beaucoup à faire pour être visible à l'étranger. On aimerait aussi pouvoir agrandir un peu l'équipe, afin de tenir la cadence et d'être plus réactif sur les projets ! Aujourd'hui, on arrive un peu au maximum de nos capacités, il faudrait qu'on puisse embaucher pour vraiment passer une étape. Rendez-vous dans quelques mois, quand on aura un peu de recul sur cette belle année 2017.
 

Qui est l'auteur du nom du “Navire de Sa Majesté” et à quoi fait-il référence ? 

C'est David Shaw qui a trouvé le nom du label. Il voulait qu'on prenne un nom anglais en référence à ses origines et surtout à sa culture musicale. Her Majesty's Ship était le nom d'un projet punk qu'il avait commencé et qui était resté à l'état de maquette. La musique est toujours dans ses disques durs mais le nom aura bien vécu.
 

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur les artistes programmés à la soirée Le Beau Label I HMS du 3 novembre à Nantes  (Yan Wagner, DBFC, Rubin) ? 

Ils sont le reflet de notre identité musicale.

Chacun trouve sa place et sa personnalité, dans un spectre large mais bien défini, de la pop électronique à la cold wave, en passant par le krautrock ou la musique psychédélique !

Yan Wagner a trouvé son équilibre sur ce deuxième album entre son amour pour la musique de club et la figure romantique du crooner, DBFC ont synthétisé à la perfection leurs influences indie rock et électronique... A leurs côtés, Rubin présentera son premier EP, mais il a déjà tout d'un grand !
 

Qu'est-ce qui tourne en boucle dans votre casque en ce moment ? 

Alors - à part mes artistes - en ce moment j'écoute beaucoup Calypso Valois, Malik Djoudi, Geneva Jacuzzi, The Weeknd, Barbagallo... j'attends avec impatience les albums de Charlotte Gainsbourg et Baxter Dury. Et puis je continue d'user mes classiques comme Donna Summer 'Bad Girls', Deux 'Decadence', Laurent Voulzy 'Coeur Grenadine' et plus récemment The Kills 'Ash and Ice'.