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L'interview punk de Queen Zee

Musique Publié le 15/11/2018

Lundi prochain les Anglais queer de Queen Zee débouleront de Liverpool, armés de leur punk glam, chaotique et provocant. Une soirée qui s'annonce déjà anthologique : "Le chaos total est l'objectif final de ce projet", annonce la Reine Zee, au chant, qui mêle le rose et le noir avec insolence. Car Queen Zee c'est une énergie puissante, furieuse, mais aussi sautillante et enjouée. En fin de compte, pourquoi chercher à mettre des étiquettes ? 

Une chanson doit-elle être nécessairement engagée ?

Non. Je crois qu’on doit simplement créer pour l’art lui-même. Parfois ça implique de proposer une échappatoire aux problématiques sociales qui rongent nos vies, et d’autres fois de s’en inspirer. Il n’y a pas de formule prédéfinie.

La scène punk est-elle égocentrique aujourd’hui ?

Par certains côtés, complètement. Il y a un truc de puriste dans les scènes punk. Pour moi, c’est de la connerie et on devrait tout défoncer. C’est seulement en se dépassant et en repoussant les limites de ce qu’on définit comme punk qu’on pourra faire de la bonne musique ou du grand art punk. Le punk est une philosophie et on peut l’incarner autrement qu’avec une crête et un perfecto.


Une anecdote de concert ?

On a joué à Manchester où un type déguisé en bébé se tartinait de merde humaine et sautait partout autour de la scène. Drôle de soirée.

Tes coups de cœur musicaux du moment ?

Je suis allée voir The Prodigy la semaine dernière, il y avait Ho99o9 en première partie et c’était incroyable. Et aussi itoldyouiwouldeatyou, Ditz, plus un groupe français qui s’appelle Trucks.