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L'Alligator dans le bayou nantais - interview du programmateur

Musique Publié le 20/01/2020

Tous les ans nous attendons avec impatience que l'Alligator sorte du marais pour se balader de ville en ville, en nous envoyant dans la figure une bonne dose de blues-soul psyché punk déjanté ! Jean-Christophe Aplincourt, programmateur au 106 (Rouen) et dompteur de l'animal sauvage, nous donne quelques nouvelles sur son humeur pour cette 15ème édition
 

Quels sont les groupes qui accompagnent l'Alligator à Nantes le 7 février et sur quel pied dansera-t-on ?

Gliz : tuba, batterie et banjo dans la veine 16 Horsepower.


Daddy Long Legs : un second trio qui aurait dû naître dans le bayou, la classe et les nerfs !


King Khan’s Louder than death : Héritier de Screamin Jay Hawkins et de Little Richard, King Khan est un show man accompli et son backing band est composé de fines lames.

 

Où l'Alligator a-t-il déniché ces groupes ? En quoi correspondent-ils au credo du festival ?

Le Jura pour Gliz, un trésor caché comme le festival en déniche chaque année. New York City pour Daddy Long Legs. Berlin et le Canada pour King Khan.

Le crédo du festival c’est la sueur, froide parce qu’on peut avoir peur de l’alligator qui bouge silencieusement entre les racines des cyprès, chaude parce les groupes sont souvent possédés par le vaudou et qu’on ne les arrête pas facilement !

À quoi ressemblent les nuits sauvages de l'Alligator ?

Je dirais que ce qui est sympa dans ce festival c’est que les groupes font cinq dates ensemble, du coup ça devient des camarades de voyage et ils finissent toujours par un ou deux morceaux collectifs ! Et puis parfois le concert se termine unplugged dans la cour de la Maroquinerie ! Et les groupes sont souvent émerveillés par le réseau des salles en France !

 

LA PLAYLIST