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J'ai testé : le concert de Lloyd Cole

Musique Publié le 25/11/2019

Laissez-moi vous parler de Lloyd Cole et pour cela remonter dans les années 80 lorsqu’il était accompagné des Commotions, de ses textes toujours justes, de sa voix protéiforme, des Smith, et, enfin : de philosophie. J’ai testé pour vous, le set acoustique de Lloyd Cole et c’était à Stereolux, bien sûr.

Lloyd Cole est flegmatique, pardon britannique. Né dans les années 60, c’est à partir des années 80 que le monde a le plaisir d’écouter son groupe Lloyd Cole and the Commotions. Dès le premier album c’est une réussite Rattlesnakes sorti en 84 est un succès commercial et critique.

Comme pour aller au cinéma, il m’arrive très souvent d’aller à un concert sans trop savoir qui est l’artiste, quelle musique vais-je entendre et quelle histoire va-t-on me conter. Dès la queue devant la salle Maxi, je reçois des indices sur ce qui m’attend. Une bonne partie de ceux qui s’impatientent devant les portes a entre 40 et 60 ans, les cheveux Morrisey et un look de dandy.

Arrivé dans la salle, les gradins sont pleins, tout le monde est assis, bière à la main, attendant sagement le début du concert. Alors que le public est dans une obscurité invitant à la sieste, la scène, elle, est violemment éclairée de lumières blanches et rouges, les guitares rangées et deux micros dressés n’attendent plus que Lloyd.

20h, Lloyd fait son entrée sous les applaudissements et commence son set acoustique. Sa douce voix, tantôt crooner, tantôt rockabilly, délivre un rock mélodique et littéraire. Les mélodies paraissent simples mais loin d’être paresseuses, ses envolées transportent la salle. Une heure après la salle est conquise. Pendant l’entracte, chacun se réapprovisionne en bières, échange avec son voisin accoudé au bar sur ce bon moment qu’il passe.

C’est la fin de l’entracte, Lloyd revient accompagné et continue d'envoûter son public par sa musique et le fait rire par son humour So british. Même s’il affirme que sa performance ne vous rendra pas plus jeune, le feu de son rock littéraire a tout de sa vingtaine qu’il n’a jamais perdu.

 

Par Josselin Rabiller