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J'AI TESTÉ : LE BRUNCH EN MUSIQUE AVEC THE SASSY SWINGERS

Publié le 14/10/2020

Stereolux propose tout le mois d'octobre un brunch en musique. On y trouve un menu varié qui met l’accent sur le bio et le local au travers de nombreux produits : œufs, charcuteries, céréales, fruits et légumes frais, fromages, ainsi que de nombreuses autres préparations (pancakes, compotes, confitures, toasts, houmous, porridge, cakes, tartes…). Le tout est accompagné de boissons chaudes et jus de fruit pressés… et même des huîtres ! La cerise sur le gâteau ? Un concert unique avec des artistes en chair et en os vient animer de manière nouvelle chaque itération.

Le prochain brunch : LIEN VERS LE PRCHAIN BRUNCH


Du fait d’un carnet de réservation bien rempli, notre groupe a été orienté vers le troisième service de ce dimanche 04 octobre — pour 14h. Parce qu’il faut mieux prévenir que guérir, c’est avec une vingtaine de minutes d’avance que je suis arrivé en attendant mes coreligionnaires. Parce qu’on ne rigole pas avec l’accueil, j’aurai été installé de suite, le temps de patienter autour d’un verre de muscadet. Notre tablée était située vers le fond du hall (entrée de la Maxi). Cela a eu plus d’un intérêt : être à proximité du buffet, du bar, avoir vue sur les Nefs et se trouver vis-à-vis de l’espace musical. Bingo en gros. Le reste de la salle était plein avec une assemblée hétéroclite constituée de couples, de familles, de groupes d’ami.e.s de toutes les sphères d’âge. Le terme est « tout public ».

L’attente du reste de mon groupe m’aura permis d’observer le mouvement perpétuel des convives, assiette à bout de bras, se succédant machinalement le long de la tablée des mets proposés. Une file toujours bien remplie s’expliquant par les choix cornéliens à faire pour agrémenter de façon optimum l’espace de l’assiette. Et puis pour nombre d’indécis.es, déterminer si celle-ci devrait être salée, sucrée ou les deux, aussi appelé le cruel dilemme du brunch. Dans tous les cas, un moment mis à profit pour savoir comment s’y prendre le plus habilement possible quand notre heure de glouton sera venue. C’est bien un art que de faire la queue (le moins possible). Certain.e.s privilégient clairement les allers-retours incessants alors que toute la subtilité est de faire ses emplettes de la manière la plus large possible. Ce n’est pas parce que c’est dimanche qu’il faut se relâcher.
 


À 14h pile, The Sassy Swingers prend discrètement place à côté du buffet. Enfin discrètement : au-delà des instruments (le cuivre pour ne pas le nommé), le code vestimentaire formel et élégant du groupe les démarquait de son public en habit… du dimanche. Ancien quartet, devenu sextet, c’est tout de même en re-quartet que la performance a été donnée avec François au trombone, Simon aux percussions (washboard+grosse caisse), Dimitri au banjo et Sandrine au chant parfois augmenté d’un mégaphone (pour l’effet sonore, sa voix étant plus qu’assez puissante seule) ou pratiquant l’appeau instrumental. Les prénoms nous ont été donnés : on les retransmet !

Malgré la configuration très ouverte du hall, l’acoustique semblait tout à fait exemplaire. Oui, cela aidait probablement d’être littéralement juste en face mais hé, c’est là qu’on nous a mis. Le répertoire swing jazz aura su satisfaire tout le monde et la qualité d’interprétation bouillonnait d’énergie. Peut-être était-ce dû au fait qu’il s’agissait du troisième set (un pour chaque service d’accueil — 11h, 12h30 et 14h) mais le reste de l’audience avait l’air plus préoccupé par ce qu’il y avait sur sa table. Ce qui nous a un peu donné l’impression de vivre un concert intime, exclusif, juste pour nous. On ne va pas s’en plaindre. Nous avons en outre fait le choix de ne commencer à ne réellement bruncher qu’après la performance. Cela aurait été déplacé de se lever pour aller se goinfrer alors que le groupe donnait tout ce qu’il avait.

En revanche, une fois le concert terminé, c’était parti pour le festin. Nous aurons loupé quelques préparations du fait du retard du reste de ma tablée — on n’est pas des sauvages, on attend tout le monde pour commencer — mais sinon nous aurons fait preuve de la plus grande exhaustivité pour cette première incursion gourmande à Stereolux. Pour faire simple : on a tout gouté et étant des bouches indulgentes et bonne vivantes, on a tout apprécié. Les fruits, le sablé, le cake aux myrtilles, le cake aux pépites de chocolat, le pain d’épice, le quatre-quarts, les fromages, la terrine, les tomates cerises, les concombres, le houmous, le céleri rémoulade, le pavé végétal aux épinards, le pavé à la farce, le pain, la belle surprise des huitres, et puis le pêché mignon des pancakes avec l’œuf au plat (brouillable sur demande) arrosé de sirop d’érable ou tartiné de confiture. Pour les boissons chaudes, les classiques café et thé. Pour le frais — sans alcool pour l’occasion mais ce n’était pas intentionnel — jus d’orange fraichement pressé et jus de pomme.
 


Le tout bio, qu’on nous dit. Très bien. Malgré l’inconvénient d’être a priori passés à côté de certains plats — du coup, obligés de revenir ; pas bête la technique —, le dernier service laisse place à une salle plus tranquille aux alentours de 15h, en complément d’un accès sans attente au buffet et au bar. L’ambiance est nettement différente de l’ébullition du temps du déjeuner. C’est tout aussi agréable pour les lève-tard et nous aura permis de profiter d’une après-midi dominicale automnale particulièrement agréable : avec la vue sur les Nefs, on aura pu apprécier les nombreuses éclaircies d’un ciel jusque-là gris. Impression bien différente que ce qu’ont vécu celles et ceux ayant inauguré le format du brunch musical deux semaines plus tôt lorsqu’il faisait encore 30°C. À notre sortie à 16h l’éléphant était tout de même de retour d’une balade. Lui échapperons-nous un jour ?! Ça fait tout de même du bien de retrouver un climat normal, et pour ce que ça vaut (au cas où ce n’était pas évident après ces lignes) on recommande l’expérience. Toutefois, retour inévitable une prochaine fois pour 11h et puis 12h30, histoire d’être sûr de chez sûr comme on dit.