Timber Timbre + Chris Cundy
A la demande de Timber Timbre, 1 € du prix de votre billet sera reversé à l'association Plus 1 . Une association créée par Will Butler d’Arcade Fire pour les artistes qui désirent contribuer à une cause en laquelle ils croient, et qui se charge de rétribuer par le biais de votre don l’association qui bénéficiera de cette donation. Le groupe communiquera sous peu le nom et l'action de la structure choisie.
le mot du programamteur
Même si la folk des canadiens s’est parée de synthétiseurs qui rappellent la soul blanche des 70’s, elle garde ce côté sombre et romantique qui côtoie toujours la beauté.
Timber Timbre (Can)
À ceux qui ne connaissent du groupe canadien que son versant folk et ignoreraient que Taylor Kirk est un insatiable expérimentateur, la première écoute de Sincerely, Future Pollution pourrait s'avérer déconcertante, tant celui-ci diverge en apparence de l'americana au romantisme frustre qui l'a fait connaître. Les synthés ont pris le pouvoir, et avec eux c'est tout un pan du tournant 70s/80s qui resurgit, où l'on entend des échos d'Alan Vega, du Bowie de Young Americans et de Low, mais également certaines affinités françaises (Air, Sébastien Tellier) qui mêlent leurs rêveries suaves à une white soul rembrunie et groovy : autant de lignes sinueuses autour desquelles s'enroule une écriture de l'intime, qu'illumine comme de l'intérieur la voix grave, posée, de Taylor Kirk. Sincerely, Future Pollution, s'il est un album sombre assurément, est le constat, plus navré qu'amer, d'une société qui se délite – mais un album bienveillant, qui, plutôt que le sel sur la plaie, est le baume qui réconforte, à défaut de guérir.
