Signé chez Domino, le duo londonien est porté par la voix désinvolte de Asha. Une sorte de cabaret punk rock qui emprunte à l’electro, au jazz où au hip-hop, réunis sous une bannière à la noirceur crue et décomplexée.
Chers publics,
Suite à un souci d'ordre familial, le groupe Sorry est contraint d'annuler une partie de sa tournée, dont sa date à Stereolux.
Tous les billets pour ce concert vont vous être remboursés prochainement. Dans cette attente, vous n'avez aucune démarche à effectuer.
Nous restons à votre disposition pour toute question.
Merci de votre compréhension,
L'équipe de Stereolux
COMMUNIQUÉ DU GROUPE
Hi guys - thanks for everyone who's bought tickets to come and see us in Europe this month. Sadly we are having to look at shortening the tour as one of us has a health emergency in the family and we can't be away for the whole month that the tour was originally scheduled. We're really real sorry for everyone who's bought tickets or made plans to travel for our shows outside of Paris in France, in the Czech Republic, Switzerland, Italy, Spain and Portugal - we will be back to come and see you soon!
The remaining dates on the tour are:
10th Feb - Paris - Le Petit Bain
11th Feb - Brussels - AB Club
13th Feb - Cologne - Bumann & Sohn
14th Feb - Amsterdam - Tolhuistuin
15th Feb - Hamburg - Molotow
16th Feb - Copenhagen - Loppen
18th Feb - Berlin - Kantine Am Berghain
See you there, sorry again, lots of love to everyone!
Sorry (GB)
Il y a, chez le critique rock, quelque chose qui tient à la fois du généalogiste et du notaire, entre la recherche des filiations et des ascendances, et l'exploration, parfois compulsive, des emprunts, des dettes (musicales, s'entend). Sorry ne fait pas exception à l'affaire, puisque d'emblée certain·es ont vu dans le jeune combo londonien les héritiers directs des Kills (pour le côté « duo vocal femme/homme », même s'ils sont quatre sur scène), dans certains de leurs morceaux une resucée du grunge type Pavement, et dans le grain de voix de la blonde chanteuse Asha ont voulu reconnaître celui de l'ex-Sonic Youth Kim Gordon.
Ceci mis à part, il y a assez loin entre le rock nerveux et acéré d'Alison et Jamie, et celui, davantage rond et polymorphe, de Sorry, qui d'ailleurs se soucie comme d'une guigne des étiquettes, et balade sa nonchalance toute britannique au long de deux albums, parus chez Domino ; albums qui semblent s'ingénier, avec une taciturne désinvolture et en mode lo-fi, à définir un son autant qu'à s'en éloigner le plus possible – une démarche « transgenre » très dans l'air du temps.
Dear March (Nantes)
Ils sont nés dans les années 90, mais ont débuté leur groupe en fantasmant la substance propre à une certaine pop eighties. Celle tissée d’une main de maître par Prefab Sprout ou Talk Talk. Comme étrangers à leur époque, les trois Dear March se posent hors du temps eux qui, pour polir un morceau, avouent prendre des semaines, des mois, voire des années si nécessaire. Perfectionnistes, Arthur (chant, guitare), Tanel (guitare) et Romain (batterie, claviers) sont aussi - et avant tout - dotés d’une rare sensibilité, qui les rapproche in fine d’une famille musicale bien d’aujourd’hui : celle des cœurs tendres, tiraillée entre les souvenirs joyeux et la mélancolie du temps qui passe. Aussi délicates que lumineuses, les chansons de Dear March sont surtout éminemment addictives. Qu’elles prennent la forme de pop songs ultimes ou de ballades folk atmosphériques (un style qu’ils nomment synth-folk), elles sont la preuve éclatante de l’éternelle supériorité d’un songwriting classique sur les phénomènes de mode.
