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mar. 14 mars 2023 20H00

Shame + They Hate Change

Terminé
Tarif sur place : Guichet 22€
STEREOLUX Salle Maxi Placement libre Debout - assis non garanti
Organisateur : Stereolux

C’est bien en Premier League du post-punk anglais que joue le quintet de Brixton, aux côtés de Idles et Fontaines DC. Ils nous présenteront leur troisième album live, où ils excellent, avec ce mélange parfait de morgue et de maîtrise, qui sévit dans dans ce très sélect championnat.

[PLAYLIST] Le post-punk de Shame à l'honneur

Du 13 février au 14 mai se tient la phase 2 des travaux entrepris par Nantes Métropole pour le renouvellement du réseau d’eaux usées. L’accès à Stereolux en bus, voiture ou vélo s’en trouve impacté. Pour retrouver toutes les informations : https://bit.ly/3HPqIpS

Shame (GB)

L'histoire du rock regorge (et raffole) de ces anecdotes qui font les délices des fans comme des érudit·es rock, et en alimentent la légende. L'une de ces anecdotes veut que les cinq foufous de Shame (encore lycéens à l'époque) aient partagé les locaux de répèt d'un pub de Brixton avec les déglingos de Fat White Family, avant la sortie d'un premier album, Songs of Praise, qui allait d'emblée les distinguer – sans parler de prestations scéniques incandescentes, et d'un deuxième album (Drunk Tank Pink) qui enfonce le clou, et les têtes. Du post-punk bien énervé (c'est dans l'air du temps), plein de  suintante fureur – ça éructe fort et ça tape sec –, quelque peu caractériel et cinglé (on discerne les ombres de The Fall), mais capable de nuances, d'être amène même, quand les riffs rentrent les griffes et que la voix se fait caressante : Shame est tout sauf l'un de ces resucées d'un style musical qui (re)fait florès depuis la double déflagration Idles et Sleaford Mods, et l'apparition des non moins excellents Slaves, Viagra Boys et autres Fontaines D.C., mais bien l'un de ses fers de lance.

They Hate Change (US)

Dre et Vonne se sont rencontrés pour la première fois devant le complexe d’appartements où ils vivaient en Floride, lorsqu’ils étaient adolescents. Venant d’horizons différents, ils n’écoutaient pas forcément les mêmes choses. Après avoir commencé à s’intéresser à la musique collaborativement, comme des enfants à chercher des morceaux sur Internet, ils ont accumulé une connaissance sonore commune si profonde que le terme encyclopédique est à peine suffisant pour la couvrir – pas seulement le hip-hop de la Côte Est, ou les variantes hyperlocales de la bass-music comme le jook et le crank (pensez à « Miami bass meets NOLA bounce »), mais aussi la drum’n’bass, le Chicago footwork, le post-punk, le progres, footwork, post-punk, prog, grime, krautrock, emo et finalement tous les genres possibles.
Chacune de leur envie, de leurs idées et de leurs obsessions devient une chanson avec des flows libérés et du rap sans limites d’influences : des activistes invétérés pour amateurs de sensations fortes.