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Gratuit
Du jeu. 09 Au dim. 19 sept. 2021

HYPER NATURE

Anna Ridler, Anne-Sarah Le Meur, Barthélémy Antoine-Loeff, Cécile Beau, Claire Williams, Collectif CELA, Elise Morin, Guillaume Cousin, HeHe, Justine Emard, Laura Colmenares Guerra, Luce Terrasson, Mathilde Lavenne, Pepa Ivanova, Sabrina Ratté

Terminé
Stereolux (salle Maxi + salle Micro + Plateforme Intermedia) Accès libre Accès différencié pour chacune des trois salles (salle Maxi, salle Micro, Plateforme Intermedia)
Du mardi au samedi : 13h-20h30 // Dimanche : 11h-19h30 (Fermé lundi 13)
Accès différencié pour chacune des trois salles.
Organisateur : Scopitone

Pour aller plus loin, le festival Scopitone propose trois types de visites guidées de l’exposition, accompagnées d’une médiatrice culturelle, pour les enfants et adultes le week-end et les pros la semaine. Découvrez également l'installation immersive Passengers au Jardin des plantes. En prolongement, lire aussi notre article "Hyper Nature : l'écologie sous divers angles".


Avant votre venue, consultez nos conditions d’accueil :

VOUS ACCUEILLIR DANS LE CONTEXTE COVID-19

Pour des raisons sanitaires nous vous invitons à venir avec votre propre système d'écoute filaire pour profiter au mieux des oeuvres bénéficiant d'une écoute au casque.

Anna Ridler (UK)

Mosaic Virus
salle Maxi

Diffusées sur un triptyque vidéo, des tulipes imaginaires s’épanouissent, se meuvent, renaissent. En réalité, l'aspect de ces fleurs colorées est contrôlé par le cours du bitcoin en temps réel : à mesure que le prix de la crypto-monnaie augmente, de nouvelles rayures sont générées. Mosaic Virus est une allusion à la Tulipomanie, épisode marquant du XVIIe siècle considéré comme l'un des premiers krachs boursiers. Anna Ridler aborde le sujet des bulles spéculatives contemporaines en établissant des parallèles historiques. Fidèle à Mosaic Virus, sa démarche artistique est marquée par une obsession affirmée pour les tulipes. Cette œuvre a reçu en 2019 une mention honorifique au festival Ars Electronica de Linz.

Ce projet a été commandé par IMPAKT dans le cadre du programme European Media Art Platform financé par le Creative Europe Programme de l'Union européenne

Anne-Sarah Le Meur (FR)

Bi-Vermille
salle Maxi

Bi-Vermille est une installation générative. Deux écrans sont le support d’animations colorées abstraites et savamment combinées. Les camaïeux de couleurs qui s’y déploient vibrent et des formes apparaissent lentement. Tantôt elles explorent la plasticité, tantôt la profondeur. Ce tableau organique suit sa propre logique, imprévisible et poétique. Dès lors c’est un autre rapport au temps et à l’espace que nous offre cette œuvre. Bi-Vermille agit, pour celles et ceux qui sauront prendre le temps, comme une reconnexion sensible à notre âme. Pionnière des arts numériques, Anne-Sarah Le Meur explore, mélange et module les formes et les couleurs. L’artiste cherche les limites de l’image de synthèse et de l’espace virtuel. 


Bi-Vermille, image 3D générative, double écran, silence, durée infinie, 2021
Anne-Sarah Le Meur
Remerciements : Francis Bras, Didier Bouchon, François Pêcheux
Courtesy galerie Charlot

Barthélemy Antoine-Loeff (FR)

Tipping Point
salle Maxi

Tipping Point met en scène la naissance d'un glacier artificiel de façon poétique et sensible. Disposée sous une cloche, une culture d'eau à l'état solide grandit par un système de goutte à goutte. Lentement, cette perfusion nourrit un glacier en formation. Cette installation contemplative et fictionnelle confronte le public au temps nécessaire à la planète pour créer et stabiliser notre cryosphère, c'est-à-dire à la portion des surfaces gelées sur Terre nécessaire contre les dérèglements climatiques. Barthélemy Antoine-Lœff est un plasticien dont les créations expriment une pensée écologique. Ses recherches actuelles l’amènent à questionner - non sans ironie - la rentabilité d’une réparation du climat.


Installation créée avec le soutien du Maif Social Club, l'aide précieuse de Zinc, Mod'Verre et Réso-nance Numérique. Remerciements : Julie Sicault-Maillé, Maurine Montagnat-Rentier, Antoine Meissonnier, Chloé Tournier.

Cécile Beau (FR)

Soleil vert
salle Maxi

Suspendue dans un aquarium, une sphère d’algue trône au-dessus des roches : il s’agit d’une des premières formes végétales aquatiques. Dans Soleil vert l’eau est en fait le substrat des fossiles de crevettes présents qui se nourrissent de ce “soleil vert”. Ces animaux cultivent leur nourriture et assurent ainsi leur survie et leur autonomie. L’eau façonne également les calcaires bulbeux protégeant l’écosystème. Cécile Beau qui voit dans cette installation un hymne à la Terre. Minéral, végétal et animal, pourtant issus du fond des âges, apparaissent ici comme des «produits dérivés» d’un milieu aqueux immémoriel. Cette artiste française s’intéresse aux phénomènes trop lents, trop lointains ou trop discrets pour l’échelle de temps humaine.


Courtesy Galerie 22,48m2
Collaborations : Stéphane LOUIS / TeslaCoilRu / Baptiste De La Gorce / Observatoire Royal de Belgique – E-Callisto Network

Claire Williams (BE/FR)

Les Aethers
salle Maxi

Avec Les Aethers, Claire Williams envisage d’autres rapports à l’invisible et propose un appareil unique - l’ondoscope - pour explorer sensiblement les variations électromagnétiques naturelles ou celles du fait de l’humain dans un espace donné. Une antenne scanne donc le lieu d’exposition à la recherche des forces intangibles se jouant entre les êtres. Un programme traduit ensuite ces flux en vibrations mécaniques, rendus visibles par huit cordelettes verticales. Chacune d'elles se modulent selon la nature des données captées, dans une atmosphère définitivement ésotérique. Les œuvres de Claire Williams cherchent à capter les multiples variations électromagnétiques en reprenant des pistes abandonnées par certains scientifiques du XIXe siècle. 


Production Le Fresnoy studio national 2020 et coproduction festival Ososphère. Collaborations : Deborah Levy / Baptiste de la Gorce / Pierre Lelay

Cette oeuvre est exposée avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International

Claire Williams (BE/FR)

Zoryas
salle Maxi

Six formes chimériques transparentes trônent au centre d’un grand disque plat. Elles contiennent en fait une matière-énergie de teinte et de structure à nulle autre égale. On y retrouve plusieurs éléments du milieu interstellaire : argon, néon, krypton, xénon, nitrogène... sous forme de plasma. Quatrième état de la matière - composant 99 % de notre univers visible - le plasma pulse, ici, au rythme de l’activité électromagnétique du soleil. Une expérience esthétique et sensorielle des plus insolites, décuplée pour celles et ceux qui oseront poser leurs coudes sur l’anneau qui ceint l’installation. Les œuvres de Claire Williams cherchent à capter les multiples variations électromagnétiques en reprenant des pistes abandonnées par certains scientifiques du XIXe siècle. 


Une Production Le Fresnoy, studio national des arts contemporains 2018-2019. Collaborations : Stéphane Louis / TeslaCoilRu / Baptiste De La Gorce / Observatoire Royal de Belgique – E-Callisto Network

Cette oeuvre est exposée avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International

Collectif Cela (FR)

Hors-champ
Plateforme Intermédia

Hors-champ prouve que simplicité ne rime pas avec facilité. Ici ce sont des lignes verticales et horizontales s’animant sur une surface qui offrent une vision à la fois singulière et universelle. Ces traits monochromes s’étendent, se jouent des plans et du cadre défini. Parfois strictes et droites, les formes dont l’esthétique peut parfois évoquer des réminiscences du constructivisme, deviennent évanescentes sur le mur. Le design sonore, les textures lumineuses et les spatialités se mélangent alors. Le collectif Cela rassemble de jeunes compositeur·rices, musicien·nes, dessinateur·rices, graphistes et photographes qui créent des installations et des performances. 


Coproduction Stereolux / Scopitone. Équipe créative et technique: Clément Leveau, Elliot Jolivet, Luce Terrasson et Nicolas Plessis.
- PREMIÈRE -

Elise Morin (FR)

Spring Odyssey
salle Maxi

Spring Odyssey est un projet artistique d’Elise Morin qui mène des recherches permettant d’envisager le rapport au vivant comme un objet poétique et fonctionnel. Son travail consiste en la création d'une plante réactive au stress radioactif. Ces jeunes pousses de nicotiana tabacum porteuses d'une mutation naturelle agissent comme un “bioindicateur” de cette force invisible. La plante a d'abord voyagé dans la “forêt rouge” - lieu hautement radioactif à proximité de Tchernobyl - et a ensuite muté. Pour compléter la réflexion autour de l’invisibilité de la radioactivité, l’artiste expose ses recherches (des photos en négatif, des plantes lovées dans des poteries…) et propose une expérience en réalité augmentée. Elise Morin invite à une réflexion écologique, notamment sur le rapport qu’entretient la création au bien commun.


Spring Odyssey AR : 
Écriture et réalisation : Elise Morin / Narrative design : Sabrina Calvo / Collaboration artistique et technique, experience design : Riverman Studio / Création sonore et sound design : Nadège Feyrit / Voix off : Élodie Huber / Collaboration scientifique : Jacqui Shykoff / Structure métal : Françis de César / Traduction : Barbara Weber-Boustani, Sabrina Calvo

Production : Lucid Realities - Chloé Jarry, Alexandrine Stehelin
Co-production : Tulipes & Cie - Charles Drouin

Avec le soutien du fonds Expériences Numériques du CNC et de Stereolux / Scopitone 

 

Pour des raisons sanitaires nous vous invitons à venir avec votre propre système d'écoute filaire pour profiter au mieux de cette oeuvre bénéficiant d'une écoute au casque.

Guillaume Cousin (FR)

Soudain toujours
salle Micro

Soudain toujours c’est l’histoire d’un Big Bang, c’est l’histoire du désordonnement de la matière. Une machine monumentale génère un souffle d’air sans turbulence, un vide. Ces volutes, sculptées selon les impulsions émises par la soufflerie et par un dispositif sonore, crée un état contemplatif rare et précieux. Soudain toujours est une méditation à l’équilibre complexe des particules en mouvement et s’inscrit dans la continuité du Silence des particules présenté à Scopitone en 2019. Guillaume Cousin se décrit comme un “expérimentateur-constructeur”. Scénographe et éclairagiste dans le spectacle vivant, il explore l’écriture de l’espace et du temps. L’air, l’eau, la lumière sont ses médias de prédilection. 


Artiste: Guillaume Cousin
Musique: Clement Édouard
Ingénieur en physique des fluides: sylvain Aginaga 

Partenaires : Soufflerie Jules Vernes, CTSB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).
Coproduction Stereolux / Scopitone,  Station Mir, festival Maintenant, Ville de la Roche sur Yon, DRAC Pays de la Loire, Cie L’experience Harmaat-fabrice Lambert, Ville de Longeville sur mer.  - PREMIÈRE - Scopein

HeHe (FR-UK/DE)

Laboratory Planet II
salle Maxi

Un globe terrestre, identique à ceux vendus dans le commerce, est placé au centre d’un aquarium rempli d’un liquide vert fluorescent. Allégorie de l’état du monde, la planète qui tourne sur son propre axe est ici contaminée et considérée comme un laboratoire expérimental dont les conséquences semblent imprévisibles. Comme dans un aquarium, les ressources sont limitées et l’être qui y habite - en l'occurrence la Terre - est emprisonné dans cet espace clos. HeHe est un duo d'artistes composé d'Helen Evans (Franco-Britannique) et Heiko Hansen (Allemande). Leurs œuvres traitent des paradoxes sociaux, industriels et écologiques. 


Planète Laboratoire II, Sick Planet-Catastrophes Domestiques N°3, a été commissionnée pour l’exposition "Eco-Visionaries" en 2018 à la HeK (Maison des Arts Électroniques de Bâle)

Justine Emard (FR)

Supraorganism
salle Maxi

Gardiennes de l’équilibre entre ciel et terre, les abeilles et leur intelligence ont toujours été une source de fascination pour les penseur·euses et les artistes. Supraorganism s’inscrit dans ce sillage en proposant une installation composée d’une vingtaine de sculptures de verre robotisées. Celles-ci sont animées au moyen d’une intelligence artificielle qui s’inspire du comportement de ces insectes pollinisateurs. Grâce à des capteurs ambiants, l'œuvre réagit de manière subtile à la détection du public et s’adapte à leur présence. Justine Emard explore des situations impactées par les changements technologiques. Cette artiste française combine différents médias visuels - photographie, vidéo ou réalité virtuelle - Justine Emard.


Martial Geoffre-Rouland : programmation - Takashi Ikegami : conseiller scientifique - Stéphane Rivoal : souffleur de verre - Sylvain Garnavault : électronique - Manuel Passard : construction - Sandrine Piq, David Dronet, Marie Delebarre, Benjamin Emard : production.

Co-productions : ZKM,Centre d'Art et des Médias, Hertz-Lab (Eastn DC residence*), Karlsruhe, TM+, Festival ]Interstice[ – Station Mir, Caen, Maison de la musique de Nanterre, Les Boréales / festival du nord ». Cette installation fait également partie d’une performance avec la compositrice Helena Tulve, jouée par l’ensemble TM+.

*La résidence d’artiste de Justine Emard‘ au ZKM | Hertz-Lab fait partie du  projet “EASTN-DC”, co-financé par le Creative Europe Programme of the European Union, avec le soutien du Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne.

Laura Colmenares Guerra (CO/BE)

Lagunas
salle Micro

Issue du latin lacuna, la lagune évoque littéralement un dépôt naturel d’eau et symboliquement une perte de mémoire. Dans Lagunas, l’eau est stagnante. Elle évoque la mort imminente d'un homme. Deux trames narratives - celle de la mort de cet homme et la disparition de l’eau sur notre planète - se mélangent : on y découvre des images de fracturation hydraulique due à l’extraction de gaz de schiste, des paysages préhistoriques terrestres ou sous-marins et des animaux cybernétiques. A l’aide de trois vannes d’eau, le public agit sur trois vidéos qui invitent à pénétrer dans un monde étrange. Laura Colmenares Guerra développe une pratique transversale qui implique des processus de création longs. Ses médiums de prédilections sont la sculpture, les impressions 3D et la vidéo.


Conception, direction & production : Laura Colmenares Guerra - Modélisation 3D et animation : Rémy Gosselin / Abdoul Diallo / Samson Michel / Laura Colmenares Guerra - Compositing: Rémy Gosselin / Laura Colmenares Guerra - Conception des logiciels et des interactions : Yacine Sebti/ Laura Colmenares Guerra - Conception sonore : Rafael Muñoz Gomez / Loup Mormont

Tournage sous-marin : Acteur : Juan Bernardo Martinez - Caméra sous-marine : Wim Michiels - Assistant caméra sous-marine : Jan Lemmens - Assistant plongeur : Karen Jensen - Assistant camera de surface : Ruby van der Kooij
Phantom perator: Stijn Berghman - Assistante de direction : Kristina Ianachtkova - Tournages dans le Parc Naturel Chingaza : Conchita Guerra / Laura Colmenares Guerra

Lagunas a été produit avec l’aide de : iMal,  Vlaamse Overheid, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie-Bruxelles International

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Laura Colmenares Guerra (CO/BE)

Rios Trilogy : chapitre 1 et 2
salle Maxi

Rios Trilogy présente les territoires amazoniens sous un angle militant. Les deux premiers volets sont présentés à Scopitone.
Rios Sculpture series présente quatre éléments d’une série de dix-neuf sculptures imprimées en 3D, produites à partir de données et informations topographiques issues du territoire sud-américain. Dans ce projet, la nature et l’environnement sont au centre des préoccupations de l’artiste. 
Rivers // Amazonia Geo-linguistics est une application en ligne qui permet de cartographier les informations concernant l'Amazonie sur les réseaux sociaux (actuellement seulement sur Twitter). L'outil est pensé pour faciliter l'analyse et la visualisation de la sémantique utilisée sur Twitter avec pour ambition de comprendre comment les sociétés occidentales appréhendent la situation complexe du territoire du fleuve Amazone. Cette étude met en lumière les comportements des sociétés qui utilisent les réseaux sociaux et leurs structures sémantiques. Laura Colmenares Guerra développe une pratique transversale qui implique des processus de création longs. Ses médiums de prédilections sont la sculpture, les impressions 3D et la vidéo. 


Conception, direction, production et travail 3D, Laura Colmenares Guerra

Analyste GIS, Gabriel Codreanu / Création du logiciel géo-linguistique Rivers//Amazonia, en collaboration avec Gijs de Heij 3D Sculpting, Geert Melis

Ríos a été produit avec l’aide de Vlaamse Overheid, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie-Bruxelles International

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Luce Terrasson (FR)

Résolution
salle Maxi

En physique la résolution est le fait, pour un corps, de se décomposer en ses éléments ou de passer à un autre état. Malicieusement nommée Résolution, cette installation épouse parfaitement cette définition. Le public observe des ombres mouvantes, des corps distordus et des formes flottantes. En fait, ces tableaux vivants sont le fruit de dispositifs sonore et visuel complémentaires :  les rotations d'une barre lumineuse, les couleurs projetées et l’intensité lumineuse sont dictés par des oscillations sonores. Cet univers psychédélique pénètre progressivement dans l’intimité du public qui joue la suite de cette performance colorée dans son propre espace mental. Luce Terrasson développe une analyse autour des usages de la société, en se projetant et anticipant des réponses à des modes de vie en évolution. 


Luce Terrasson & Clément Leveau. - PREMIÈRE -

Mathilde Lavenne (FR)

Artefact #0 Digital Necrophony
salle Maxi

Artefact #0 Digital Necrophony est une installation sonore et numérique qui s’inspire du gramophone à cylindre d’Edison. Cette machine énigmatique en reprend les traits mais transforme le dispositif : elle cherche à capter à travers les ondes, les fréquences des messages d’une autre dimension. L’ensemble propose un regard critique sur la façon dont l’ère numérique bouleverse notre rapport à la matière et la nature. Ces dernières sont ici sublimées et mises en abîme par un monolithe de marbre noir isolé et étudié tel un sarcophage, élément étrange et mortuaire. Plasticienne et réalisatrice, Mathilde Lavenne oriente sa démarche vers les technologies émergentes et l’archéologie des médias. 


« Artefact #O Digital Necrophony  », une œuvre de Mathilde LAVENNE, une production du Fresnoy, Studio national des arts contemporains 2016.

Chargée de production : Elodie Wattiaux - Production : Le Fresnoy studio National des arts contemporains - En collaboration avec : l’IRCAM, Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique du Centre Georges Pompidou - Composition sonore Max/MSP : Daniel Cabanzo - Design et programmation :N O R M A L S, Cédric Flazinski - Chef constructeur : Chistophe Gregorio - Avec le soutien de : Ramy Fischler - Assistant Construction : Guillaume Gravina - Stagiaires ESA-Art /images : Robin Labriaud, Lina Qi - Diffusion : Natalia trebik - Avec : Le Fabricarium de l’institut Polytech lille, EDM (Européenne du marbre à Paris)

Pepa Ivanova (BG/BE)

Picturing earth light
salle Maxi

Quel est l'impact des activités humaines sur la planète et ses écosystèmes ? Picturing earth light tente d'apporter un point de vue original en cartographiant la lumière sur Terre et en illustrant l'évolution de l'intervention humaine. Plusieurs données relatives aux rotations de la terre autour du soleil, aux conditions météorologiques, à la pollution de l’air, à la lumière artificielle ou à la bioluminescence, sont recueillies par l'artiste. Une fois analysées, elles font vivre une installation interactive visuelle et sonore. Pepa Ivanova est une artiste interdisciplinaire qui mène actuellement une thèse sur l'auto-poétique des données d’observation du soleil. 


L’installation est produite par Artes Numérique, FWB et KIKK, Namur, Résidence de production: [anyma], Freiburg, Switzerland Collaborateurs: Pieter Heremans, Cuki, Pije, Yana Maneva, Paulius Sliaupa, Fabrice Moinet

Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie-Bruxelles International - PREMIÈRE -

Cette oeuvre est exposée avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International

Sabrina Ratté (CA)

Floralia
salle Maxi

Bienvenue dans un futur où des espèces végétales disparues sont conservées et exposées parmi une collection d’archives virtuelles. Sporadiquement ces dernières se transforment et se confondent sous l’effet d’interférences provoquées par la mémoire émanant des plantes répertoriées. Ces réactions, évoquant l’esthétique du glitch art, laissent entrevoir les traces d’un passé qui continue à hanter les lieux. Floralia est une simulation d’écosystèmes, inspirée par les écrits de la philosophe et sociologue Donna Haraway et des écrivaines de science-fiction Ursula Le Guin et de Greg Egan. L'œuvre nous plonge dans un univers prospectif, où technologie et matières organiques cohabitent hors du temps. Sabrina Ratté est une artiste canadienne qui inclut vidéo, installations, sculptures, performances audio-visuelles ou impressions dans ses travaux.


Courtesy Galerie Charlot & Sabrina Ratté