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Gratuit
Du mar. 19 mars Au dim. 07 avril 2019

Ralf Baecker - Computing Spaces

vernissage le 19 mars à 18h30

Terminé
L'ouverture de l'exposition initialement prévue le 15 mars est reportée le 19 mars.
Plateforme Intermedia
mardi au dimanche : 14H > 18H30

Cette nouvelle façon d'aborder le numérique, ses évolutions, ses fantasmes, ses craintes, ses dangers est l'un des prismes de l'oeuvre aussi majestueuse que profonde de Ralf Baecker. Une exposition monographique en trois volets de ce Berlinois qui explore le potentiel poétique de la technologie et de la science.

VERNISSAGE LE mardi 19 MARS À 18H30, EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE

RALF BAECKER (AL)

Formé aux sciences informatiques et aux arts médias en Allemagne, Ralf Baecker est un artiste questionnant les interactions du monde et les médias numériques. A la croisée de l’art et des sciences, l’artiste imagine des systèmes-machines spectaculaires et poétiques.
Ses installations ont pour point commun un design maîtrisé, des dispositifs électroniques complexes et une esthétique générale organique. Débusquant dans des systèmes devenus obsolètes les traces et les racines des technologies actuelles, l’artiste se définit comme un archéologue des médias.
Le travail de Ralf Baecker a été présenté dans le monde entier (ZKM Karlsruhe, Centre de culture contemporaine de Barcelone, Elektra Montréal…) et a reçu de nombreux prix dont deux mentions d’honneur au Prix Ars Electronica de Linz en 2012 et 2014 et le Grand Prix du Japan Media Arts Festival en 2017.

 

PUTTING THE PIECES BACK TOGETHER AGAIN (2018)

Oeuvre générative et cinétique, Putting The Pieces Back Together Again est la dernière installation de Ralf Baecker, créée en 2018. Ce tableau de deux mètres sur deux illustre magnifiquement le principe d’auto-organisation des systèmes complexes que l’on retrouve dans le monde vivant, à l’échelle moléculaire d’un cerveau ou à l’échelle de l’organisation sociale d’une fourmilière.
Ici la colonie est composée de 1250 petites pales blanches montées sur des moteurs qui se déplacent dans une direction aléatoire. Celle-ci est modifiée en cas de collision entre pales empêchant l’observateur d’anticiper l’évolution générale du tableau.
Des motifs géométriques, parfois proche de l’art optique, laissent tout à coup place à un chaos orchestré par une puissance invisible. Enfin ces images disparaissent et laissent le spectateur méditer face à son propre doute : a t-on affaire à une machine ou à un être vivant ?


Materials: black aluminium profiles, 1250 stepper motors, custom circuit boards (40x40cm), custom motor drivers, acrylic glass, power supplies, ethernet hub, raspberry pi, cables
Produced with support of the City of Kirchheim unter Teck, Verlag des Teckboten and Kulturregion Stuttgart.
Production Assistans: Mariana Schetini Basso and Irena Kukric
Special Thanks to Katharina Sophia Hardt (Stadt Kirchheim unter Teck / Kultur Abteilung)

/ PREMIÈRE FRANÇAISE /

INTERFACE 1 (2016)

Déclenchant excitation ou circonspection, Interface 1 est une oeuvre plastique et cinétique des plus atypiques. Elle se présente comme une mystérieuse machinerie faite de moteurs, de cordes verticales et d’élastiques rouges horizontaux.
Des données générées à partir de compteurs Geiger mesurant le rayonnement naturel de la Terre, permettent aux moteurs de tirer vers le haut ou le bas les cordes verticales, elles-mêmes contraintes par des bandes de caoutchouc entrelacées. On voit alors se mouvoir une forme rouge évoquant une créature rampante et instable, ou encore la représentation physique d’une chaîne ADN en mouvement, en fait déterminée par un jeu de forces contraires.
Interface 1, Grand Prix du Japan Media Arts Festival en 2017, matérialise ainsi le concept abstrait des environnements systémiques présents dans de nombreux domaines scientifiques tels que la biologie ou l’économie.


Materials: aluminium tubes, DC motors, strings, eleastic bands, custom electronics, geiger müller tubes.
Represented by NOME Gallery.
Produced by NOME Gallery(4,80 meter version) and the Graduate School of the University of the Arts, Berlin (3,20 meter version) with support of the Einstein Foundation.
Photographies by Bresadola+Freese drama-berlin.de

/ PREMIÈRE FRANÇAISE /

THE CONVERSATION (2009)

A première vue The Conversation ressemble à une machine éventrée dont les viscères éparpillés, doublés d’un bourdonnement polyphonique, imposent une atmosphère anxiogène. Il s’agit ici d’un système où des dizaines de câbles sont reliés à un cercle. 99 bobines magnétiques sont placées sur son périmètre et mettent en tension, en fonction des champs enregistrés, trois élastiques rouges témoins d’infimes tractions. The Conversation est en fait dotée d’une capacité d'adaptation : les bobines s’acclimatent en permanence aux forces du réseau et ajustent leur tension. Comme chez les organismes vivants, la défaillance d'un des organes est donc compensée. Les élastiques retrouvent alors spontanément un état d'équilibre. Se faisant, The Conversation redéfinit la frontière entre mondes physiques et mécaniques et nous offre un spectacle définitivement hypnotique.


Materials: Solonoids, strings, elastic bands, MDF-plate, custom electronics
Produced with support of Laboral Gijón
Solonoids by Tremba GmbH