Logo Stereolux
En ligne
jeu. 11 févr. 2021 18H00

Nuit Blanche des Chercheurs

Édition 2021 - L'imprévu

Terminé
En ligne
Gratuit et ouvert à tous
Organisateur : Université de Nantes & Stereolux

Une soirée pour découvrir la science autrement !
Avec pour thématique l’imprévu, cette 5e édition de La Nuit Blanche des Chercheurs s’annonce riche en découvertes… Et en surprises !

L'imprévu

Comment les chercheurs font-ils face aux imprévus ?
Quels impacts dans leurs travaux de recherche ?
Comment un imprévu peut être à l'origine de grandes découvertes ?

Des chercheurs, toutes disciplines confondues, vous invitent à vous plonger dans leurs démarches scientifiques en vous entraînant dans leurs questionnements. Duos inattendus, expériences digitales étonnantes, regards croisés inédits entre chercheurs et artistes… Cette année la Nuit Blanche des Chercheurs se réinvente et fait le pari de l’imprévu !

Au programme : conférences, performances artistiques, ateliers, science dating…. Et plus encore !

Experts ou néophytes, êtes-vous prêts à vous saisir de l’imprévu ?

Édition 2021 : 100% en ligne

Conférences en live,
de 18h à 21h45, live Youtube

Ateliers en live,
de 20h15 à 22h45, live Facebook

Science dating en live,
de 18h à 22h45, inscrivez-vous !

Et plus encore !
À partir de 18h, sur la page dédiée

En préambule : rencontre avec Armel Tripon
De 11h à 12h, inscrivez-vous !

Télécharger le programme complet

[Conférences]

Entre regards croisés en recherche, dialogues artistiques et scientifiques et avant-première… Cette année, la Nuit Blanche des Chercheurs fait le pari de l’inattendu !
Rendez-vous sur la chaîne Youtube de l’Université de Nantes pour profiter de cette série de conférences.

11 février 2021
De 18h à 22h
En live sur la chaîne Youtube de l’Université de Nantes

// REGARDS CROISÉS \\

  • Quand l’imprévu s’immisce dans la recherche

Tous deux enseignants- chercheurs de l'Université de Nantes, l'un a fait de la philosophie son métier, l'autre trouve dans ses recherches biomédicales une occasion constante de philosopher.

Pour l’un et l’autre, l’imprévu n’a pas forcément le même sens, ni la même finalité. Tous les deux reviennent sur la nécessaire acceptation de l’imprévu pour mieux l’appréhender, entre urgence de la recherche en santé et intemporalité philosophique.

Dans cette incroyable odyssée, nous verrons comment le traitement de données croisées par l’intelligence artificielle peut permettre, sinon d’aboutir à des certitudes au moins de parvenir à des incertitudes maîtrisées, pour faire évoluer les pratiques, et mieux soigner les corps et les âmes. Avec eux, nous ferons peut-être de nos faiblesses face à l’imprévu des forces, pour traverser ensemble une crise qui, contre toute attente, pourrait être accélératrice de progrès.

> Pierre-Antoine Gourraud, professeur à l'Université de Nantes en médecine et praticien hospitalier du CHU de Nantes.
> Angelo Giavatto, maître de conférences en philosophie ancienne à l'Université de Nantes
 

  • Et si tout commençait par une promenade en bord de mer ?

L’imprévu est partout, tout le temps, y compris dans des endroits que l’on n’imaginerait pas. Comme en vacances sur une plage par exemple. Embarquez pour un voyage imprévu dans le temps, au rythme des marées, des tempêtes, des mégalithes dévoilant leurs mystères et leurs imaginaires aux archéologues sous-marins. Que nous racontent ces portes ouvertes sur le temps, à propos des risques, peut-être cycliques, auxquels nos côtes sont exposées ? Comment tenter de gérer ces risques, de les anticiper, de les contrôler – ou de les accueillir comme des occasions de trouvailles fortuites, d’heureux hasards qui font de l’imprévu de la recherche tout son attrait ?

> Agnès Baltzer, professeure de géographie de la mer et du littoral, Université de Nantes.
> Sophie Pardo, maître de conférences et enseignante-chercheuse, sciences économiques, Université de Nantes.

// AVANT-PREMIÈRE \\

  • Rencontre avec Valentine, YouTubeuse scientifique de « Science de comptoir »

Découvrez en avant-première, la toute dernière vidéo de vulgarisation scientifique de Science de comptoir. Au programme : des minéraux et des découvertes fortuites, le tout avec une bonne touche d’humour ! Cette diffusion sera suivie d’un temps d’échanges privilégié avec Valentine, à l’origine de cette chaîne YouTube, un moment à ne pas rater…

> Valentine D. , journaliste scientifique et vidéaste, vulgarisatrice scientifique sur la chaîne YouTube Science de comptoir.

// ARTS & SCIENCES \\

Si le monde des arts et de la science se rencontrent, c’est avec force qu’ils décloisonnent les disciplines et les savoirs pour ouvrir le champ de tous les possibles.  

Ce format nouveau de conférences Arts et Sciences permet de faire entrer en dialogue des approches de recherche artistiques et scientifiques, pour explorer les convergences et les écarts entre un processus de création artistique friand d’imprévu, ou au contraire la volonté d’anticiper cet imprévu pour répondre à des exigences scientifiques. 

  • Approches du vivant à l’ère numérique

Qu’il s’agisse de prédire le comportement du vivant pour en prendre le contrôle et établir des probabilités aussi fiables que possibles, ou de volontairement laisser entrer l’imprévisibilité du  vivant dans les interactions homme-machine, artiste et chercheur ont un but commun : créer l’étincelle qui permettra de mieux approcher ce vivant, et de rentrer en communication avec lui. 

Aux côtés de NSDOS, un artiste qui fait de ses performances musicales des sculptures sonores, et de Damien Eveillard, un bioinformaticien océanographe, plongez dans un univers peuplé d’insectes, de plancton, de bactéries connectées, de méduses, au rythme du mouvement des éléments naturels et de beats techno qui font du bien au corps et à la tête !

> NSDOS, performeur, musicien, hacker  et chorégraphique. 

>  Damien Eveillardenseignant-chercheur, membre de l'équipe ComBI du LS2N, co-responsable du parcours génétique, génomique & biologie des systèmes du master Biologie –Santé, Université de Nantes

  • Algorithmes et art : rencontre du 3e type

Animés par des questionnements, des expérimentations, des interprétations tantôt différentes, tantôt similaires, Maotik et Baptiste Chantraine se rejoignent sur leur envie de comprendre le monde qui les entoure. Ils posent sur celui-ci un regard critique, tout en stimulant nos imaginaires.

Qu’elles soient provoquées et intégrées dans un processus de création immersive (à la croisée des arts et des mathématiques), ou subies (lorsqu’elles proviennent d'influence extérieures), les variations algorithmiques deviennent une source d’interactions humaines inédites et permettent de poser un nouveau regard sur notre environnement.

Dans ce temps d'échange, l'artiste et le mathématicien partageront leurs expériences respectives et feront se rencontrer arts et sciences autour de l'utilisation de ces algorithmes et de la représentation visuelle des données.

> Maotik, artiste numérique, création d'environnements multimédia immersifs, d'installations interactives et de performances audiovisuelles.
> Baptiste Chantraine, maître de conférences, mathématiques, Université de Nantes.

[ATELIERS]

Soigner un patient en 30 minutes, jouer au loto, créer le hasard ou encore tomber sur une découverte… Autant d’opportunités étonnantes à vivre dans les ateliers de la Nuit Blanche des Chercheurs !

11 février 2021
De 20h15 à 22h45
En live sur la page Facebook de l’Université de Nantes

  • Le hasard c’est vraiment trop injuste

Ne dit-on pas : marcher au hasard, trouver par hasard, décider au hasard, construire un discours au hasard ? Mais le hasard existe-t-il vraiment ? Nous essaierons de le comprendre, de le saisir ou le cerner, voire le créer : restera-t-il hermétique ou nous montrera-t-il sa nature ? Quoiqu’il en soit, nous tenterons de jouer avec le hasard, et de construire ensemble des moments hasardeux.

> Avec la Maison des Mathématiques de l'Ouest

  • Pourquoi l’appât du gain l’emporte-t-il sur le risque de perdre ?!

Pourquoi joue-t-on au loto alors que la chance de gagner est infime ? Pourquoi sécurise-t-on nos gains et non les pertes ? Pourquoi notre cerveau ne se représente pas les chiffres tels qu’ils sont objectivement lorsque l’argent est en jeu ? Autour de situations concrètes, expérimentez les biais cognitifs, les paradoxes de l’économie et l’irrationalité des comportements individuels en incertitude.

> Avec le LEMNA, Laboratoire d'Économie et de Management de Nantes-Atlantique

  • Relevez le défi, soignez le patient !

Pourrons-nous un jour régénérer les organes et tissus du corps humain ? Quelles sont les stratégies thérapeutiques pour y parvenir ? Les chercheurs du laboratoire RMeS (Regenerative Medicine and skeleton Research) vous emmènent faire un voyage ludique dans l’univers fascinant de la médecine régénératrice du squelette. Biomatériaux, thérapie cellulaire, analyses biologiques… Saurez-vous interpréter les expériences et éviter les pièges pour soigner le patient ?

> Avec RMes, Regenerative Medicine and skeleton Research

  • Quiz : ça s'est vraiment passé comme ça ?

La science est un processus long, fait de tâtonnements, d'une multitude d'expérimentations et de beaucoup de temps passé à réfléchir, pour qu'au bout apparaisse une nouvelle découverte ou une invention. Mais parfois ça vous tombe dessus de manière totalement imprévue ! Venez tester votre culture scientifique dans ce quiz sur des découvertes imprévues au cours de l'histoire !

> Avec le Labsiren, Laboratoire Sciences Innovation Expérimentation de Nantes

[Science dating]

11 février 2021
À partir de 18h
Sur Zoom. Inscrivez-vous ! 

Venez flirter avec la science en rencontrant quelques-uns des chercheurs de l’Université de Nantes. En moins de dix minutes et en tête-à-tête, ils vous expliqueront leur travail et ses implications. Rencontres insolites, dialogues inattendus, explorez l’envers du décor de la recherche.

[Et plus encore ! ]

Spectacle, mini conférences, podcasts et jeux vidéos… Laissez-vous surprendre par ces propositions étonnantes qui ne vous laisseront pas de marbre !

11 février 2021
À partir de 18h
En ligne sur le site de la Nuit Blanche des Chercheurs

// SPECTACLE \\

  • Chinoiseries en Amérique
    Où Jean Nicollet se demande où il est, et l’historien ce qu’il peut faire de son histoire

Depuis les années 1520, les Français cherchent le moyen de trouver la grande voie de l’ouest leur permettant d’atteindre les richesses des Indes. La capitale de la Nouvelle-France, Québec, fondée en 1608, est longtemps considérée comme un lieu propice à l’établissement d’un péage pour lever des taxes sur les navires qui descendraient le Saint-Laurent, les cales pleines d’épices et de soie ramenées d’Asie, avant de gagner l’Atlantique et les ports français. Si la connaissance des réalités géographiques du Nouveau Monde renvoie toujours plus à l’ouest les rivages fructueux si désirés, le nom de La Chine est ainsi donné aux rapides qui, en amont de Montréal, interrompent la navigation sur le fleuve.

C’est bien la Chine que compte, à son tour, atteindre l’explorateur français Jean Nicollet au début des années 1630 lorsqu’il part depuis la Huronie – située à l’est de la région des grands lacs canadiens – pour trouver une mer le conduisant rapidement aux fortunes de l’Extrême-Orient. Ne lui a-t-on pas parlé d’une nation amérindienne dont le nom même renvoie au goût et à l’odeur de la mer salée ? Rien d’imprévu donc ici. Tout est calculé ; le voyage officiellement et minutieusement préparé ; l’expédition planifiée avec le plus grand soin. Or l’histoire sera bien différente.

Ce que l’histoire de Jean Nicollet raconte aujourd’hui est alors fondamentalement cela : l’expérience de l’imprévu et le travail de l’historien pour ne pas enfermer le passé dans une histoire trop bien faite qui rendrait chaque chose prévisible.

> Jean Le Peltier, comédien, auteur, metteur en scène et réalisateur, Jean Le Peltier travaille à la fois au théâtre et au cinéma.
> Yann Lignereux, professeur d’histoire moderne, membre du CRHIA et chercheur associé au CENA-Mondes américains, Université de Nantes.

// PODCASTS \\

La Nuit Blanche des Chercheurs se réinvente ! Ce nouveau format de podcast est l’occasion de donner la parole à des doctorantes sur la place de l’imprévu dans leur thèse ou encore de découvrir une adaptation inédite du Coran mise en voix par une comédienne.

  • Ma thèse : ce que je n’avais pas prévu 

Une thèse est un engagement de plusieurs années sur un sujet de recherche déterminé. Tout est mesuré, calculé, chronométré… ou presque. Écoutez le témoignage de cinq doctorantes de l’Université de Nantes qui vous racontent comment l’imprévu a fait irruption dans leur travail.

  • Le Coran, un conte oriental ?

Une adaptation inédite du Coran trouvée dans les papiers personnels du célèbre traducteur des Mille et Une Nuits, l’orientaliste Antoine Galland, propose un « conte » oriental pas comme les autres. Il s’agit d’une variation originale sur le thème biblique, mêlant curieusement le familier et le lointain ; une réécriture d’une réécriture ouvrant la voie au jeu infini de l’interprétation et de la pluralité des lectures du sacré, et invitant à jeter un regard neuf non seulement sur le Coran, mais aussi sur la Bible et, enfin, sur la relation que ces deux textes entretiennent.  

> Avec EuQuThe European Qur’an – ERC Synergy Grant

// VIDÉOS «  LES INATTENDUS DE LA SCIENCE » \\​

Nos chercheurs ont une vingtaine de minutes pour vous parler de l’imprévu dans leur thématique de recherche.

  • Végétation urbaine et changement climatique : s’adapter à l’imprévu

Les villes sont par définition des milieux artificiels. Pourtant, à l’heure où plus de la moitié de l’humanité vit dans les villes, on reconnaît à la végétation urbaine un rôle essentiel pour améliorer la santé et le bien-être des populations urbaines, maintenir la biodiversité, atténuer les effets du changement climatique : en bref, contribuer à la résilience.  Dans ce dialogue, il s’agira d’explorer les tendances actuelles dans les politiques urbaines. Ce sera l’occasion de défricher les concepts en vogue (renaturation des villes, réensauvagement, agriculture urbaine), de voir à quels enjeux ils répondent, leurs bénéfices et peut-être leurs limites. Les regards croisés recherche-pratique permettront de passer les politiques publiques au crible de l’histoire urbaine et des changements sociaux et de voir comment c’est à travers l’articulation des deux que l’on peut le mieux anticiper l’imprévu et s’y adapter.

> Sylvie Nail, professeure de civilisation à l’Université de Nantes.
> Jacques Soignon, chargé de mission prospective verte Nantes Métropole – ville de Nantes.

  • InSight, ça tremble sous la surface de Mars

Le 26 novembre 2018, le module InSight s'est posé sur le sol martien. Cette mission NASA avait notamment pour but d'installer, un sismomètre, afin d'enregistrer les vibrations de la planète rouge. La surface de Mars est bien connue, grâce aux satellites, alors que très peu de données sur l'intérieur profond existent ; InSight est une mission résolument tournée vers l'intérieur de la planète. Un sismomètre est un appareil capable d'enregistrer les vibrations du sol de très faibles amplitudes et sur des périodes longues, il est donc extrêmement sensible. Comme toutes les missions spatiales, celle-ci a eu sa part de risques et de surprises. Basées, par exemple, sur le fait que, comme sur Terre, les séismes génèrent des ondes de surface, les approches développées en amont de la mission pour retrouver les propriétés de l'intérieur de Mars ont dû être entièrement réécrites à la lueur des premiers sismogrammes. Et d'ailleurs à quoi ressemble un séisme martien ?

> Éric Beucler, professeur des universités, laboratoire de planétologie et géodynamique.

  • Détection de matière noire : signal inattendu

En tentant de découvrir la matière noire, les chercheurs de la collaboration internationale XENON1T ont mesuré les désintégrations les plus rares jamais enregistrées dans un détecteur. Le temps de demi-vie du xénon 124 a été observé pour la première fois et mesure mille milliards de fois l’âge de l’univers ! Installée sous les Alpes au cœur du massif du Gran Sasso en Italie, l’expérience XENON1T a analysé ses données pour mettre en lumière ce phénomène extrêmement rare. Cette découverte majeure démontre l’excellent fonctionnement de l’instrument utilisant 3,2 tonnes de xénon liquide. L’observation directe de ce processus montre à quel point la méthode de détection est puissante, y compris pour les signaux qui ne proviennent pas de la matière noire. Le nouveau résultat fournit également des informations pour des investigations ultérieures sur les neutrinos, les plus légères de toutes les particules élémentaires dont la nature n’est pas encore totalement comprise.

> Julien Masbou, enseignant-chercheur, laboratoire de physique subatomique et des technologies associées

  • Le récit par hasard : enquête sur l’origine de la sérendipité et l’émergence de nouveaux modèles narratifs à la Renaissance

Peut-on penser le hasard à une époque où la notion n’existe pas ? L’émergence de grands récits du hasard au XVIe siècle traduit un effort de configuration imaginaire sans précédent, alors que la notion, qui émergeait à peine dans la langue, restait difficilement admissible dans des cadres de pensée encore largement acquis à l’idée chrétienne de Providence divine. Au milieu du siècle, des modes narratifs nouveaux s’inventent pourtant : le succès international de la « nouvelle » à la manière de Boccace, cet art narratif gouverné par la Fortune ; la conversion de grands romanciers comme Rabelais ou l’italien Doni à l’écriture aléatoire ; l’invention de l’essai par Montaigne, qui privilégie la contingence des idées qui viennent à l’esprit sur leur enchaînement logique, en sont autant de signes. C’est dans ce contexte qu’un récit importé de sources persanes, l’histoire des trois fils de Serendipp, connaît un grand succès dans une version italienne publiée à Venise en 1547, dont la diffusion internationale donnera ultérieurement naissance au concept de « sérendipité ». Le rôle matriciel du hasard dans ce récit, auquel répond la sagacité de princes érigés en héros de la perspicacité, traduit une conversion des consciences à l’idée qu’on peut tirer un savoir des événements qui semblent se produire par hasard.

> Nicolas Corréard, maître de conférences en Littératures comparées, directeur adjoint de l’UFR Lettres et Langages de l’Université de Nantes 

  • Napoléon, ce nouveau prophète !

Napoléon Bonaparte fut pour Victor Hugo “un Mahomet d’Occident”, et pour Goethe “le Mahomet du monde”.  Bonaparte lui-même se flattait par la comparaison avec le prophète musulman, qui pour lui fut une sorte de modèle : général brillant, orateur inspiré, législateur sage. En somme, le parangon du « grand homme » qui savait inspirer son peuple. Napoléon se faisait cette idée du prophète entre autres par sa lecture du Coran et de la préface écrite par Claude Étienne de Savary. Napoléon qui lit le Coran et qui voit en Mahomet un modèle dont il s’inspire : comme les égyptiens à l’époque, le lecteur d’aujourd’hui ne s’attendait certainement pas à cela. L’inattendu était également au rendez-vous du côté du général qui au travers de ses lectures, ne pouvait être préparé pour la complexité et la diversité de la société égyptienne sur laquelle il essayait d’imposer son autorité.

> John Tolan, professeur d'Histoire, membre de l’Academia Europæa, directeur du projet ERC "The European Qur'an (EuQu)"

// JEUX-VIDÉOS \\

  • La science au cœur du jeu vidéo

Des chercheur·euses, toute discipline confondue, des gamedesigners, graphistes et développeurs, ont créé des jeux vidéo inspirés de leurs sujets de recherche lors de la Scientific Game Jam, avec l’Inserm et Atlangames. Astronomie, linguistique, géographie, ingénierie cellulaire et moléculaire… C’est autant de disciplines et de sujets de thèse qui ont pu servir de base de réflexion à l’élaboration de ces 9 prototypes de jeux, que vous pouvez retrouver à l’occasion de cette Nuit Blanche des Chercheurs.

> Avec l’INSERM et Atlangames