Marlon Williams + Ryan Downey
Les ruptures douloureuses font les grands disques. Le jeune Néo-zélandais le prouve avec un deuxième album en état de grâce, magnifié par une voix sublime de crooner lumineux.
Marlon Williams
Bien souvent, le malheur des artistes est l’essence même d’albums majeurs, de chansons qui marquent, qui touchent. Une sorte de thérapie qui libère la créativité. Le Néo-zélandais ne déroge pas à la règle. Son deuxième album est marqué par une histoire personnelle qui devient universelle. L’histoire d’une rupture (avec Aldous Harding), d’une solitude. Sa voix de crooner mélancolique fait des merveilles pour célébrer ces tourments amoureux. Une voix charnelle qui vous enveloppe et vous fait vivre les choses de l’intérieur, capable de rendre l’expression d’un sentiment lumineux. Musicalement, il troque sa guitare country pour un piano chagrin, naviguant entre folk affectée, soul nostalgique ou pop romantique mais sans pathos, avec un naturel désarmant. Marlon Williams rentre insidieusement dans le cercle restreint des artistes qui s’incrustent dans nos vies, capable de puissance à partir d’une fragilité, d’éclairer à partir du noir. Une grâce.
Ryan Downey (Au)
Ryan Downey,est un auteur,compositeur interprète basé à Melbourne. Sur son premier album, il ne cherche pas à imiter un genre musical, mais à trouver une combinaison parfaite entre pop, rock et folk. Sa voix de baryton unique est au cœur de ces chansons, entre Roy orbison et Leonard Cohen, Ryan est l’espoir de la scène pop-folk océanique.
