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mar. 17 oct. 2017 20H30

Low Roar + Des Roses

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 2€ | Guichet 14€
Gratuit contre remise d’un pass culture et sport à la billetterie
STEREOLUX Salle Micro Debout
Organisateur : Stereolux

le mot du programmateur

Ryan Karazija a quitté sa Californie pour devenir citoyen islandais. Sa musique est une odyssée onirique traversant des lacs glaciaires; son timbre de voix lancinant, se pose en douceur sur des nappes de musique ambient/post-rock ou electro-folk. Une hypnose éveillée...

Low Roar (Isl)

Il s'en était allé en terre d'Islande pour Dieu sait quelle raison et avait pris la décision de chroniquer sa nouvelle existence en musique (genre « Vis ma vie de Californien en Islande »), pour justement subvenir à son existence – et peut-être aussi pour ne pas perdre complètement pied dans un pays de géants blonds qui prennent leur bain dans l'eau des glaciers, coupent le bois avec le tranchant de la main, boivent du schnaps au petit déj' et parlent un galimatias guttural incompréhensible pour tout être humain normalement constitué – enfin, quelque chose dans ce goût-là. Bien lui en prit, car il en fit un album à la mesure de ce pays à aucun autre semblable, album tout en lancinante mélancolie, en boucles spectrales, rehaussé de chœurs hantés. Aujourd'hui, Ryan Karazija semble s'être acclimaté – du coup, il récidive. Après le liminaire Low Roar et O, Once in a Long, Long While apparaît comme l'album de la maturité, qui dit clairement son propos dans son titre même : on n'est pas loin de l'enchantement du conte de fées, où se côtoient mélodies fragiles et cotonneuses, paysages introspectifs et compositions un peu plus rythmées que de coutume – on pense toujours au Radiohead brumeux et magnétique de OK Computer, à Sigur Rós également (fatalement ?) pour le côté electro-pop en apesanteur. Un rêve éveillé, une longue balade somnambulique – gaffe quand même aux geysers.

Des Roses (nantes)

Habillée de nombreux synthétiseurs et de multiples effets, la pop mélancolique de Des Roses est portée par la dualité des voix de Louis et Suzanne. Frère et soeur, les deux Nantais planent dans un univers évanescent où la mélodie naît dans l'impétuosité des vagues et sur les falaises vertigineuses d'une île de la côte Ouest. Sur scène, accompagnés de leurs amis musiciens, ils mélangent des sonorités dream pop, shoegaze ou psychédéliques. Entre le romantisme caché des Jesus & Mary Chain et l’invitation au voyage fragile et équilibriste de Beach House.