Low + IDPNT
Un quart de siècle et 12 albums au compteur de ce trio américain, fer de lance du slowcore (du hardcore ralenti au maximum). Jamais ordinaire, la mélancolie proche de la désolation qui habite leur musique dégage un tel pessimisme qu’elle devient acte de rébellion salvatrice.
Low (Usa)
Il y a quelque chose d'extrême, ou plutôt d'intransigeant, dans cette musique, tendue, profonde, austère, minimaliste (guitare, basse, batterie rudimentaire, et un duo de voix à pleurer), et assortie d'une sorte de culte de la lenteur qui, pour rébarbatif qu'il semblerait paraître à première vue, n'en a pas moins fait de Low le chef de file du slowcore américain, ce depuis plus de deux décennies. Formé par plaisanterie en réaction au raz-de-marée grunge, avant de devenir rapidement un projet à l'exigeante ambition artistique, Low, sans jamais forcer le trait ni sa nature, a développé un univers sentimental et dissonant, doux et dérangé, l'univers d'âmes en peine mais certes pas abattues ; un univers conçu également comme une réponse au chaos du monde, « pour repousser la peur et les ténèbres » – un art qui suscite éclairs et visions avec une majestueuse lenteur.
IDPNT Duo (Nantes)
C'est la rencontre de Jérôme et d’Emilie, d'un jeu de guitare nerveux bien que sensible et d'une voix douce et profonde à la fois. I’D Prefer Not To - IDPNT Duo, c'est une musique intimiste, brute et sans concessions qui se présente maintenant sur scène avec un set minimal et apaisé, ou presque.
