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jeu. 16 févr. 2017 20H30
LES NUITS DE L’ALLIGATOR

Les Nuits de l’Alligator : Fantastic Negrito + Seratones + Rüsty Deal

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Guichet 13€
Le concert des Nuits de l'Alligator avec Fantastic Negrito et Seratones qui avait été annoncé le 15 février est déplacé au 16 février. Les horaires et tarifs restent inchangés. Les personnes souhaitant se faire rembourser leurs billets peuvent le faire : Auprès du magasin auquel ils ont acheté les places Auprès de Stereolux sur demande à billetterie@stereolux.org d'ici le 14 janvier 2017.
STEREOLUX Salle Micro Debout
Organisateur : Stereolux

Fantastic Negrito (Usa)

C'est une renaissance : celui qu'on avait d'abord connu sous le nom de Xavier en bluesman funk (repéré par le staff de Prince), puis au sein de Blood Sugar X, groupe punk façon Fishbone, a vécu une longue éclipse après un grave accident de voiture et des années de rééducation et de réapprentissage de la guitare. Ce qui ne tue pas rend plus fort : le phénix d'Oakland revient tout feu tout flamme , plus engagé que jamais, avec un album au titre crépusculaire, The Last Days of Oakland, condensé sous haute tension de la musique afro-américaine : Delta blues, soul, hip-hop, rock... C'est là l'ambition de ce multi-instrumentiste surdoué, fils d'immigrés somaliens, au parcours pour le moins chaotique : donner en partage cette musique métissée, née des luttes et des clivages, mais également synonyme d'ouverture, de rapprochement. Il n'est pas non plus anodin qu'il ait choisi Oakland – ville oxymorique, dangereuse et séduisante, misérable et dynamique – pour sujet de ce nouvel album : elle lui renvoie sa propre image, révoltée et impétueuse – alive and well.

Seratones (Usa)

C'est à Shreveport, Louisiane, que débute l'histoire, une poignée d'années de cela. AJ, Connor, Adam et Jesse traînent dans les mêmes bars, fréquentent les mêmes scènes ; de fil en aiguille, ils commencent à jouer ensemble, sont rapidement mis en contact avec Fat Possum Records (label sur lequel sont signés les Black Keys et Fat White Family) qui, dans la foulée, sort leur premier album, Get Gone : un plan sans accrocs pour le quatuor, qui illico part en tournée, chacun ayant au préalable lâché son day job. Avec son entrain, sa maîtrise et sa jeunesse, le groupe possède une incandescence, ce petit supplément d'âme qui le démarque et embrase sa musique. Est-ce la suavité soul, la puissance évocatrice de la voix de sa chanteuse ? Sa musicalité, son garage abrasif et direct, mâtiné de blues ? Sans doute l'un et l'autre. On les a comparés à leurs voisins d'Alabama Shakes (première période), mais à l'évidence avec quelque chose de plus guilleret et déluré, de plus punk dans l'attitude, quelque chose d'intense et d'ensorcelant – comme un sortilège vaudou.

Rüsty Deal (Nantes)

Cette formation nantaise mêlent influences 70’s (Jethro Tull, Blue Öyster Cult..) à des influences plus contemporaines et n’hésite pas aussi à aller chercher des idées et inspirations dans le Jazz ( improvisation) et le blues. Le groupe ne suit pas les codes musicaux du genre mais se les approprie, les distord et les restitue !
Ils cherchent à expérimenter et à retourner les sons dans tous les sens, pour obtenir quelque chose de très personnel, où rock progressif, stoner, death-metal, ambiances psychédéliques et blues se côtoient dans un mélange incongru et inhabituel mais réellement fructueux.