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Gratuit carte
mar. 19 mai 2020 20H30

L.A. Witch + Dewaere + 1ere partie

Reporté
salle Micro
Placement libre debout
Organisateur : Stereolux

EN ATTENTE DE REPORT 
Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus, et sous réserve de nouvelles dispositions, tous les événements programmés à Stereolux jusqu'à fin juin sont annulés ou reportés.
Les billets pour le concert de L.A Witch + Dewaere resteront valables en cas de report de l’événement ou, en cas d'annulation, seront remboursés dans un délai de 15 jours suivant la date initiale de la manifestation.

 

C’est l’axe Los Angeles-Saint-Brieuc (et oui !) que Stereolux vous fait découvrir. Soit le meilleur du garage-psyché féminin américain avec L.A. Witch et le nom que tout amateur de post-punk furieux a sur les lèvres, les Bretons de Dewaere. Un voyage délicieusement chaotique et bruyant.

L.A. Witch (US)

On trouve de tout à Los Angeles : des vampires, des zombies, des flics véreux, des surfeurs bodybuildés, des toxicos à la pelle, des milliardaires cacochymes, des clandestins miséreux, des cinéastes mégalos, des palmiers, des fantômes d'indiens tongvas dont on a massacré les cimetières après les avoir massacrés, eux, des gangs et des ghettos, des fous de dieu... Un pandémonium, une Babylone pré-apocalyptique pour beaucoup, mais dans laquelle certains évoluent comme dans leur milieu naturel. C'est le cas de L.A. Witch, combo féminin de cuir et de khôl, en mode commando basse-batterie-guitare, qui convoque les mânes du Gun Club, plonge sa country-psych-garage dans des chaudrons de noirceur, compose la B.O. vicieuse d'un film rêvé, entre Tarantino et Lynch, une nuit de cauchemars : la promesse d'un sabbat.

Dewaere (Fr)

C'est une histoire briochine – comprenez par là que tout se joue autour de Saint-Brieuc : deux Briochins, las de jouer de l'electro-rock au sein de leur combo Rafale, décident, avec un autre Briochin qui, lui, était davantage black metal, de former un nouveau groupe – las ! Il leur manque un chanteur ; heureux hasard des rencontres, ils tombent alors, dans une salle de concert briochine, sur un non-Briochin (puisqu'il est Australien) venu s'installer à Saint-Brieuc avec sa tendre Briochine. Dewaere est né – hommage à un autre Briochin, hélas aujourd'hui disparu. Mais si ces quatre-là sont de bonnes pâtes, leur musique n'évoque pas la mie moelleuse, loin s'en faut : ça hurle, ça cogne, ça distord – du noise brut de décoffrage, mâtiné de (post-)punk ; c'est plein de fureur et de folie – comme le défunt Briochin éponyme, qui allait de coups de tête en séries noires. Alors, suivez le conseil de Marie-Antoinette (qui, elle aussi, savait parler à son bon peuple) : mangez de la brioche !