Logo Stereolux
sam. 04 avril 2020 20H00

L’Épée + CHICALOYOH

Annulé
STEREOLUX Salle Maxi
Placement libre debout/assis non garanti
Organisateur : Stereolux

ANNULÉ
Nous sommes au regret de vous annoncer qu'aucune date de report possible n'a été trouvée pour le concert de L'Épée programmé le 4 avril dernier.  

Les personnes ayant pris leur(s) billet(s) en ligne seront remboursées automatiquement par virement bancaire avant le 30 août. Vous n’avez aucune démarche à effectuer.

Les personnes ayant acheté leur(s) billet(s) au guichet ou par téléphone seront contactées par la billetterie avant le 30 août. Dans cette attente, vous n’avez aucune démarche à effectuer. 

The Liminanas + Emmanuelle Seigner + Anton Newcombe (Brian Jonestown Massacre) = L’Epée. Ce supergroupe plonge dans un bain rock psyché 60’s et 70’s diabolique, et signe un album électrique au son tranchant, très loin du simple coup dans l’eau.

L’Épée (FR)

En géologie, on appelle cela un agrégat : l'assemblage de particules en apparence hétérogènes, mais cohérentes et formant un tout compact. En musique, la presse spécialisée a un mot pour ce phénomène : le « supergroupe » (qui ne laisse de contenir un sens vaguement menaçant – ou absurde, au choix). Le dernier de ces supergroupes en date serait donc L’Épée qui, en réalité, est l'aboutissement logique d'une conjonction, due aux hasards autant que provoquée, d'affinités et de personnalités : Emmanuel Seigner, la plus rock'n'roll des actrices françaises, confie son nouveau projet aux époux Limiñana (qui l'avaient déjà invitée sur Shadow People), époux qui, faute de temps, refilent le bébé à leur pote Anton « Brian Jonestown Massacre » Newcombe – ni une, ni deux, celui-ci prend la chose à bras le corps, et tout ce petit monde de se retrouver bientôt autour de ce qui devient L'Epée – le super groupe en question, si vous suivez : une entreprise artistique homogène, et non pas la simple juxtaposition de talents et de goûts. C'est garage (forcément), psyché, yé-yé ; frontal, intuitif, lascif ; électrique, hypnotique, un peu illuminé. C'est Diabolique – et celles et ceux qui ne succomberont pas d'emblée seront passés au fil de l’Épée. 

Chicaloyoh (Nantes)

Ce projet d’Alice Dourlen, entamé en 2011, n’a jamais cessé d’évoluer, au gré de ses désirs et de ses rencontres. Délaissant progressivement les territoires folks de ses débuts, elle s’est petit à petit tournée vers des ambiances inspirées de ses voyages, tout en conservant la narration onirique qui est depuis toujours sa marque de fabrique. Minimaliste dans l’espace qu’elle laisse à l’imagination, psychédélique pour les territoires inhabituels vers lesquels elle entraîne l’auditeur, sa musique est un décor étrange pour des textes autour de la chair, la folie et la perte de soi. Impétueuse, Chicaloyoh use de la voix, des mots (érotiques), du Velvet (Underground) et de l'orientalisme pour tisser des univers épais et épiques qui détonnent merveilleusement. Enregistrements de bruits de rue, objets métalliques amplifiés, sonorités synthétiques projetant hors de la zone de confort, chant abandonné… tels sont les outils utilisés par Chicaloyoh pour vous attirer dans sa rêverie tordue. Ses concerts s’approchent plus d’une performance inclusive, aux frontières de la musique, de la littérature et du théâtre.