Johan Papaconstantino + Edouard Bielle
La musique de ce Marseillais d’origine grecque, c’est comme un coucher de soleil posé dans les calanques, une balade plus intense dans le port du Pirée. Ou tout simplement, les états d’âme, de cœur et de fête, d’un jeune homme autodidacte qui passe du pinceau au micro. Il est de retour en salle Maxi après avoir rempli trop vite la salle Micro en début d’année.
Johan Papaconstantino (FR)
C'est dans ses origines hellènes que le pluridisciplinaire et autodidacte Marseillais (il est également peintre) puise clairement son inspiration musicale, lui qui fut dans son enfance bercé par le rebétiko, forme musicale intimement liée à la vie sociale des classes populaires grecques. Sont-ce les sonorités métalliques du bouzouki (luth traditionnel dont lui-même joue), la mélancolie larvée des thèmes récurrents du rebétiko, son caractère dansant aussi, qui ont inspiré à Johan Papaconstantino une telle envie de musique ? Quoi qu'il en soit, on retrouve dans ses compositions ces résonances balkaniques qui, combinées au glitch-hop, à la chanson (nouvelle et française), à la pop et à l'electro, ainsi qu'à un chant lancinant (recourant avec gourmandise à l'autotune), leur confèrent ce je-ne-sais-quoi de grave et de distancié, d'insouciant, d’immémorial et de moderne
Edouard Bielle (FR)
Au travers de mélodies qu’il veut accessibles et entrainantes, l’ancien publicitaire signé chez Cracki Records nous transporte dans son monde situé à mi-chemin entre l’esthétique léchée des années 70 et sa vision caustique du quotidien. Très loin d’être un concept à bannir, celui de variété française post yéyé est pour lui une source d’inspiration intarissable. De Christophe à Etienne Daho, en passant par Michel Polnareff, sa musique mêle synthés vintage, textes légers, refrains entêtants et voix haut perchée dans une musique pop aux accents mélancoliques... Mais pas trop.
