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Du dim. 02 Au dim. 23 juin 2019

HC Gilje - Radiant

Terminé
Pendant le Web2Day du mercredi 5 au vendredi 7 juin : accès par l'escalier métallique (horaires habituels)
Plateforme intermedia (1er étage)
Debout, placement libre
Du mardi au dimanche : 14H00 - 18H30
Organisateur : Stereolux

Détournant de vieilles technologies (le laser et les matières phosphorescentes), HC Gilje se joue du temps, entre éclats instantanés et persistances éphémères. Ces tableaux naissent et disparaissent telles des figures spectrales que seule la mémoire pourrait recomposer.

Vernissage le mercredi 29 mai à partir de 18h30 et performance Radiant live à 19h30 - salle Micro

HC Gilje (NO)

Diplômé de l'Academy of Fine Art de Trondheim en 1999, HC Gilje est un artiste à l'oeuvre protéiforme aussi à l'aise dans l'installation, la vidéo expérimentale que la performance ou la scénographie. S'il a collaboré avec de nombreux artistes dans les champs de la vidéo, de la danse ou de la musique, le Norvégien basé à Berlin privilégie depuis une dizaine d'années les "conversations avec les espaces" (du nom d'une série initiée en 2006 récemment compilée dans un livre-somme) qu'ils soient urbains ou naturels, intérieurs ou extérieurs. Dans ses travaux, Gilje explore la façon dont la technologie audiovisuelle - et notamment lumineuse - peut être utilisée pour transformer, créer, amplifier et interpréter les espaces. Avec Radiant, la pièce qu'il présente à Stereolux - sous la forme d’une installation, mais aussi d’une performance en ouverture de l’exposition -, Gilje se réinvente une nouvelle fois, troquant ses dispositifs vidéo et lumineux à la lenteur hypnotique pour des lasers acérés. Avec toujours l'ambition de révéler l'architecture du lieu investi.

 

  

HC Gilje - Radiant

Ici, HC Gilje s’approprie le phénomène de persistance rétinienne plébiscité par tant d’artistes jouant sur l’alternance entre lumière et obscurité. Il va même plus loin en le matérialisant sur une surface extérieure à l'oeil. Dans Radiant, commande du festival Sonic Acts à Amsterdam également présentée au Berlin Atonal, des lasers blancs vifs et brefs comme des flashs sont projetés sur un écran phosphorescent qui les garde quelques secondes en mémoire. C'est un travail - et une réflexion - sur l'espace et le temps que propose l’artiste : si chaque signal a la même durée de vie, le moment et l’endroit de projection choisis dessinent un tableau mouvant, une chorégraphie en perpétuelle évolution et à la douceur surprenante. Il en résulte une oeuvre impressionniste évoquant aussi bien les traces laissées par les avions dans le ciel que la création accélérée de galaxies imaginaires, la notion d'empreinte (écologique ?) que le concept d'espace-temps.

PREMIÈRE FRANÇAISE