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sam. 16 nov. 2019 20H30
Effronté.e.s

Effronté.e.s : VideoClub • Chaton • Yseult

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 2€ | Guichet 14€
STEREOLUX Salle Micro Debout
Placement libre debout
Organisateur : Stereolux

Un week-end consacré à cette nouvelle scène francophone décomplexée : un socle chanson française qui intègre aussi aussi des influences pop, hip-hop ou electro. Le fil rouge est simple : des textes en français, des artistes émergents (un premier maxi ou album au plus) et toute l’insolence de leur jeunesse !

  

Chaton (FR)

Non content d'avoir déniché le nom de scène le plus cute du monde (après avoir sévi sous ceux de Siméo et de Petit Cœur) et d'avoir réussi à reprendre le redoutable Pour que tu m'aimes encore du non moins redoutable tandem Goldman-Dion sans sombrer corps et âme dans des abysses de ridicule (qui de toute façon ne tue plus depuis belle lurette, sinon la scène rap française serait pour moitié décimée, et la classe politique en son entier) ; non content donc de s'être fait un nom pépouze, Chaton élève, avec Brune Platine (son cinquième album), l'art – ? – de l'autotune à des hauteurs insoupçonnées, et insoupçonnables d'ailleurs, tout en chantant l'intime, l'errance nocturne, les désillusions, sur fond d'electro-dub lancinant. Qui a pour effet principal d'adoucir les mœurs, et secondaire de rendre le poil lisse et soyeux.

Videoclub (FR - Nantes)

Ces deux-là s'aiment, et pour se le dire encore et encore s'inventent des histoires dans lesquelles ils se racontent avec candeur – amours modernes d'une jeunesse légère mais pas délurée, consciente surtout (la moitié féminine du duo, Adèle Castillon, s'est fait connaître sur YouTube avec des vidéos très « génération Z », dans lesquelles elle disserte avec humour sur des sujets dit sociétaux). Quelques titres d'une electro-pop toute personnelle, pétulante et colorée, et des millions de vues propulsent en un temps record le duo néo-nantais sous les sunlights des tropiques – duo qui décidément séduit, charme par l'ingénuité (tout sauf mièvre) de ses compos, avec ses envies, sa fougue, et ce petit quelque chose qui danse en eux.

Yseult (FR)

Ce con de Tristan, qui se croit irrésistible parce que môssieur tue des dragons, s'est fait la malle avec une serveuse du Bunny's bar qui n'avait d'yeux que pour sa grosse épée. Alors Yseult, plutôt que de se la jouer mélodrame comme ces bécasses de Juliette et d'Ophélie, qui supportent très mal les ruptures sentimentales, ne se laisse pas démonter. Elle sera chanteuse, n'en déplaise à papa. Elle enchaîne donc les castings, jusqu'à sa participation remarquée à Nouvelle Star, ce qui lui permet d'enregistrer un premier album, tout en multipliant les collaborations ; s'essaie à la mode, travaille sans relâche un style qualifié d'« Y-trap » par l'intéressée, mélange de trap, donc, et de sonorités pop, sur lequel glissent une voix satinée et des textes en forme de profession de foi batailleuse – « Rien à prouver », comme elle le chante elle-même. En attendant un deuxième album, tout proche. N'empêche, c'est vraiment un crevard, ce Tristan.

Michel de Trentemoult & Mathilde de Nantes (Nantes)

Entre les concerts, Michel de Trentemoult et Mathilde de Nantes vous proposent le Caraoquet, concept novateur consistant à chantonner, susurrer voire hurler dans un micro(franco)phone les paroles approximatives de mélodies populaires sur un instrumental fourni gracieusement.
Vous serez aidés dans votre effort par la projection sur écran quasiment géant des mots bleus, blancs ou rouges de vos chansons pointues et tubes émoussés préférés...