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ven. 28 oct. 2022 20H30

Doc’N’Co : Docu : Girlhood : Le Rap avant tout · concert : Dope Saint Jude

Terminé
Tarif sur place : Guichet 14€
STEREOLUX Salle Micro Placement libre Debout
Placement libre debout
Organisateur : Stereolux

Nouveau Doc’N’Co autour de la scène rap féminine internationale.

On retrouvera Girlhood, un documentaire sur les difficultés d’exister en tant que rappeuse et le concert d’une des figures de ces témoignages, Dope Saint Jude, emblème d’un hip-hop queer émergent en Afrique du Sud. Activiste, militante féministe et poète, une machine à déconstruire les clichés, une ode à la fierté et à la liberté.

Dope Saint Jude (ZA)

C'est dans les townships du Cap que l'on trouve la plus grande concentration de Coloured en Afrique du Sud – une population métisse marginalisée, parce qu'elle est le rappel d'un passé esclavagiste et impérialiste que d'aucuns préfèrent ignorer. Mais c'est aussi à cette communauté, particulièrement stigmatisée, que l'on doit le revival du hip-hop dans cette partie du monde. Et c'est au milieu de cette frénésie créatrice qu'est apparue, puis s'est imposée la figure de Dope Saint Jude, qui semble concentrer en elle toutes les revendications, tous les combats : féministe, elle se fait d'abord connaître en tant que drag king, et c'est en contrefaisant Lily Wayne sur scène qu'elle se tourne vers le hip-hop ; poète, elle se réclame de Toni Morrison et de Maya Angelou ; légataire du Riot Grrrl, elle reprend les codes punk du DIY, fait tout elle-même, en et hors studio, se forgeant une identité à la fois cool, sensuelle et puissante, pied-de-nez au machisme viscéral du milieu hip-hop.

Queer et badass, donc.

Documentaire : Girlhood : Le Rap avant tout (Jean-François Tatin et Flora Desprats / 49 mn)

Une nouvelle série-documentaire qui raconte l’histoire de huit chanteuses-rappeuses, leurs quotidiens, leurs combats, leurs cultures et parfois leurs exils, entre force et détermination. Chaque épisode suivra l’histoire d’une rappeuse. On retrouvera notamment à l’écran les Françaises Meryl et Lean Chihiro, les Sud-Africaines Dee Koala et Dope Saint Jude, les Allemandes Layla et Yetundey et les Marocaines Krtas et Khtek. Des rappeuses qui, loin des stigmas, ont utilisé le rap pour s’engager, affirmer leurs combats et identités, faire évoluer les mentalités sexistes et homophobes, raconter leurs cultures métissées et leur attachement à leur quartier d’origine.

SUMMERCAMP

En juillet 2022, à l’occasion de la deuxième édition du Summer Camp (qui invitait par ailleurs en studio une nouvelle promotion d’artistes), les douze stagiaires ayant participé à la première session étaient conviées à revenir en résidence à Trempo. L’objet : travailler l’interprétation avec l’artiste Fanny Polly et le maquettage home studio avec la technicienne Anh Ninh Garret. L’occasion également de faire le point sur leur pratique du rap, leur trajectoire personnelle et collective.

À cette occasion, la réalisatrice Laure Bourru est revenue à leur rencontre. Un an après le premier épisode qu’elle leur avait consacré, « Nous rappeuses : une sororité dans le hip hop (épisode 2) » cherche à saisir ce que cette expérience a changé en elles ; et peut être  à la scène rap nantaise.

Ce podcast sera diffusé lors de la soirée du 28 octobre à Stereolux.